La reunion d'anciens élèves du lycée Borden est perturbée par un psychopathe habillé en tenue d'écolière et portant un sac en papier sur la tête...
Gros délire du style 'Y-a-t-il?...', méconnu mais très fun.
sorti en Z2 vo sans titres pour le moment.
Outre une vocation comique (et donc distrayante), la parodie met en exergue, pour ne pas dire critique, l'idéologie proposée implicitement par l'oeuvre initiale. Ainsi chaque protagoniste de "Y-a-t-il un pilote dans l'avion" représente-il un genre de films particulier et en cela certaines valeurs morales (politiques, sociologiques, religieuses ou philosophiques) précises. Tournées en dérision, ces figures servent une dénonciation plus large d'une idée et de sa représentation artistique traditionnelle. Les maintes déboires de l'ancien aviateur et de la belle hôtesse déconstruisent judicieusement la "love story hollywoodienne" pour rire d'un romantisme "cul-cul" (et tout ce que dernier implique) et du cinéma qui s'est évertué à populariser cette conception du rapport amoureux. On pourrait effectuer un "analyse" équivalente pour tous les personnages et pour beaucoup d'autres fictions (Hot Shot, Hamburger Film Sandwich, Le Bal des vampires...). En revanche, certaines parodies se contentent de ridiculiser certaines scènes, épisodes ou genres de cinéma. Je ne ris pas, c'est affligeant (genre Scary...)
Je crois que tu fais erreur en prenant comme exemple Y a-t-il un pilote...
Y a-t-il un pilote dans l'avion? décalque "Zero Hour!" comme "Scary Movie 4" décalque "La Guerre des Mondes, rien de plus. Il se trouve qu'effectivement "Zero Hour!" est un piètre film qui reprend tous les poncifs du genre, mais c'est plus un concours de circonstance qu'un choix artistique. La seule idée vraiment consciente concerne le traitement des enfants, très choyés dans les films Hollywoodiens, et que Zucker voulait renverser cette valeur, en maltraitant ces enfants.
Par contre les "Naked Gun" parodient un genre à part entière avant d'y inscruster des cibles précises, la série policière des 50's.
Mais rien de sociologique ou de politique là dedans. Les ZAZ se sont toujours défendus de faire de la satire et expliquent bien que leurs films n'ont aucun autre but que de faire rire.
Je ne prends pas vraiment la tête mais ai simplement tenté de comprendre la raison pour laquelle certains films ont provoqué le rire (chez moi, évidemment) et d'autres pas du tout. Les reflexions ou questions postées ici s'établissent toujours a posteriori (heureusement). Je ressens d'abord le film. Concernant les parodies, le fait que Scary movies (entre autres) m'ai laissée froide reste une source de frustration (être dans une salle où tout le monde s'esclaffe sans pouvoir prendre part à l'enthousiasme, bof). D'où le poste précédant. Quant au ZAZ et la volonté des réal: les valeurs remises en cause relèvent d'un imaginaire collectif qui, par définition, imprègne l'art (comme représentation ) de façon inconsciente. Il est donc fort naturelle que leur déconstruction - et non destruction - (le terme employé "critique" était, je l'avoue, inadéquate) ne soit pas revendiquée par les auteurs.
Un première dans l'histoire de la parodie "à la ZAZ", un téléfilm intitulé "Not Another High School Show", par un des trois scenaristes de "Not Another Teen Movie", Mike Bender.
A parody of popular teen TV dramas such as "Beverly Hills, 90210," "Dawson's Creek" and "Laguna Beach."
