Les tortues ninja découvrent que la substance qui les fait mutées est en fait un produit mis au point par le professeur Perry. Mais celui-ci est capturé par Shredder, lequel compte utuliser son invention pour créer des monstres capables de tuer nos quatre tortues...

Après le succès du premier film, New Line et Golden Harvest s'empressent de remettre le couvert, confiant cette fois la mise en scène à Michael Pressman, alors spécialiste du téléfilm à la chaîne. Le méchant Shredder, écrabouillé dans une presse hydraulique à la fin du premier film, revient avec juste quelques égratignures !

Si le premier film parvenait à imposer des personnages et un ton léger assez originaux, pas inintéressants, le second devient exactement ce qu'on peut redouter d'un tel film de cette époque. Une production pour enfants bien bêbête, avec gros monstres en caoutchoucs échappés d'un épisode des "Power rangers", gags débiles à base de rot, personnages brailleurs et irritants... Un spectacle écoeurant de mauvais gout, afligé d'une musique atroce... Toutefois, l'action est menée à un bon rythme, ce film semblant même bien plus vif que le premier.

Le summum du crétin revenant à la séquence célèbre au cours de laquelle les tortues et leurs ennemis se battent dans une boite de nuit où Vanilla Ice chante un superbe "Ninja Rap", sur lequel danse David Warner, l'homme qui ne recule devant rien pour récupérer le moindre cachet. Ce n'est pas qu'on s'ennuie en regardant "Les tortues Ninja 2", c'est juste qu'on perd son temps...
Le film existe en zone 1 chez Image, avec copie 1.85 16/9 convenable, bande-originale stéréo (d'origine) ou 5.1 (remix), sous-titres anglais seulement.
Un produit dérivé d'époque très spécial

