Les 3 jours du Condor Ed. Collector - Sydney Pollack (1975)

[Prodigy]

Ca sort chez Studio Canal le 7 septembre 2004, édition remasterisée haute définition, qu'ils disent, avec BA, filmos, affiches, photos, "A propos du Condor" (28') et un entretien de 52 minutes avec Sydney Pollack.

Le visuel :



(haute res : http://www.resetmag.com/images/info/7034/Gcondor.jpg)

Je trouve la jaquette assez moche, mais je suis content quand même !

[Jérôme]

c'est déjà sorti dans la collection série noire chez Studio Canal en février 2004



cette nouvelle édition (la 3ème en France !) ajoute l'itw de Pollack, l'autre doc était déjà sur le Série Noire.

Pour ma part, j'ai le TF1 Video dont l'image est superbe. Normal, le master venait déjà de Canal

[comte vonkrolock]

Revu encore une fois sur le Br éditer par Studio Canal si le début ne brille pas en HD c'est plutôt flou par la suite une fois les crédits terminés le ton est donné. Une définition juste ainsi que des couleurs clair offre un rendu haut de gamme

Quant au film je ne l'avais pas revu depuis l'édition Série Noire de C+. Aujourd'hui il n'a rien perdu de sa superbe, comme le signale le fasicule qui accompagne le Br un thriller d'espionnage doit soigneusement saupoudrer la part de menace et d'émotion. Et s'est bien ce qui différencie se film de Sydney Pollack de ces nombreux concurants, copier mais rarement égaler. Même la scène de sexe trouve une justification alors qu'il y a quelques années je trouvais que ce passage entre Robert Redford et Faye Dunaway était la faiblesse du film.
Redford y campe un condor à Juste titre méthodique/calculateur, et cette séquence est le moment d'illustrer le retrait de son masque d'espion au profit de l'être humain avec ces doutes et faiblesse.

Max Von Sydow offre au méchant de la profondeur et du mystère, on est loin des tueurs sans âmes qui parsème trop souvent ce genre. Il représente à la fois la mort qui pèse sur le héros mais il est aussi son double, son équivalent. Dans le sens il n'est qu'une des pièces de l'échiquier sur lequel se joue l'existence de ces agents du gouvernement.

Bref un film complet qui garde 30 ans après une vraie modernité dans son propos. Ici point de guerre froide ça va bien au-delà. C'est bien une guerre économique souterraine et invisible.