Vétéran de la Guerre du Golfe, Jim Davis a été profondément marqué par l'horreur des combats. A bout de ressources, il attend d'être appelé au sein de la police de Los Angeles, où un poste lui avait été promis. Si seulement il avait un boulot, il retrouverait son équilibre et sa vie aurait à nouveau un sens.
Jim n'a qu'un seul réconfort au milieu de cette galère : son meilleur copain, Mike, également chômeur. Jim offre à Mike de l'aider à trouver un job, mais leur quête prend rapidement des allures de virée infernale dans les rues chaudes de South Central.
Après avoir vu se refermer devant lui les portes du L. A. P. D., Jim accepte de travailler pour les services de la Sécurité du Territoire. Ses virées avec Jim dans les bas quartiers deviennent de plus en plus violentes et dramatiques. Une nouvelle guerre commence...
Bad Times (ou Harsh Times ) est sorti hier. L'histoire ne semble pas etre le point fort du film vu que le realisateur est ici en terrain connu vu que David Ayer à deja ecrit les scenarios de Training Day et Dark Blue et qu'il signe sa premiere realisation avec ce film, mais c'est surtout la perf. de Christian Bale qui semble impressionner.
Je pense aller le voir ce week-end. Jusque là je n'ai lu que du bon sur ce film...
Une fois de plus Christian Bale tient une bonne partie du film sur ses epaules mais ne fait pas pour autant de l'ombre aux autres acteurs qui sont tous tres bons.
Meme si Ayer n'invente rien. Il arrive quand meme à nous accrocher avec cette histoire d'amitié. Et la derniere demi-heure vaut franchement le coup d'oeil !
Mouai, mouai, mouai... on est quand même bien loin de Bad lieutenant.
Je crois qu'on est quand même plus du côté d'un training day ou d'un Dirty.
C'est pas mal mais il manque quelque chose.
Les relations avec leurs femmes respectives font quand même assez toc par exemple.
Ni un film d'action, ni vraiment un drame psychologique, ni vraiment un polar. Bizarre...
Grâce au talent de Bale on suit l'histoire sans trop d'ennui mais c'est quand même très plat et pas franchement passionnant. Hormis le prologue malsain et la scène finale en voiture, très bien conçue, le reste ne risque pas de rester en mémoire.
Excellent en effet, récuperer par hasard dans les occass surtout pour sa tête d'affiche qui rassure, et finalement Christian Bale nous refait le coup du psycho façon American Psycho un veritable acteur Chameleon impeccable comme d'hab.
Modifié en dernier par comte vonkrolock le jeu. nov. 27, 2008 4:36 pm, modifié 1 fois.
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con. Snake Plisken Escape from NY
Comme toujours on a tendance à négliger un film parce que le scénario est linéaire ou que le réalisateur n'en fait pas cinq tonnes, ni dans l'explosion d'hémoglobine dans les effets caméras en tout genre. Comme sur le cas Collateral ou pendant un moment le principale reproche qu'on faisait au film c'était la pauvreté de son scénar, sans se rendre compte que bien entendu ici le scénar est un support à raconté une histoire que porteront les acteurs et rien de plus. Que ce film reposera sur son interprétation et non le bon génie du scénariste. D'un autre côté ici Ayer était tranquille, puisque c'est son bébé de bout en bout... et évidemment celui de Bale. Bale tout en muscle et tout en nerf, un arc bouté sur un genre de prise électrique qu'on a pas envie de voir disjoncter. Bale bombe à retardement on connait, on a vu American Psycho, mais cette fois le personnage n'est pas un dingue au même sens. C'est donc un type qui ne dort plus parce que la mort est devenu sa sale copine, parce qu'il y a prit un pied phénoménale et que ça lui arraché le coeur aussi. Donc pas un monobloque mais un être profondément triste et seul, un bloc de rage a qui on a arraché l'âme et qui rêve sans doute d'aller jusqu'au bout pour en finir. Le film en soit est plus dur, plus âpre, avec ce qu'il suggère que avec ce qu'il montre. A quelque détail prêt, un couteau sortit comme si de rien n'était, assortit d'un masque de carnaval, une façon de se poser et de sourire en pleine fusillade, et cette constante du personnage de Bale, malin, caméléon, sensible et en même temps bombe ambulante. Ici il suffit de le voir faire sa déclaration au Mexique quand il annonce à ses potes ce qu'il va faire bientôt pour saisir toute la rage et les larmes mélangées qui déchirent cet homme, et aussi son absolue froideur qui n'est même pas une fanfaronnade... peut-être pense t-il qu'il est foutu, peut-être est-il devenu fou déjà (c'est ce qui est sous-entendu) peu importe, il y a une vérité là qu'aucun effet ne peut saisir et qui appartient au très gentleman Bale. Pour moi c'est la seconde fois depuis Collateral que je vois cette proximité des acteurs avec les sujets qu'ils incarnent. La perfection du jeu de Bale comme celle de Cruise hier donne toute l'ampleur toute la vérité à deux personnages qui aurait pu être cousin. Des tueurs d'élite déchirés de solitude et assez curieusement cela rejoint également le Rambo du 4ème opus, tout ces personnage ont en commun d'avoir quitté le commun des humains pour s'exprimer par et dans la violence. Tous sont aussi solitaires, aussi cassés et aussi hermétiques et chacun parlent à sa façon du mal qu'on nous fait, de la souffrance et de la sauvagerie et sans doute tout cela vient sans doute de l'Irak et de ses conséquences sur une génération d'homme (et celle qui a précédé avec le Vietnam) Comme si l'amérique remettait enfin un de ses statut héroïque, celui qui tient tous les films d'actions : à savoir l'idée qu'on est un homme qu'à partit du moment où on en a tué un autre. Bad Times nous dit précisément le contraire, tout comme Rambo ou Collateral avant.
Un film magnifique sur une âme magnifique qu'on ne peut comprendre finalement que quand celle ci est peulée au sens propre...
Se faire traiter de con par des imbéciles est un plaisir de gourmet.
"Les anglais sont timides, charmants et monotones. Un peu comme du veau de choix dans une assiette à fleurs."
Alexandre Vialatte
Superbe texte dog, je dois dire que c'est ton écrit qui m'a décidé définitivement à acheter le film au détour d'un bac à solde ( l'autre raison c'est christian bale bien entendu).
Et j'ai beaucoup aimé, un film accrocheur et touchant. Du coup j'ai décidé de pondre un petit quelquechose dessus, moi aussi : http://d00dz.net/blog/2008/11/bad-times-whos-bad/
Merci même si je ne te rejoins pas toujours. C'est vrai que l'effet "folie" est un peu démonstratif et Ayer n'a pas le même pouvoir visuel que Mann dont l'idée était la même, filmer L.A. Surtout quand il livre dans le bonus les défauts d'une caméra qui ne filme pas à hauteur réel. Mais c'est vrai aussi que sans Freddy Rodriguez, le jeu de Bale serait impossible. J'ai le film et je le regarde à loisir, ce qui m'a frappé c'est son attitude (à Bale) quand par exemple il reçoit le coup de fil qui l'engage, j'ai revu des potes et je me suis vu aussi... sauf qu'évidemment ce n'est pas pour les mêmes raisons (sauf pour certain pote). si l'intro n'est pas formidablement filmé elle a au fond un aspect parfaitement malsain (l'Ipod, le masque) qui suggère la folie plus qu'elle ne la démontre. Autre chose, ce "cruise" avec Rodriguez est tellement vrai qu'à nouveau sans être de L.A, on se reconnait. Mais au fond ce sont des affaires de gestuel qui m'ont le plus frappé, par exemple quand Davis observe la fusillade dans la rue, il est cool, dans son élément, et quand il observe, c'est avec un genre de jubilation professionel, comme s'il calculait déjà les chances de survie de la victime. C'est à ce genre de petit truc qu'on reconnait un magistral acteur et un réal qui lui fait confiance.
Se faire traiter de con par des imbéciles est un plaisir de gourmet.
"Les anglais sont timides, charmants et monotones. Un peu comme du veau de choix dans une assiette à fleurs."
Alexandre Vialatte
J'ai beaucoup aimé. Comme l'a mentionné Rusty James, ce n'est ni un film d'action, ni vraiment un drame psychologique, ni vraiment un polar, bien que c'est de ce dernier genre qu'il se rapproche le plus. Il refuse finalement de se laisser cataloguer dans un genre bien spécifique et c'est l'une de ses forces. Cette oeuvre brasse plusieurs thèmes intéressants, dont l'amitié et les traumatismes liés à la guerre en Irak. Christian Bale livre une excellente performance et on le sent très impliqué. Freddy Rodriguez a un jeu beaucoup plus sobre, mais c'est son rôle qui l'exige. Les deux acteurs forment un duo qui fonctionne très bien, le jeu plus exubérant de Bale étant contrebalancé par celui de Rodriguez. Eva Longoria, que l'on voit finalement assez peu, est très bien aussi.
Le film a certains aspects du road movie également, même si les protagonistes ne parcourent pas de très longues distances, on suit tout de même leur errance à travers la banlieue de Los Angeles. Et c'est bien d'errance dont il est question ici, surtout celle de Bale dont le destin semble scellé dès les premières images du film. Le portrait qui est livré ici de cet ex soldat dont les horizons sont limités (et il le sait) est glaçant et je n'ai pas pu m'empêcher de penser à ces interviews de véritables soldats en Irak dans Fahrenheit 9/11.
Un film à découvrir, une trs bonne surprise pour ma part.
"Suicides, assassinations, mad bombers, Mafia hitmen, automobile smash-ups: The Death Hour. A great Sunday night show for the whole family. It'd wipe that fuckin' Disney right off the air."
Pas aimé du tout pour ma part... Vu l'an dernier, et déjà quasiment aucun souvenir DVD revendu dans la foulée... J'avais trouvé ça louuuuuuuuurd, Bale à baffer, le tout sans grand interet... Quelques moments surnageaient un peu du truc, mais j'ai vraiment un souvenir pénible de mon visionnage....
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
