Rares sont les tournages à Genève... ma ville quoi :
DES FLEURS POUR ALGERNON
Téléfilm tourné à Genève / Carouge
Réalisation : David Delrieu
Production : http://www.bohemianfilms.ch
Avec : Hélène de Fougerolles
Une vingtaine de rôles et ~250 figurants.
Budget : 3 millions de francs suisses.
Tiré bien sur de ce formidable roman :
Des fleurs pour Algernon, le téléfilm tourné cette année à Genève, passe ce mercredi 18 octobre sur la TSR1 à 20h20
Un attardé mental accède à l’intelligence et découvre l'amour suite à un traitement révolutionnaire semblable à celui expérimenté sur Algernon, une souris de laboratoire devenue géniale. Mais tout est provisoire et la souris, peu à peu, décline… Comme l'attardé devenu génie et qui, à son tour régresse. De plus en plus vite.
Roman, à l'origine une nouvelle (parue dans "Fiction"), et déjà porté à l'écran sous le titre "Charly" en 1968, avec Cliff Robertson. Superbe histoire en effet...
Il y a eu aussi une adaptation TV avec Matthew Modine en 2000, que je n'ai pas vue. Alors les Suisses, on se lance dans le remake d'oeuvres yankee ? bravo ! vengez-nous !
Personnellement je ne vois pas trop ce que ce remake apportera de nouveau (comme bien d'autres) car, dans mon souvenir, le "Charly" (déjà de bonne facture) est assez fidèle au livre qui est excellent de par le fond et la forme narrative.
Le Cancre qui rivalise enfin avec les escargots.
La maxime du mois :
"Les ordinateurs, plus on s'en sert moins, moins ça a de chance de mal marcher."
Le film a été diffusé dans le cadre de la très bonne émission "l'avenir du futur" il y a... ôôôôôpfffffffffff... au moins !
Petit message aux producteurs TV : qui a les couilles de produire une émission de la même trempe ? (non, soyons vraiment sérieux deux minutes, sans les Bogdaschtroupmfs...)
Le Cancre qui rivalise enfin avec les escargots.
La maxime du mois :
"Les ordinateurs, plus on s'en sert moins, moins ça a de chance de mal marcher."
Belle surprise... c'est une adpatation très fidèle au classique de Daniel Keyes avec une certaine ampleur dans la mise en scène et la musique. On reconnait bien Genève et Carouge (pour ceux qui connaissent), les 2 acteurs principaux sont formidables, petit bémol sur l'acteur qui joue le Pr. Némur que j'ai trouvé bien trop théâtral. Ca reste un téléfilm avec tout ce que ça comporte de restrictions mais l'émotion est belle et bien présente à tous les niveaux et surtout à celui des acteurs qui ont fait un très beau travail.
Petit regrêt : dommage que les scénaristes aient occulté la très belle partie du livre ou Charles se rends compte de sa régression et se prépare à redevenir ce qu'il était...
Donc, un joli film, une belle adaptation, de bons acteurs, de l'émotion... un très bon (télé)film
Plisken a écrit :Enfin vu
Petit regrêt : dommage que les scénaristes aient occulté la très belle partie du livre ou Charles se rends compte de sa régression et se prépare à redevenir ce qu'il était...
Gnnéééééééééé ? Un des moments clef du livre... C'est bien dommage...
Le Cancre qui rivalise enfin avec les escargots.
La maxime du mois :
"Les ordinateurs, plus on s'en sert moins, moins ça a de chance de mal marcher."
Bon, ça vient de finir. Je ne connais pas du tout le roman à l'origine. Mais j'ai franchement été touché par cette belle (et triste) histoire. J'ai littérallement été transporté par les interprètes : un très bon Julien Boisselier et une très jolie/craquante/superbe Hélène de Fougerolles.
J'ai failli verser ma larme à la fin, c'est dire.
La réalisation est plutôt bonne pour un tvfilm (suisse en plus ), ce qui ne gache rien.
Bref, une belle réussite. Il en faudrait plus des comme ça.
Je suis encore tout retourné par la fin. Un vrai beau film.
Idem, j'ai beaucoup aimé. N'ayant pas lu le roman, je ne peux pas faire de comparaison, mais je trouve que le thème est bien exploité. On ressent le trouble du personnage dans son évolution, puis dans son désarroi d'avoir évolué, comme un enfant qui aurait grandi trop vite, mas sans avoir acquis l'expérience de cette maturation. Au départ, être sensible, et uniquement sensible, Charles n'est plus qu'intelligent. Et il en souffre dans son rapport à l'autre, avant de souffrir à l'idée de sa future dégénérescence.
L'explication du titre, à la fin, est une image forte.
Un excellent téléfilm très bien servi par ses acteurs.
Je ne me souviens que d'une autre tentative française d'adaptation TV d'un ouvrage de SF : Le Furet dans le poulailler, d'après Jean-Pierre Andrevon, avec Marine Delterme. Je l'avais trouvé assez réussi, mais je crois savoir qu'Andrevon ne l'avait pas du tout apprécié.