Grande Ecole nous plonge dans le milieu de l'Elite, la jeunesse dorée de la France d'en haut à travers 3 personnages tous plus irritant les uns que les autres, Louis-Arnaud


Grande école ne nous épargne aucun cliché: vestiaire, douche, vol de sous-vetement et sniffage, oeillade et l'inévitable rencontre-qui-change-tout en la personne d'un jeune beur.
User de clichés n'est pas un crime en soi et peut être chic si on le fait avec talent ce que n'a pas Robert Salis.
Tout dans le film est laid, des décors aux personnages et le clinquant de la bonne bourgeoisie ne brille plus qu'un d'un feu fort terne sous sa camera.
Il use et abuse de la caricature la plus grossière, ses personnages inspirent soit l'indifference soit l'irritation d'autant plus que tout sonne faux y compris le jeu de comédiens qui ne croient pas une seule seconde à leur role, le coming out de Paul valant son pesant de ridicule, non pas de cacahuetes mais de coucougnettes dira t'on ici


La mise en scene ronronne, devient lourde, les dialogues sonnent creux, on pouffe de rire ou de dépit. Quant aux scénes de sexe qu'on attend verge en main

Sa caméra se fixe à terre, léche les corps sous les douches, s'attarde bêtement sur des kikis en gros plans, les regards virils... le désir est provoqué par un sous-vetement, un caleçon ridicule gisant au sol

L'erotisme chez Salis est aussi excitant qu'un strip de Benjamin Castaldi c'est à dire pachydermique et inexistant tant il est dénué de toute sensualité et passion, termes inconnus chez le réalisateur.
C'est visuellement laid comme les longues scénes d'amour entre Paul et le jeune beur, refletées à l'infini par mille miroirs, kaleidoscope de corps enlacés et de kiki mous.
Salis se veut esthète et onirique, il est ridicule et hideux à faire peur comme le final qui donne le coup de grâce. On evitera de parler des pouffiasses, exasperantes, futures bourges coincées et intellos.
Comble de la disgrace, même l'Ozonesque Selim Kechiouche ne parvient jamais à être erotique.

Le desormais grassouillet Gregory Baquet qu'on a enlaidi à souhait en le teignant en blond platine est elephantesque dans son jeu et n'a jamais si mal joué si un jour il a un tant soit peu su jouer.
Ceux qui un jour revèrent de le voir se déshabiller et apparaitre en tenue d'Adam alors qu'il n'était qu'un jeune et bel acteur débutant il y a bien 10 ans







Arthur Jugnot jamais nu par contre




Quant à Jocelyn Quivrin, seul Robinson Crusoe pourrait peut être ressentir un certain trouble face à son visage ingrat de politico-academicien intello, futur rond de cuir dormant en costume cravate.

Pompeux, prétentieux, lourd, caricatural, laid, le fond du panier du cinéma gay français!!