Après avoir vu l'épisode d'Argento, que dire si ce n'est qu'assurément nos réals se lâchent :
Pelts (Fourrures) est franchement, outrageusement gore !
L'histoire : Jake Feldmann, un fourreur en manque de matière première, reçoit le coup de téléphone d'un braconnier qui lui fait une offre de premier choix ; celui-ci vient de relever avec son fils les ratons-laveurs pris dans les pièges qu'il a posés parmi les ruines d'une cité perdue, sur une propriété privée, et leur fourrure est tout bonnement magnifique...
Tiré d'une nouvelle de F. Paul Wilson (notamment auteur de
La Forteresse noire et qui avait déjà signé un texte sur un thème similaire : des sacs à main élaborés à partir de peau de fœtus humains : "Foet" paru dans
Forces obscures aux éditions Naturellement, 1999), le scénario, qu'on pourrait peut-être qualifier d'un peu simpliste, nous amène à faire face à des scènes quelque peu éprouvantes (Argento vs Miike ?), telle que cette femme filmée en gros plan en train de coudre son visage, ou ce garçon réduisant sa tête en bouillie dans l'un des pièges ayant servi à capturer les... ratons-laveurs.
Clin d'oeil appuyé à
Ténèbres de par la présence au générique de John Saxon en braconnier alcoolique, et de par une scène qui en aura marqué plus d'un.
Simonetti signe la musique, avec notamment une petite ritournelle assez sympathique qui fait penser, tout comme le lieu de la cité perdue d'où proviennent les fourrures, rien moins qu'à
Simetierre - mais ça s'arrête là pour les similitudes.
Par contre, qu'on ne s'y trompe pas, l'épisode n'a absolument rien d'un giallo tel qu'il avait pu être décrit à l'initial.
Avec cet épisode, le terme générique de la série - Masters of Horror - reprend du sens et... du poil de la bête !
