Delitto carnale - 1982- C. Canevari

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eric draven
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Delitto carnale - 1982- C. Canevari

Message par eric draven »

Apres les deux fillettes lubriques jouant à touche-pipi de Ice palace, voici de l'insatiable sale, de la goulue à vulve atomique pour kiki en feu afin de bien commencer l'année.... Une rareté giallique qu'Eric vous présente! :D

Delitto Carnale: Battue, giflée, trois fois violée, elle s'évapore!

La question venant à l'esprit devant ce porn giallo tardivement réalisé par Cesare Canevari - Bourreux SS 8) 8) - est comment des acteurs ont pu se commettre dans ce marasme sexuel, triste mort de l'erotico giallo mué porn giallo?

On cherche en vain un sens au film, à cette histoire sans queue ni tête dont le seul but est semble t'il d'étaler 85 minutes de corps nus s'ébattant et s'interchangeant dans la plus totale des libertés.

A la mort de son oncle et enfin de partager l'héritage, une femme recoit tout un groupe de personnes dans sa villa qui vont inlassablement s'aimer ou se faire violer alors qu'un mysterieux assassin rôde.

Pourquoi, comment, cela ne semble jamais interpeller Canevari. Rarement le giallo aura connu une telle insipidité mais également une telle laideur. Caméra vissée au sol, Canevari filme sans aucune imagination ni mise en scéne cette histoire soporifique dans des décors d'une repoussante agressivité visuelle rarement atteinte au cinéma.
Les jaunes vifs, rouges, oranges, bleus et verts se mélangent sans fin comme sur une palette de peintre jusqu'à l'ecoeurement dans cette villa psychédélico-moderne où on passe son temps à forniquer.

Le sexe est quant à lui tout sauf beau et excitant. Sous la caméra statique du réalisateur, il est vulgaire et sans attrait, qu'il soit saphique ou heterosexuel, simple étalage de chair laide où se croisent fellations, masturbations, frenetiques fouillages de fente et attres joyeusetés.

Et les meurtres? C'est vainement qu'on les attend. On en dénombrera un seul au poignard perpetré par l'indispensable ombre noire, absolumment ridicule, aprés une bonne heure d'attente.
On oubliera aussi la disparition d'une protagoniste en cours de route, la toujours aussi bovine Dirce Funari s'évaporant sans raison en fin de bande.

Reconnaissons à Delitto carnale l'avantage de nous offrir un peu de piment lors des trois viols brutaux dont la Funari est victime.
Une fois de plus, elle retrouve son rôle d'eternelle violée, trois beaux viols cette fois par un amant un peu sauvage à qui, sotte qu'elle est, elle se refuse.
Giflée à tour de bras, battue, violemment rossée, elle subira enfin à grands renforts de cris l'ultime outrage pour notre plus grand plaisir :D .
Scene que Canevari repetera deux fois car si l'ennui grandit au fil des minutes, le coquin scenario voulut que le QI de la Funari ne s'elève comme d'habitude guère plus puisqu'elle continue à se refuser à lui, la sotte.. Rebelotte donc pour 2 autres viols dont un à quatre mains! :lol: Petit régal qui fait ouvrir l'oeil du petit spectateur pervers :D

Quant au final, merci Shakespeare de nous dévoiler l'identité du tueur, une des fins les plus absurdes et décevantes que le genre ait connu. On croit rêver. Canevari se débarrasse de sa pseudo-intrigue en deux minutes montre en main, d'autant plus abrupte qu'il n'y a pas de générique. Mais il est vrai qu'il est dur de se débarasser d'une intrigue quand il n'y en a pas!! :lol:

Hormis la présence de la Funari, Delitto carnale justifie sa vision pour deux raisons:

-la présence du divin Marc Porel qui vit là son dernier rôle avant de mourir quelques mois plus tard.
Toute l'horreur du film vient peut être de là. Marc, plus amaigri que jamais, y apparait fatigué, absent, véritable ombre de lui même, forniquant à tout va.
Les admirateurs d'un des plus beaux acteurs d'alors auront l'eau à la bouche en imaginant Marc dans ce porn giallo, salivant devant son corps nu en plein action. Mais la deception est à l'honneur dans la version originale. Si on peut admirer Marc nu à volonté, aucune scene de penetration ni de vision aussi furtive soit elle de son kiki :cry: si gentillement apercu dans Caresses bourgeoises de Visconti. On se contentera de son allechant fessier et sa généreuse raie!

-La 2eme raison est la présence de la Pozzi, future star du X ici encore inconnue, la Pozzi déchainée enfourchant tout ce qui porte objet à plaisir, secouant ses enormes seins en rythme. :? Beuh!!
Le film ressortira d'ailleurs sous le titre La pantera bionda, Canevari ayant retourné d'autres scenes X avec elle, la plupart n'ayant aucun rapport avec le film afin d'exploiter le succés de la Pozzi devenue Star.

Aux cotés de Marc, hormis la Funari et la grassouillette Pozzi, un echantillon de goulues première classe, de la vraie sale atomique à vous exploser le champignon nucleaire, la Otero en tête, une rousse en plus :? , de la bonne rousse flamboyante à triple levre inferieure avec langue à bout chercheur adorant les bouts tout aussi chercheurs :lol:, une rousse d'une vulgarité stratosphèrique dont la chevelure se fond dans le orange fluo des murs et les levres rouge ecarlate au rouge fluo des lampes. Un bel elément de décor en somme qu'on teindra vite avant d'eteindre!! :lol:

Demain Eric vous dit tout sur les differentes versions hard qui existent, les ressorties et les commentaires dépités de la Magnolfi, alors épouse de Marc!!

Le corbeau qui adore les delits de chair!!
8)
Modifié en dernier par eric draven le lun. janv. 08, 2007 9:54 pm, modifié 2 fois.
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eric draven
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Message par eric draven »

Delitto carnale, inédit sous nos cieux, fut longtemps une rareté italienne assez dure à trouver. Aucun DVD pour l'instant à ma connaissance mais de belles réeditions VHS surtout la KineoVideo, à l'image parfaite.

Il existe plusieurs versions du film: une d'env. 85 mn qui correspond au metrage original que tourna Canevari en 82, version sans plan hard.

Le film est ressorti 1 ou 2 ans plus tard suite a la consécration de la Pozzi devenue entre temps la star n°1 du X italien. Canevari tourna donc des scenes additionelles avec elle, des scenes hard cette fois n'ayant aucun rapport avec le film, rajoutant également des plans X venant d'autres de ses films.. ce qui rend le film encore plus incomprehensible, celui ci perdant le peu de sens qu'il avait.
Le film ressortira donc sous le titre LA PANTERA BIONDA avec un metrage d'environ 95 mn.

Le film existe aussi avec un autre montage X sous le titre LA TENTAZIONE, version hard de 74mn.

Une version US sous le titre Sensual murder mais aucune précision dessus.

Si Delitto carnale fut trés vite jeté aux oubliettes, cette nouvelle version connaitra un beau succés uniquement pour la Pozzi en pleine action, la Pozzi qui mourra quelque temps plus tard d'un cancer de la gorge.

On ne présente plus la Funari ici en fin de carrière.. starlette de d'Amato dévouée aux roles d'eternelle violée et mangeuse de diarrhée dans Blue movie.

Quant au divin Marc Porel plus maigre que jamais, absent, vide, ce fut là son dernier film puisqu'il mourra d'une overdose quelques mois plus tard.
Un bien triste chant du cygne pour celui qu'on apellait P'tit Marco :cry:
Les plans hard de Marc dans la version X sont des inserts en ce qui le concerne.. à la grande tristesse des fans.

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La Magnolfi, son épouse d'alors dira lors d'une interview: Si Marc avait eu encore toute sa tête, jamais il ne serait commis dans un tel film. Pour lui plus rien n'avait d'importance, apres ses années d'auto-destruction, il passait son temps à errer, n'attendant plus qu'une chose: que la mort l'emporte. :cry:

Image

Le tragique destin de marc Porel c'est ici:

http://www.zonebis.com/ZB_mainBoard.php?idComment=41

Le parcours de la Funari:

http://www.zonebis.com/ZB_mainBoard.php?idComment=107
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Message par eric draven »

Une autre petite jaquette du film....

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Et la Pozzi pour les amateurs...

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