Le Jeu du Diable - Lamberto Bava (1989)

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Superwonderscope
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Le Jeu du Diable - Lamberto Bava (1989)

Message par Superwonderscope »

Une jeune professeur (Alessandra Acciai) arrive dans une école exclusive dirigée par Daria Nicolodi. Elle se rend compte petit à petit que les élèves ne sont as innocents qu'ils veulent bien lelaisser entendre et qu'au contraire, il jouent à un jeu dangereux. Une élève, voire une porfesseur en serait morte auparavant. Le tout sous la bienveillance (ou l'incurie?) de la directrice. Victime d'un viol dans sa jeunesse, la jeune porfesseur se confie à un inspecteur de police alors que sa raison vacille et que sa vie semble maintenant en danger.

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Durée inhabituelle (1H42) pour un téléfilm qui rentrait dans la collection Haute Tension co-produite par la 5 et ReteItalia. (Téléfilm co-produit entre l'Italie et la France et passant sur M6 de temps à autres. (VO :Il gioko)).

Perversité des enfants à l'apparente innocence versus des adultes que personne ne veut croire. C'est un peu le monde à l'envers ici, dans ce scénario co-écrit par Bava & Roberto Gandus (déjàco-auteur de Macabro, Nero Veneziano et la Orca).

Comme à l'habitude chez Bava, la mise en scène tient au ocnfiement de chacun dans des espaces clos. le film se passe en majeure partie dans l'école ou dans les souterrains où les enfnats se complaisent à se "jouer" des adultes.

Tandis que l'intrigue emporte la jeune prof dans son délire de persécution, le scéanrio & la msie en scène abordent d emanière assez intelligente la limite de la conscience du jeu. les enfants sont certes consxient s de ce qu'ils font subir aux autres (tortures morales & physiques, privations...) mais avec ce regard ambigu sur la notion de mal qui reste assez floue. Un enfant qui en blesse un autre (ou qui tue -est-ce par accident o non?) est-il coupagble au même titre qu'un adulte? a-t-il conscience de ce qu'il fait?

Sur ce point de départ, un récit plutôt linéaire et quiréserve quelques surprises.

SPOILER

Le final demeure étrangement abouti tant les enfants resteront exempts de toute punition ou de condamnation suite aux évenements tragiques qui se seront déroulés

END SPOILERS

Un TVfilm de bonne facture (jolie photo soignée nocturne, petite touche de gothique) avec un petit gout de perversité qu'on ne croise plus beaucoup en ce moment, les enfants n'étant plus vraiment les héros de films oùils ne transparaissent plus comme des méchants en puissance. Il est loin, le temps des Ninos et autres Bloody Birthday.

Le + SWS :D : l'assistant réalisateur sur le film n'est autre que Ferzan Ozpetek, qui est devenu quelques 15 ans après l'un des réalisateurs les plus titrés et au succès immense en Italie (Cuore sacro, Le fati Ignoranti/tableau de famille, La Finestra di fronte, Hammam.)
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