Synopsis Nagisa, jeune actrice, decroche le rôle titre dans un film reconstituant un fait divers s'étant produit il y a un peu plus de 20 ans. "Alors qu'il était en vacances avec sa famille dans un grand hôtel, un scientifique, père de famille, a trucidé ses enfants ainsi que 9 employés de l'hôtel tout en filmant ses crimes avec sa caméra 8mm."
Un réalisateur décide de mettre cette sordide affaire en image. Nagisa, sélectionnée durant un casting, commence à avoir d'étrange vision dès la première lecture du script...
Encore un film avec des gosses aux cheveux noirs mais... propres. Bonne histoire classique et populaire de fantômes, très belle actrice et jolie scène bien dérangeante lors des meurtres filmés à la première personne caméra 8mm. Bref, pas trop mal...
Insupportablement chiant.
Shimizu continue sur sa lancée et insiste comme un malade pour nous casser les couilles de plus belle. Après l'indigeste THE GRUDGE et le chiantissime MAREBITO voici l'insupportable RINNE.
Mais pendez-le!!!
Une enorme merde qui se pense intelligente avec sa mise en abime vue mille fois et son discours poseur sur le statut de realisateur. Chiant comme c'est pas permis, aussi nerveux qu'un escargot sous morphine, bien pire que les autres films de Shimizu... D'ailleurs c'est fabuleux comme un rythme à 7 films par jour peut te faire supporter le Grudge americain sans probleme.
Le film sort en salles le 22 août 2007 et c'est plutôt sympa. La réalisation est soignée, les apparitions de spectres/morts vivants nombreuses, jolie musique qui crée une belle ambiance macabre et la structure narrative éclatée est beaucoup plus acceptable que dans les Grudge (US et Japonais)
Le meilleur film du cinéaste.
Je suis d'accord avec le Creep pour constater que ce film est sans conteste le meilleur Shimizu est être arrivé sur nos rivages français. Après un début un peu rébarbatif, on retrouve le cinéaste bien plus en forme que dans le prétentieux-foireux "Marebito". On part d'une histoire fantastique de fantôme et de réincarnation des plus classiques, assumée de façon carrée, sans grâce, mais avec une vraie volonté d'efficacité dans le gout de l'effet horrifique. Le film bascule insensiblement dans une plongée dans la schizophrénie - perte de repère entre la réalité, la fiction, le passé, etc. - de plus en plus intense et vertigineuse, ;certains moments (les fantomes dans la ville) évoquant presque une petite touche fulciesque - le film se réclame aussi d'"Opération Peur" d'ailleurs. Assez étonnante cette hybridation nippo-italienne ! Maintenant, cela reste di Shimizu : c'est à dire un film tellement "premier degré" qu'il en frise parfois le ridicule ; et au déroulement bien chaotique... Mais du cinéma de terreur très honorable, qui mérite d'être sorti de la masse des innombrables films de fantômes asiatique post-"Ring".
"Réincarnation" est sorti en exclusivité cette semaine au MK2 Biblio, placement - suicidaire ! - dans la grande salle B, pratiquement vide hier pour la séance de 22h...