Bill Turner, psychiatre militaire, est chargé de soigner Randi Stewart, fille du général Stewart et sœur du politicien très en vue Gordon Stewart, une jeune femme en apparence perturbée par le suicide de sa mère dans son adolescence.
L'affiche, qui n'a rien à voir avec le film :
Je ne m’en suis aperçu que très récemment et ça m’a fait un choc : Michael Dudikoff n’a plus rien tourné depuis 2002. Retraite volontaire ou forcée, si quelqu’un en sait plus …
Du coup, j’ai tenu absolument à voir son dernier film, un suspense militaire signé de son pote Sam Firstenberg, dans lequel, pour son dernier job, Michael Dudikoff ne prends aucun risque physique, se contentant de mener sa petite enquête plan plan tout en draguant au passage la fille un peu nympho (malgré elle, apprendra-t’on plus tard) du colonel de sa base. Manifestation de cette volonté de finir sa sympathique carrière sans se fatiguer ou plus généralement signe d’un goût de l’action perdu au fil des ans et des DTV fauchés, l’ex ninja blanc préfère même se laisser savater comme un malpropre dans une ruelle sans broncher et se contenter de tirer un coup de feu en l’air pour faire fuir ses assaillants (au terme d’une poursuite automobile 100% Z) plutôt que de régler les choses à grands coups de latte comme il a toujours eu l’habitude de le faire, ses adversaires étant pourtant un trio de costards-cravates anonymes de visu pas très redoutables. Un immobilisme qui constitue la seule grosse originalité du film
Présenté comme ça, le film à l’air naze. En fait, il ne l’est qu’à moitié car Sam Firsternberg a du métier et sait comment distraire son audience, en enchaînant un maximum de situations et rebondissements aussi improbables, ringards et téléphonés qu’efficaces et souvent amusants sur l’1h30 de métrage qu’on lui impose.
Enfin, si les intérieurs ont un petit côté bollywood dans la déco et les extérieurs comme un parfum de série Z made in Philippines, c’est normal : Bien que son intrigue soit censée se dérouler en Arizona, le film fut tourné en Inde.