Kibakichi - Tomoo Haraguchi (2004)

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Igor Sandman
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Kibakichi - Tomoo Haraguchi (2004)

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Kibakichi Tomoo Haraguchi (2004)

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Kibakichi is a lone swordsman from Yokai, a land of monsters that once co-existed alongside man. Raised on raw meat rations and with an affinity with the full moon as well as a blistering skill with the sword his Yokai persona is that of a werewolf! In his venture to seek out goodness amongst man he finds himself in a desolate village and in the middle of an age-old battle between good and evil.

Geisha turn into giant carnivorous spiders, samurai change into werewolves, and ghostly monsters and skeletons prey on humans, KIBAKICHI delivers all the grit of a spaghetti western with the violent grace of a samurai flick.


Je suis tombé sur une occaz sur eBay.co.uk (10€ frais de port compris) et je me suis laissé tenter.
Kibakichi est un film très sympathique mêlant Chambara, spaghetti western et films de monstres. Ce qui m'a marqué c'est que contrairement à la tendance des "chambara" contemporains (Ashura, Azumi et autres Shinobi) Haraguchi plonge dans les racines du chambara classique en s'attelant à appliquer toutes les règles tacites du genre. Le film commence donc comme un Zatoichi: Kibakichi, voyageur solitaire marche le long d'un chemin de campagne. Dans les fourés, un groupe de Yakuza lui tend une embuscade. Bien sûr, lorqu'ils lui tombent sur le râble, ils se rendent compte que c'est un bretteur hors norme et ils finissent en pièces détachées. Les effets gores sont plutôt réussis. Il faut dire que Haraguchi est avant tout spécialiste d'effets spéciaux (il a entre autre bossé sur Brother de Kitano et sur quelques Gamera). Le film continue de suivre les codes du chambara en ne montrant quasiment aucune scène de combat avant le climax final.
La où le film déçoit, c'est sur les costumes de fameux Yokai. On nous présente une surenchère de costumes un peu cheap allant des ridicules Kapa (hommes-tortues) qui resemblent à des tortues-ninja ayant forcé sur la pizza, à la forme lupine de Kibakichi, sorte de chewbaca super-sayen. Il n'empêche que des mauvais effets spéciaux de plateau, valent mieux que des mauvais effets spéciaux numériques. La scène finale est un sommet du burlesque avec son clash entre les Yokai désarmés et un clan de samouraïs en imper de cuir noir façon Matraïx, son affrontement entre un loup garou et des hommes lâchement cachés derrière une sulfateuse, son duel entre Yokai volants... Bref on tombe dans la série Z la plus décomplexée.
Le côté chaotique de Kibakichi est quant à lui bien rendu par la photographie (parfois un tantinet criarde), les effets de fumées, la musique de Kenji Kawai et le désepsoir des Yokai. Car c'est là une des forces du film, les Yokai sont placés en victimes. Ils se sont regroupés dans un village abbandoné croyant se faire oublier des hommes. Le héros, lui-même Yokai, a donc pour ennemi les hommes.
Le DVD édité chez MTI (zone 1) offre un transfert correct mais pas top, un doublage anglais et la vo st anglais ou espagnol, un making of d'à peu près une heure, un court docu sur les effets spéciaux et une interview de l'équipe. A noter qu'une suite à été réalisée par un certain Daiji Hattori et qu'elle est également dispo chez MTI (si je la trouve, je vous en parle :D )
-IS-
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