
Un grand moment de terreur, et le meilleur film de Bava avec Lisa et le diable !
Bava se retrouve quelque peu "entraîné" dans la mouvance des films à sketches, alors à la mode en Italie (Les monstres, Les sorcières...), mais dirige ses trois histoires seul.
L'ordre des histoires différe un peu suivant les pays, la version Italienne jusqu'à se conclure sur une note comique un peu malvenue

Le titre anglais est Black Sabbath

* Le telephone : Thriller à lisière du Giallo, mettant en scène Michèle "Angélique" Mercier dans le rôle de Rosy, belle victime d'un soir

C'est pas la grosse flippe, mais ça reste efficace. Pas vraiment violent, pas aussi coloré et ténébreux qu'un Six femmes pour l'assassin, mais bien fait, inquiétant.
* Les Wurdalaks : Histoire de vampires gothique concluant une sorte de "Trilogie" de contes horrifiques se déroulant principalement en Europe de l'Est, et constituée de Opération Peur et du Masque du démon. Boris Karloff, hirsute et livide, revient auprès de sa famille pour la vampiriser.
Splendides paysages desolés et décharnés, quelques frissons (un très jeune revenant surgissant d'outre-tombe pour venir se lamenter sous la fenêtre de la maison familiale) et une Susy Andersen magnifique

* La goutte d'eau



Plus sérieusement, je l'ai revu tout recemment et rien que le fait d'y penser le soir me donne bien du mal à dormir...impressionnant !
Appelée en pleine nuit pour la toilette mortuaire d'une voyante fraîchement décédée, une jeune femme subtilise au cadavre une bague, voyant son ouïe décupler étrangement. De retour chez elle, la voleuse entre de plein pied dans un obscure cauchemar.
L'un des plus flippant objet filmique qu'est porté Bava à l'écran, de la terreur à l'état pur...
Attendons Neo au tournant

