C'est par le biais du récit d'aventures que Boorman renoue avec un des themes qui lui est cher, celui du choc des cultures.
Le jeune Tommy, 7 ans, disparait un jour dans la foret amazonienne enlevé par des indiens alors que son père supervise la construction d'un barage dans la jungle. Les années passent et 10 ans plus tard il repart dans la foret où un prêtre l'oriente vers la tribu des Invisibles. Il est fait prisonnier par la tribu des Feroces, ennemis jurés des Invisibles. Il parvient à s'enfuir et trouve refuge chez les Invisibles où il découvre son fils devenu un de leurs membres. L'adolescent refuse de revenir vers la civilisation. Le massacre du village par les Feroces va bouleverser le destin du père et du fils..
La foret d'emeraude est avant tout un grand film d'aventures, de trés haut niveau, plastiquement superbe, un véritable voyage au coeur de la foret amazonienne, féerie verte toute empreinte de rêve mais aussi de magie et de mysticisme.
Boorman filme comme jamais la dramatqiue progression de son hsitoire où se perdent et se retrouvent des personnages dessinés avec une profonde intelligence.
Tres vite, le film prend la forme d'un véritable voyage initiatique où l'entepreneur au coeur de cette tribu va découvrir les veritables valeurs de la vie et son sens profond, celui de son activité et donc de la notion de civilisation et de culture.
Nou sommes en présence d'une longue reflexion philospphique mettant en opposition notre culture et notre société dite civilisée et celle de cette tribu d'indiens qui n'a pour seule croyance que celle de la Nature.
C'est également un voyage au coeur du shamanisme et de la magie, une découverte de soi même et de son âme, de nos pouvoirs, ceux qui dispensent l'Homme de toute arme, le pouvoir et l'esprit de la Nature, ceux depuis longtemps oubliés de notre société.
En cela les scénes de shamanisme et de transe où Tommy devenu Tomme se transforme en ses animaux totem, l'aigle ou la panthere sont fabuleuses au même titre que l'epoustoufflante scene finale, celle des grenouilles et de la tempête ayant raison des armes à feu.
C'est aussi 2H de total dépaysement, une profonde bouffée d'air pur au coeur de la féerie verte, à la fois étouffante et magnifique avec ses oasis paradisiaques, mené par un Powers Boothe excellent et surtout SURTOUT mes aieux... le jeune CHARLEY BOORMAN
, fils de John, Charley, celeste dont la beauté n'avait d'égal que celle de cette paradisiaque foret.. Charley en pagne, sa blondeur, ses yeux bleus.. Charley, angélique vision s'ébattant nu sous les cascades cristallines, sur qui on a plus que jamais fantasmer jadis, frissonnant de désir.. La touche suprême pour ce film sublime découvert pour la 1ere fois au cinéma au Kinopanorama.. ma 1ere expérience au Kino!! Pour la 1ere fois en Z2 en DVD
Je ne trouve aucune photo de Charley tirées du film....
HEEEEEEEEEEEEEEEEEEEELP... contentons nous de cette cover.. quel ange!! Toute ma prime jeunesse qui ressurgit... Charley, Charley, Charley..
)... et qui nous avait forcé à sortir de la salle au moment où les indiens s'électrocutent sur les fils électriques parce qu'ils trouvaient ça trop violent ! 
Wow, j'étais pas content du tout, juste quand ça devenait bien ! 
j'ai donc choisit de remater la forêt d'emeraude.
