
Delitto Carnale: Battue, giflée, trois fois violée, elle s'évapore!
La question venant à l'esprit devant ce porn giallo tardivement réalisé par Cesare Canevari - Bourreux SS


On cherche en vain un sens au film, à cette histoire sans queue ni tête dont le seul but est semble t'il d'étaler 85 minutes de corps nus s'ébattant et s'interchangeant dans la plus totale des libertés.
A la mort de son oncle et enfin de partager l'héritage, une femme recoit tout un groupe de personnes dans sa villa qui vont inlassablement s'aimer ou se faire violer alors qu'un mysterieux assassin rôde.
Pourquoi, comment, cela ne semble jamais interpeller Canevari. Rarement le giallo aura connu une telle insipidité mais également une telle laideur. Caméra vissée au sol, Canevari filme sans aucune imagination ni mise en scéne cette histoire soporifique dans des décors d'une repoussante agressivité visuelle rarement atteinte au cinéma.
Les jaunes vifs, rouges, oranges, bleus et verts se mélangent sans fin comme sur une palette de peintre jusqu'à l'ecoeurement dans cette villa psychédélico-moderne où on passe son temps à forniquer.
Le sexe est quant à lui tout sauf beau et excitant. Sous la caméra statique du réalisateur, il est vulgaire et sans attrait, qu'il soit saphique ou heterosexuel, simple étalage de chair laide où se croisent fellations, masturbations, frenetiques fouillages de fente et attres joyeusetés.
Et les meurtres? C'est vainement qu'on les attend. On en dénombrera un seul au poignard perpetré par l'indispensable ombre noire, absolumment ridicule, aprés une bonne heure d'attente.
On oubliera aussi la disparition d'une protagoniste en cours de route, la toujours aussi bovine Dirce Funari s'évaporant sans raison en fin de bande.
Reconnaissons à Delitto carnale l'avantage de nous offrir un peu de piment lors des trois viols brutaux dont la Funari est victime.
Une fois de plus, elle retrouve son rôle d'eternelle violée, trois beaux viols cette fois par un amant un peu sauvage à qui, sotte qu'elle est, elle se refuse.
Giflée à tour de bras, battue, violemment rossée, elle subira enfin à grands renforts de cris l'ultime outrage pour notre plus grand plaisir

Scene que Canevari repetera deux fois car si l'ennui grandit au fil des minutes, le coquin scenario voulut que le QI de la Funari ne s'elève comme d'habitude guère plus puisqu'elle continue à se refuser à lui, la sotte.. Rebelotte donc pour 2 autres viols dont un à quatre mains!


Quant au final, merci Shakespeare de nous dévoiler l'identité du tueur, une des fins les plus absurdes et décevantes que le genre ait connu. On croit rêver. Canevari se débarrasse de sa pseudo-intrigue en deux minutes montre en main, d'autant plus abrupte qu'il n'y a pas de générique. Mais il est vrai qu'il est dur de se débarasser d'une intrigue quand il n'y en a pas!!

Hormis la présence de la Funari, Delitto carnale justifie sa vision pour deux raisons:
-la présence du divin Marc Porel qui vit là son dernier rôle avant de mourir quelques mois plus tard.
Toute l'horreur du film vient peut être de là. Marc, plus amaigri que jamais, y apparait fatigué, absent, véritable ombre de lui même, forniquant à tout va.
Les admirateurs d'un des plus beaux acteurs d'alors auront l'eau à la bouche en imaginant Marc dans ce porn giallo, salivant devant son corps nu en plein action. Mais la deception est à l'honneur dans la version originale. Si on peut admirer Marc nu à volonté, aucune scene de penetration ni de vision aussi furtive soit elle de son kiki

-La 2eme raison est la présence de la Pozzi, future star du X ici encore inconnue, la Pozzi déchainée enfourchant tout ce qui porte objet à plaisir, secouant ses enormes seins en rythme.

Le film ressortira d'ailleurs sous le titre La pantera bionda, Canevari ayant retourné d'autres scenes X avec elle, la plupart n'ayant aucun rapport avec le film afin d'exploiter le succés de la Pozzi devenue Star.
Aux cotés de Marc, hormis la Funari et la grassouillette Pozzi, un echantillon de goulues première classe, de la vraie sale atomique à vous exploser le champignon nucleaire, la Otero en tête, une rousse en plus



Demain Eric vous dit tout sur les differentes versions hard qui existent, les ressorties et les commentaires dépités de la Magnolfi, alors épouse de Marc!!
Le corbeau qui adore les delits de chair!!
