Alors que les forces alliées débarquent à Omaha Beach, Miller doit conduire son escouade derrière les lignes ennemies pour une mission particulièrement dangereuse : trouver et ramener sain et sauf le simple soldat James Ryan, dont les trois frères sont morts au combat en l'espace de trois jours. Pendant que l'escouade progresse en territoire ennemi, les hommes de Miller se posent des questions. Faut-il risquer la vie de huit hommes pour en sauver un seul ?
Source : Allociné
Contrairement à ce que pourrait faire croire le pitch du film, on est bien loin ici d'un film porteur d'une quelconque rélfexion sur la guerre comme "The Thin Red line" ou Apocalypse now (ou alors c'est raté ! ).
Le spectateur ne se sent d'ailleurs pas vraiment impliqué durant le film et les personnages, à la psychologie assez sommaire, ne sont guère attachant.
Bon ben c'est une merde alors ?
Et bien pas du tout, car si en effet "Saving private Ryan" souffre d'un manque de souffle épique et d'un manque générale de personalité, il rattrape ses défauts par une poignée de scènes vraiment impréssionnantes, avec en premier lieu le débarquement sur les côtes normandes qui est quand même un truc de dingue !
A cette longue scène d'ouverture magistral fait écho un final lui aussi extrement intense.
Bref, je ne sais pas si c'était les intentions première de Spielby, mais celui ci à signé avec "Saving private ryan" un des plus gros film de bourrins des dernièrres années !
Oui, il n'y a pas vraiment une reflexion poussée dans ce film. C'est très efficace, très bien filmé, très agréable à suivre mais pas inoubliable. Pourtant, je pense que ce film a apporté une vision différente du film de guerre, reprise ensuite aussi bien par une série comme band of brothers (ok Spielberg est aussi le producteur) que la tonne de jeux video sur le même thème.
Quand on regarde sa filmo Spielberg est quand même un sacré précurseur !
La scène du débarquement.
Ca fait mal au "jour le plus long" quand même !
Tout simplement, pour moi c'est la plus grande scène du genre dans un film de guerre. La boucle est bouclée.
Un spectacle de feu, de fureur, de chaos, de sang, de bruit assourdissants de 20 minutes totalement hallucinant.
J'aime beaucoup le film sinon de manière globale... très américain dans son identité, mais c'est aussi ce qui en fait le prix et la valeur. Alors evidemment, tout ce qui peut énerver chez eux, se retrouvent là-dedans, mais c'est tellement éblouissant par sa mise en scène, tellement bien charpenté scénaristiquement... et s'il n'y a pas de reflexion pré-cuite dans le film, il est y en tous cas ouvert, à la reflexion : les parfums d'absurde de la mission qui vire à la ballade incertaine. Cela occupe une grande partie du film... et les visages de la guerre façon cinéma américain, gentils / méchants s'effacent dans ces moments là... du grand Spielberg pour moi.
La scène de bravoure finale est à la hauteur de l'ouverture, tétanisante, on s'y prends des chars en pleine gueule, on se chie dessus devant la peur, on égorge, on défonce, les corps explosent... c'est absolument fascinant.
Vraiment un film impressionnant...
Insupportable pour ma part. J'y retrouve tout ce que je deteste chez Spielberg. On s'apitoie, on larmoie, on s'étend en bons sentiments sur fond de gloire américaine et de quelques trés bonnes scenes comme l'ouverture et son débarquement plutot impressionnant.
Mais ensuite, mais ensuite.. ca sombre dans la dramatique larmoyante pompeuse!!
Et toute la fin, mon dieu!! mon dieu!! On touche les tréfonds du mélo.. On en arrive à se moquer de ce pauvre Ryan.. Exaspérant! J'ai du m'accrocher trés fort pour aller jusqu'au bout.. Et Hanks que je deteste déjà au départ est cette fois encore plus horripilant que d'habitude.
Eric sait qu'il sera seul sur ce coup mais j'ai l'habitude! Il faut sauver le soldat Ryan?? Non, il faut oublier le soldat Ryan que je met au même rang que des baudruches facon Pearl harbour.
Modifié en dernier par eric draven le mar. oct. 17, 2006 5:41 pm, modifié 1 fois.
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
C'est un des derniers films que j'ai vus au Kinopanorama, au balcon, je m'en souviens encore très bien. Je pense qu'il est difficile d'imaginer l'impact que pouvait avoir un tel film dans une salle immense comme celle-là. Le débarquement est un moment incroyable, dont de nombreuses images me sont restées très précisément ancrés dans le cerveau, alors que je n'ai vu le film qu'une fois. Les balles qui sifflent tout autour de nous, on baisse la tête, on se racornit dans son fauteuil, on en prend vraiment plein la gueule... La suite est aussi très bonne ; le message est pour moi assez clair. La guerre, même pour une bonne cause, est atroce. Il y a eu un énorme sacrifice de fait, et "Ryan" est avant tout un film de "mémoire". Alors évidemment, on entend déjà les français raleurs, objecter, à raison, que les pertes américaines en Europe ont été dérisoires par rapport uax ruisses, etc.
Une fois passer la scène du débarquement, le film perd un peu de son allant, paraît un peu plus artificiel, même si, à nouveau, le dénouement nous en jette vraiment plein la figure - mais la scène finale avec ses tanks, bien que très impressionnante, m'a paru un peu deça du modèle du genre, pour moi, que constitue la séquence équivalente de "Croix de fer".
"Ryan" a depuis été maintes fois copié, imité, mais il reste une étape dans la mise en scène de la guerre au cinéma, un modèle de l'emploi intelligent du numérique au cinéma. Un film pas parfait, car désiquilibré, mais un grand film quand même...
Je me souviens, le Soldat Ryan a sa sortie avait fait son petit effet. C'est bien simple, on avait jamais, ou, soyons prudents, rarement, montré la guerre comme ça. A la télé, on montrait des ados qui sortaient du ciné en pleurant, il y avait des émissions faisait étalage d'une vision "réaliste" du conflit...Et puis Spielberg a lancé un style, en filmant son débarquement façon reportage de guerre.
Commençons par ce qui me gêne vraiment : on est avec les américains, puis basculement à 180 degrés, on est collé à la mitraillette allemande, tirant à tout va. Point de vu impressionant donc, mais incompréhensible artistiquement. La caméra est avec les américains, puis avec la mitraillette allemande (point de vu trèèèès spectaculaire). Aïe, ça me pose souci. Faudrait savoir. Le fait même que Spielby cède au plan impressionant donne la note pour la suite. Les dés sont jetés, c'est l'horrible spectacle qui primera. Ou plutôt c'est le spectacle qui primera sur l'horrible. Du coup, je ne peux plus m'empêcher de voir et d'entendre une mise en scène pyrotechnique au service du spectacle guerrier. Les sons de tirs et d'obus sont mixés de manière à surprendre (gros sons, aigu, mini silence et boum grosse explosion pour faire sursauter). Le savoir-faire devient ici gênant. Le son et l'image ne sont là que pour impressioner ! "Non pour dégoûter" diront certains. Franchement j'en doute. Le dvd a été utilisé à l'époque dans énormément de magasin pour tester les home cinéma. Et j'imagine facilement les clients : "waoo ça pète", pendant que des soldats meurent à l'écran. On parle ici d'un film qui est sensé rendre hommage aux hommes ayant débarqués sur ces plages. Donc : problème.
Au détour de quelques secondes vraiment effrayantes, particulièrement gores et tétanisantes, spielberg saisit l'horreur d'une bataille, oui, mais autrement c'est un grand Ride made in spielberg. Et c'est bien fait, évidemment. Ça claque sa race ! Mais ici, le manque de recul et les dollars à l'écran me gênent plus que tout. La Guerre comme spectacle Hollywoodien... hummm, non merci. Enfin si, tout ce que vous voulez, mais pas là, pas comme ça.
Malgré tout, le film est brillant durant ce débarquement, mais il perd sa dimension dès que la narration reprend le dessus ; en gros dès que la fiction prend la place du documentaire (à mi-chemin du débarquement).
S'en suit des trucs énervants, au choix : on mange des pommes en juin en france bien sûr, les dents ultra-bright de Matt Damon, etc. On dira ce qu'on voudra, ça reste un film hollywodien (-> problème lié à la cinéphilie de spielberg ici).
Après, y a tout le savoir faire d'un grand metteur en scène. Les discussions intimes dans l'église, avec en fond sonore l'écho lointain de bombes. C'est superbe. Ça me rappelle la scène de nuit dans Jaws, quand Quint racconte son histoire.
Tom Hanks est fabuleux, le score de Williams est sobre et puissant à la fin. La photo magnifique, maintes fois reprises (l'obturateur à fond, images désaturées, caméra épaule longue focale), Spielberg inventif, etc. Bref, beaucoup de points positifs, mais le plus grand ennemi de spielberg est spielberg lui-même : sa cinéphilie (ici) d'une part, sa préocupation aigue du public (et donc son sens du spectacle quoiqu'il fasse) d'autre part.
Haribo a écrit :
La scène de bravoure finale est à la hauteur de l'ouverture, tétanisante, on s'y prends des chars en pleine gueule, on se chie dessus devant la peur, on égorge, on défonce, les corps explosent... c'est absolument fascinant.
J'ai trouvé la scène ou, en plein combat, les américains, suite à l'effondrement d'un mur, se retrouvent soudain nez à nez avec des allemands, particulièrement impréssionnante.
Manolito a écrit :C'est un des derniers films que j'ai vus au Kinopanorama, au balcon, je m'en souviens encore très bien. Je pense qu'il est difficile d'imaginer l'impact que pouvait avoir un tel film dans une salle immense comme celle-là.
Ben je l'ai aussi vu dans une grande salle ...... au premier rang !
C'était quelque chose !
La première scène est vraiment manigifique. On est plongé dans l'action dès le début et on n'en resort plus jusqu'a la fin de la séquence. Ce que j'ai trouvé particulièrement impréssionnant, c'est le tout début, lorsque les portes des bateaux s'ouvre et que les soldats des première lignes sont quasiment tous tuer dès les premiers instants.
Les plans montrants les mitraillettes allemands (ceux qui ont visiblement tant déplu à Machet ! ) canardant sans relache les américains sont eux aussi particulièrement fort.
Manolito a écrit :"Ryan" a depuis été maintes fois copié, imité, mais il reste une étape dans la mise en scène de la guerre au cinéma, un modèle de l'emploi intelligent du numérique au cinéma. Un film pas parfait, car désiquilibré, mais un grand film quand même...
Son digne hérité, dans ce domaine, est sans doutes "La chute du faucon noir". Le film de ridley Scott dépasse d'ailleurs en intensité celui de Spielberg. Car là, c'est vraiment l'enfer non stop duraznt presque une heure, avec là encore cette impréssion d'être au coeur de la bataille, et d'avoirparfois le sentiment qu'on joue nous aussi notre peau rien qu'en regardant le film !
Bon aller vu que je suis en forme ce matin
Bein un film qui pour moi n'a rien à envier à la thématique d'un Roland Emmerich - Indepence day ou le Patriote - (encore que lui prend çà quand même à la déconne même si pas mal de spectateur marche à fond là dedans).
Je suis complètement hermétique à la deuxième partie du film (d'autant plus que le début est éblouissant).
Comment on peut adhérer à un tel ramassis de conneries je comprendrais jamais (autant çà me dérange pas dans un film à l'eau de rose qui se prend pas au sérieux, un film qui vente la famille... mais là c'est gonflé d'orgueil, c'est vraiment le film qui montre le mieux l'avant et l'après spilby si on le compare à 1941...)
Et pourtant je suis loin de faire de l'anti-américanisme de base... à la base, mais là c'est trop !
rusty james a écrit : un film qui pour moi n'a rien à envier à la thématique d'un Roland Emmerich - Indepence day ou le Patriote - (encore que lui prend çà quand même à la déconne même si pas mal de spectateur marche à fond là dedans).
Je suis complètement hermétique à la deuxième partie du film (d'autant plus que le début est éblouissant).
Comment on peut adhérer à un tel ramassis de conneries je comprendrais jamais (autant çà me dérange pas dans un film à l'eau de rose qui se prend pas au sérieux, un film qui vente la famille... mais là c'est gonflé d'orgueil, c'est vraiment le film qui montre le mieux l'avant et l'après spilby si on le compare à 1941...)
Et pourtant je suis loin de faire de l'anti-américanisme de base... à la base, mais là c'est trop !
J'aime pas les gens qui se prennent au sérieux...
Dans mes bras Rusty... je t'aime toi!!
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
un choix de contrastes différents par rapport au dvd, mais pourquoi pas.
Achat obligatoire pour moi, surtout que j'ai la première édition dvd, avec de maigres bonus.
J'ai vu le film au cinéma, il ne restait de la place qu'au 1er rang et je me suis pris la claque de ma vie. Ma plus grande expérience d'immersion au cinéma.
Le seul inconvénient de ce film c'est d'être selon moi le responsable de la mode de la shaky cam et montage ultra cut. La vague de films illisibles dans les scènes de chaos à commencé juste après ce film dont la scène de débarquement reste d'une lisibilité exemplaire malgré le chaos qu'elle illustre.
Après ce film est arrivé gladiator avec son montage ultra cut et ses scènes de bataille filmées trop prêt puis vint le patriot de Emmerich et puis paul greengrass et enfin les bonds.
Avis aux nouveaux forumers, il est parfaitement normal voir de santé publique d'envoyer chier manolito au moins une fois.
Pas la peine de se jeter sur le bluray US, qui vient de sortir, il a apparemment un défaut de synchronisation sur un passage et devrait être remplacé prochainement !
Vu sur digital bits :
"Meanwhile, we also have an update today on Paramount and DreamWorks' Saving Private Ryan Blu-ray Disc. The studio has unofficially confirmed that there IS a sound sync issue on current copies, and Amazon has just temporarily pulled the disc from sale. We're told that the studio IS working on fixed discs for retail, and they're expected to soon announce a replacement plan for those who already have the bad copies. For those who may not be aware, audio sync issues appear to start around Chapter 15 - certain lines of dialogue appear out of lip-sync with the film. Again, we'll post more on this as it comes in. "