The Burning / Carnage de Tony Maylam (1981)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Ô la belle et grande surprise que ce CARNAGE, l'un de ces rares excellents slashers des années 80 comme on en referait hélas plus dans le cinéma aseptisé d'aujourd'hui.
Nanti d'un pitch on ne peut plus quelconque (un grand brûlé vient remettre de l'ordre dans le camp où cinq ans plus tôt il avait été victime d'une mauvaise farce en tant que moniteur) et ne s'embarrassant guère du moindre moteur cérébral (qui serait inutile, avouons-le, au bon fonctionnement du genre),
CARNAGE nous apporte tout ce que l'on est susceptible d'attendre de la part de ce genre de production, à savoir une peinture supra caricaturale d'ados écervelés afin que l'on puisse mieux apprécier le sort qui leur sera réservé par la suite, du bon gros Gore qui tache, du suspense, un rythme plus soutenu qu'à l'accoutumée, ainsi qu'un soupçon d'érotisme (aussi gentillet soit-il).
Tony Maylam se révèle un réalisateur nettement plus consciencieux que la plupart de ses peu illustres collègues de la même époque, dont Sean S. Cunningham, Steve Miner, George Mihalka ou Charles E. Sellier Jr. pour citer les plus connus d'entre eux, et met effectivemement en boîte un slasher de haut niveau.
Concernant les effets sanglants, l'on a droit a un Tom Savini - le grand maître du Gore US - au sommet de son art qui nous offre une poignée de scènes de meurtres dont le montage nerveux à l'extrême ne fait qu'en renforcer l'intense brutalité. Le dit grand brûlé, armé d'une grosse paire de cisaille, charcute ainsi du marmot à tour de bras dans une démonstration de violence graphique au réalisme bluffant; Jean Tulard, grand spécialiste es-cinéma, n'avait franchement pas les yeux dans les poches de son pantalon, lorsqu'il déclara dans son dictionnaire des réalisateurs de toute espèce à propos de la filmographie de Tony Maylam: "Un seul film marquant, mais l'un des plus sanglants du courant « Gore » américain: CARNAGE".
Les décors forestiers et fluviaux du métrage servent de prétexte à d'haletantes (et étonnantes) poursuites filmées subjectivement ou parfois littéralement caméra à l'épaule, sur une musique électronique un tantinet kitsch mais singulière, assenant un sentiment de "terreur authentique" des plus efficaces et bienvenus à l'ensemble.
CARNAGE pourrait s'imposer comme l'archétype parfait du VENDREDI 13 qu'on aurait refait en beaucoup mieux, avec une dose nettement plus conséquente de Gore, une mise en scène plus vigoureuse, ainsi qu'un tueur méchamment sadique et hideux (cf. lorsque l'on découvre son abominable faciès mutilé par les flammes vers le final), à des années-lumières de la risible Mamma Voorhees. Génialissime !
Nanti d'un pitch on ne peut plus quelconque (un grand brûlé vient remettre de l'ordre dans le camp où cinq ans plus tôt il avait été victime d'une mauvaise farce en tant que moniteur) et ne s'embarrassant guère du moindre moteur cérébral (qui serait inutile, avouons-le, au bon fonctionnement du genre),
CARNAGE nous apporte tout ce que l'on est susceptible d'attendre de la part de ce genre de production, à savoir une peinture supra caricaturale d'ados écervelés afin que l'on puisse mieux apprécier le sort qui leur sera réservé par la suite, du bon gros Gore qui tache, du suspense, un rythme plus soutenu qu'à l'accoutumée, ainsi qu'un soupçon d'érotisme (aussi gentillet soit-il).
Tony Maylam se révèle un réalisateur nettement plus consciencieux que la plupart de ses peu illustres collègues de la même époque, dont Sean S. Cunningham, Steve Miner, George Mihalka ou Charles E. Sellier Jr. pour citer les plus connus d'entre eux, et met effectivemement en boîte un slasher de haut niveau.
Concernant les effets sanglants, l'on a droit a un Tom Savini - le grand maître du Gore US - au sommet de son art qui nous offre une poignée de scènes de meurtres dont le montage nerveux à l'extrême ne fait qu'en renforcer l'intense brutalité. Le dit grand brûlé, armé d'une grosse paire de cisaille, charcute ainsi du marmot à tour de bras dans une démonstration de violence graphique au réalisme bluffant; Jean Tulard, grand spécialiste es-cinéma, n'avait franchement pas les yeux dans les poches de son pantalon, lorsqu'il déclara dans son dictionnaire des réalisateurs de toute espèce à propos de la filmographie de Tony Maylam: "Un seul film marquant, mais l'un des plus sanglants du courant « Gore » américain: CARNAGE".
Les décors forestiers et fluviaux du métrage servent de prétexte à d'haletantes (et étonnantes) poursuites filmées subjectivement ou parfois littéralement caméra à l'épaule, sur une musique électronique un tantinet kitsch mais singulière, assenant un sentiment de "terreur authentique" des plus efficaces et bienvenus à l'ensemble.
CARNAGE pourrait s'imposer comme l'archétype parfait du VENDREDI 13 qu'on aurait refait en beaucoup mieux, avec une dose nettement plus conséquente de Gore, une mise en scène plus vigoureuse, ainsi qu'un tueur méchamment sadique et hideux (cf. lorsque l'on découvre son abominable faciès mutilé par les flammes vers le final), à des années-lumières de la risible Mamma Voorhees. Génialissime !
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a noter, une copie HD est passée recement sur les ecran américain.
elle a l'air de toute splendeur
http://www.retroslashers.net/lostburninghd.htm
elle a l'air de toute splendeur
http://www.retroslashers.net/lostburninghd.htm
Tu sais ce qu'il te reste à faire!
Pour ma part, j'ai découvert ce slasher sur une VHS toute sombre et je me suis mortellement ennuyé hormis la scène de Fisher et ses doigts coupés. Le film accumule un sacré nombre de ficelles agaçantes: "qui est là? oh tu m'as fait peur Steve!"
On est loin d'un Bloody Bird.
Pour ma part, j'ai découvert ce slasher sur une VHS toute sombre et je me suis mortellement ennuyé hormis la scène de Fisher et ses doigts coupés. Le film accumule un sacré nombre de ficelles agaçantes: "qui est là? oh tu m'as fait peur Steve!"
On est loin d'un Bloody Bird.
Avis aux nouveaux forumers, il est parfaitement normal voir de santé publique d'envoyer chier manolito au moins une fois.
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