Que voilà un film étrange. Dans le métro parisien, un jeune homme rencontre une jeune femme (Marina Pierro) dont il tombe amoureux.
Suit un dialogue emprunt du langage précieux de la poésie romantique du XVIII-XIXème siècle, dans lequel les protagonistes semblent s'apprivoiser jusqu'à ce que la belle Myriam accepte d'accorder le titre de "Seigneur" au beau sire et se soumet à ses désirs. Enfin, c'est ce que le sire pense...
Borowczyk semble particulièrement intéressé par les sujets équivoques qui voient s'entremêler l'amour et la mort et qui reprend ici, en quelque sorte, le thème de la mante religieuse...
Peu d'acteurs sont mobilisés dans ce film, qui tourne autour de quatre personnages principaux: Myriam, le bellâtre, la mystérieuse Sarah Sands (que l'on ne verra jamais) et... Paris, filmé par Borowczyk.
Cérémonie d'amour, Walerian Borowczyk (1988)
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Je pense aussi qu'hermétique est le qualificatif qui décrit le mieux ce film. Et j'avoue ne pas avoir réussi à décrypter le propos de Borowczyk.
Voulait-il illustrer l'incompatibilité entre le romantisme et la vie moderne ? L'impossibilité à laquelle fait face un "pauvre Werther" ou un Clément Marot à évoluer dans la société moderne et ses évolutions de moeurs ? Peut-être rien de tout cela... Allez savoir...
En tout cas, Marina Pierro y est toujours aussi resplendissante et le Paris de la fin des années 80 y est superbement filmé.
Voulait-il illustrer l'incompatibilité entre le romantisme et la vie moderne ? L'impossibilité à laquelle fait face un "pauvre Werther" ou un Clément Marot à évoluer dans la société moderne et ses évolutions de moeurs ? Peut-être rien de tout cela... Allez savoir...
En tout cas, Marina Pierro y est toujours aussi resplendissante et le Paris de la fin des années 80 y est superbement filmé.