INLAND EMPIRE [David Lynch, 2005]
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
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Je pense que tu as fait un blocage avec le grain et la texture de la DV, comme beaucoup d'autres fans de Lynch qui regrettent la disparition du côté "glamour". Perso, c'est justement ce que j'ai adoré, ce côté granuleux, malaisant, oppressant... Ca colle mieux avec la logique du cauchemar. L'utilisation du flou est géniale. La DV permet à Lynch de se sentir beaucoup plus libre en tant que créateur.
Concernant le retournement de veste des critiques, cela m'indiffère totalement, et encore il n'est pas prouvé qu'il s'agisse des mêmes personnes....
Non, vraiment, faut arrêter de croire que le film est raté. C'est juste une proposition de cinéma totalement radicale, vous n'y avez pas adheré, c'est tout. Tout comme 95% des festvaliers cannois ont rejeté le génial "Southland Tales" parce qu'il était trop fou et trop complexe.
Il n'y a quasiment plus de place pour le cinéma libre et affranchi de toute contrainte.
Concernant le retournement de veste des critiques, cela m'indiffère totalement, et encore il n'est pas prouvé qu'il s'agisse des mêmes personnes....
Non, vraiment, faut arrêter de croire que le film est raté. C'est juste une proposition de cinéma totalement radicale, vous n'y avez pas adheré, c'est tout. Tout comme 95% des festvaliers cannois ont rejeté le génial "Southland Tales" parce qu'il était trop fou et trop complexe.
Il n'y a quasiment plus de place pour le cinéma libre et affranchi de toute contrainte.
Je déteste Lynch quand il se branle.
Mais il me fait pleurer quand il filme simplement des histoires linéaires (Elephant man, Une histoire vraie...)
Concernant son dernier né, je présume qu'il fait parti de la première catégorie. Donc ça sera sans moi.
Comme disait Luchini dans P.R.O.F.S : "faire le con en espérant que celui qui va regarder sera intelligent, c'est bon quand on est célèbre. Vous, c'est trop tôt."
Mais il me fait pleurer quand il filme simplement des histoires linéaires (Elephant man, Une histoire vraie...)
Concernant son dernier né, je présume qu'il fait parti de la première catégorie. Donc ça sera sans moi.
Comme disait Luchini dans P.R.O.F.S : "faire le con en espérant que celui qui va regarder sera intelligent, c'est bon quand on est célèbre. Vous, c'est trop tôt."
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
Je suis pas d'accord, Lynch est probablement mon cinéaste préféré mais il y a des films de lui qui m'emmerdent profondément (Blue Velvet), que je trouve très imparfaits (Dune) voire qui ne me touchent pas du tout (Lost Highway). Mais bon le plan "c'est de la branlette" (il manquait pour bobos lecteurs des Inrock ou de Télérama dans la phrase, en gros) dès que ça sort d'une histoire linéaire et d'une structure classique, c'est un peu agaçant à force, c'est sûr qu'avec ce genre de préjugés y'aurait pas eu beaucoup de cinéastes pour expérimenter et nous sortir des sentiers battus, on en serait encore à du pré-Griffith 
Maintenant je ne dis pas qu'Inland n'est pas du gros n'importe quoi ou que Lynch ne s'est pas fourvoyé dans ses propres expérimentations, j'irai le voir quand il passera à moins de 60 bornes de chez moi

Maintenant je ne dis pas qu'Inland n'est pas du gros n'importe quoi ou que Lynch ne s'est pas fourvoyé dans ses propres expérimentations, j'irai le voir quand il passera à moins de 60 bornes de chez moi

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Mais je suis d'accord avec Prodigy... quand il dit
je pouvais disserter pendant des heures sur lui... à rendre Manolito jaloux
mais passé Lost Highway j'ai compris la manoeuvre et je suis passéà autre chose... d'ailleurs tu remarqueras que je ne critique pas le film...
j'ai juste dis que tu avais les antis qui vont lui tomber dessus car même en entrant dans la salle ils savent qu'ils ne vont pas aimer et le contraire, les fans qui même si le film est pourri ne pourront que dire qu'ils aiment...
Maintenant pour Prodigy... je ne parlais pas de toi... mais d'un truc général qui se dégage sur les forums...
PS: Manolito tu ne m'envoies pas d'email hein ! [private joke]
C'est un peu plus haut. Après faut aimer ce genre d'art. J'aime beaucoup lynch mais maintenant il me sort par les trous de nez. Je n'irais pas voir son prochain film. Et quand je dis que j'adorais lynch... c'était vraiment un Dieu pour moi. J'ai même vu Twin Peaks en Allemand, c'est direPour moi Lynch fait ses tableaux vivants




j'ai juste dis que tu avais les antis qui vont lui tomber dessus car même en entrant dans la salle ils savent qu'ils ne vont pas aimer et le contraire, les fans qui même si le film est pourri ne pourront que dire qu'ils aiment...
Maintenant pour Prodigy... je ne parlais pas de toi... mais d'un truc général qui se dégage sur les forums...
PS: Manolito tu ne m'envoies pas d'email hein ! [private joke]
Hop la ! Tout doux.Prodigy a écrit :Je suis pas d'accord, Lynch est probablement mon cinéaste préféré mais il y a des films de lui qui m'emmerdent profondément (Blue Velvet), que je trouve très imparfaits (Dune) voire qui ne me touchent pas du tout (Lost Highway). Mais bon le plan "c'est de la branlette" (il manquait pour bobos lecteurs des Inrock ou de Télérama dans la phrase, en gros) dès que ça sort d'une histoire linéaire et d'une structure classique, c'est un peu agaçant à force, c'est sûr qu'avec ce genre de préjugés y'aurait pas eu beaucoup de cinéastes pour expérimenter et nous sortir des sentiers battus, on en serait encore à du pré-Griffith
Maintenant je ne dis pas qu'Inland n'est pas du gros n'importe quoi ou que Lynch ne s'est pas fourvoyé dans ses propres expérimentations, j'irai le voir quand il passera à moins de 60 bornes de chez moi
Je n'ai pas vu le film.
Mais je connais les autres films du bonhomme.
Et force est de constater que son cinéma est divisé en deux parties, qui se mélangent quelquefois de manière plus ou moins franche.
J'apprécie énormément le ciné expérimental, mais peu importe.
Ce que je veux dire, pour simplifier à l'extrême, c'est que le cinema de Lynch me plait quand il est plus émotionnel, qu'intellectuel.
C'est tout.
Désolé si le mot "branle" a choqué les puristes.
Mais en même temps, y a pas de problème, c'est bien de se branler aussi.
Ça peut même être émouvant après tout... ça dépend de son affect.
C'est juste que cette fois, ça sera sans moi.
Mais autrement, pas de souci, vive Lynch et le cinéma !

Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
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Conquis pour ma part !
Nous n'y comprenons pas grand chose, on est d'accord. Mais finalement, c'est aussi bien pour un tel voyage sensoriel.
En ce qui concerne la DV, je m'attendais au pire et c'est vrai que - c'est mon seul bémol - pour les moments les plus diurnes, les plus réalistes et éclairés l'image est assez moche. J'ai quand même du mal avec les plans en plein jour ou dans des pièces bien éclairées dans lesquels les personnages ne sont pas flous, mais sans définition : il est vrai que l'absence de mise au point peut traduire la notion de perte d'identité des protagonistes, de perte de repère ; de plus, ça rentre dans une certaine logique du postulat de départ : INLAND EMPIRE est un film sur le film et son tournage, et prend la forme d'un making off fantasmatique. Cependant dans ces moments là, la dimension "film de famille" au camescope assez désagréable et tout simplement moche a pris le dessus. Nous ne sommes plus dans le rêve, mais dans la banalité du quotidien.
En revanche, dès que l'on pénètre dans l'obscurité et que Lynch nous plonge dans les ténèbres d'un petit trou, je trouve que ce sont des moments formels d'une splendeur inouïe. Dans les dédales de portes qui s'ouvrent et les longs couloirs, j'ai même pensé parfois à Argento (Inferno, pour la géométrie et l'intervention d'une couleur qui strie l'obscurité et les labyrinthes de sous sols et de caves dans lesquels se perd Laura Dern, m'ont rappelé la fuite finale d'Asia Argento à la fin du Syndrome).
Pour la compréhension, on se rattache à des bribes, c'est vrai (film schizophrène, film sur la toute puissance du cinéma et le vertige de l'image, réflexion sur l'interpénétration rêve/réalité, art/réel, mise à mal du rêve hollywoodien etc...etc..), mais finalement l'aspect hermétique ne me semble pas si génant : le fait que le film ne se livre pas est justement fascinant.
Alors c'est marrant parce que j'ai vu récemment Hotel de Mike Figgis qui finalement part un peu du même principe (une sorte de mise en abîme, une "nuit américaine fantasmatique" en DV). J'aime beaucoup Figgis, mais je trouve son film surtout insupportable de prétention, de narcissisme. Superwonderscope me tombera sans doute dessus car je crois qu'il aime beaucoup. Moi j'avais vraiment envie de foutre le dvd à la poubelle tellement ce film m'a exaspéré de vide et d'autosatisfaction. J'ai trouvé justement que Lynch dans INLAND EMPIRE réussit absolument tout ce que Figgis ratait dans Hotel.
Lynch fait participer le spectateur comme rarement on le fait au cinéma. J'aime ce principe de spectateur actif, finalement conduit à construire le film en même temps qu'il le regarde. Soit on décide que Lynch est un cinéaste qui s'autoproclame génial et se moque du spectateur en lui livrant son jouet tel quel, soit on contraire on le prend pour un créateur stimulant constamment le spectateur et l'invitant à jouer avec lui, à se perdre dans son monde, à ne jamais être passif face à l'image . J'en suis sorti un peu fatigué, mais plus encore, comme d'un long songe, avec la sensation un peu alchimique d'avoir participé à une expérience et d'avoir construit quelque chose. C'est effectivement du cinéma radical, qui incite soit à la fuite soit à la volonté d'aller s'y perdre. Pour ma part, je ne demande qu'à me laisser glisser dans les méandres d'un tel cerveau.
Nous n'y comprenons pas grand chose, on est d'accord. Mais finalement, c'est aussi bien pour un tel voyage sensoriel.
En ce qui concerne la DV, je m'attendais au pire et c'est vrai que - c'est mon seul bémol - pour les moments les plus diurnes, les plus réalistes et éclairés l'image est assez moche. J'ai quand même du mal avec les plans en plein jour ou dans des pièces bien éclairées dans lesquels les personnages ne sont pas flous, mais sans définition : il est vrai que l'absence de mise au point peut traduire la notion de perte d'identité des protagonistes, de perte de repère ; de plus, ça rentre dans une certaine logique du postulat de départ : INLAND EMPIRE est un film sur le film et son tournage, et prend la forme d'un making off fantasmatique. Cependant dans ces moments là, la dimension "film de famille" au camescope assez désagréable et tout simplement moche a pris le dessus. Nous ne sommes plus dans le rêve, mais dans la banalité du quotidien.
En revanche, dès que l'on pénètre dans l'obscurité et que Lynch nous plonge dans les ténèbres d'un petit trou, je trouve que ce sont des moments formels d'une splendeur inouïe. Dans les dédales de portes qui s'ouvrent et les longs couloirs, j'ai même pensé parfois à Argento (Inferno, pour la géométrie et l'intervention d'une couleur qui strie l'obscurité et les labyrinthes de sous sols et de caves dans lesquels se perd Laura Dern, m'ont rappelé la fuite finale d'Asia Argento à la fin du Syndrome).
Pour la compréhension, on se rattache à des bribes, c'est vrai (film schizophrène, film sur la toute puissance du cinéma et le vertige de l'image, réflexion sur l'interpénétration rêve/réalité, art/réel, mise à mal du rêve hollywoodien etc...etc..), mais finalement l'aspect hermétique ne me semble pas si génant : le fait que le film ne se livre pas est justement fascinant.
Alors c'est marrant parce que j'ai vu récemment Hotel de Mike Figgis qui finalement part un peu du même principe (une sorte de mise en abîme, une "nuit américaine fantasmatique" en DV). J'aime beaucoup Figgis, mais je trouve son film surtout insupportable de prétention, de narcissisme. Superwonderscope me tombera sans doute dessus car je crois qu'il aime beaucoup. Moi j'avais vraiment envie de foutre le dvd à la poubelle tellement ce film m'a exaspéré de vide et d'autosatisfaction. J'ai trouvé justement que Lynch dans INLAND EMPIRE réussit absolument tout ce que Figgis ratait dans Hotel.
Lynch fait participer le spectateur comme rarement on le fait au cinéma. J'aime ce principe de spectateur actif, finalement conduit à construire le film en même temps qu'il le regarde. Soit on décide que Lynch est un cinéaste qui s'autoproclame génial et se moque du spectateur en lui livrant son jouet tel quel, soit on contraire on le prend pour un créateur stimulant constamment le spectateur et l'invitant à jouer avec lui, à se perdre dans son monde, à ne jamais être passif face à l'image . J'en suis sorti un peu fatigué, mais plus encore, comme d'un long songe, avec la sensation un peu alchimique d'avoir participé à une expérience et d'avoir construit quelque chose. C'est effectivement du cinéma radical, qui incite soit à la fuite soit à la volonté d'aller s'y perdre. Pour ma part, je ne demande qu'à me laisser glisser dans les méandres d'un tel cerveau.
Ben crotte !!
Je fais partie des défenseurs purs et durs de Lynch. J'aime TOUT son cinéma, je jubile devant ses oeuvres que je qualifie de "sensorielles". J'ai pris ma plus grosse baffe devant Mullholland Drive en jurant que Lynch était définitivement à part, définitivement génial. J'attend l'édition zone 2 de Twin Peaks comme d'autre le messie....
Et puis hier, tout excité, j'ai vu Inland Empire.
Et puis j'ai trouvé ça très moche (ces gros plans de visage tout granuleux ! On dirait Bad Taste de Jackson, effet comique en moins !), trèèèèèès long, répétitif... Pas possib' ! je suis passé de l'autre côté, dans le monde noir. Que c'est moche !! Le filmage DV n'apporte aucune dimension supplémentaire au film selon moi, à moins de vouloir figurer dans le catalogue du Dogme ( moi qui ne jure que par le côté esthétique de Lynch d'ordinaire !). Très moche donc... et très chiant !
Me voilà donc comme ceux contre qui j'ai bataillé des nuits entières lors des sorties de Lost highway et Mullholland Drive !
Ben re-crotte !!
Z'avez vu Ben Harper au piano ?
Je fais partie des défenseurs purs et durs de Lynch. J'aime TOUT son cinéma, je jubile devant ses oeuvres que je qualifie de "sensorielles". J'ai pris ma plus grosse baffe devant Mullholland Drive en jurant que Lynch était définitivement à part, définitivement génial. J'attend l'édition zone 2 de Twin Peaks comme d'autre le messie....
Et puis hier, tout excité, j'ai vu Inland Empire.
Et puis j'ai trouvé ça très moche (ces gros plans de visage tout granuleux ! On dirait Bad Taste de Jackson, effet comique en moins !), trèèèèèès long, répétitif... Pas possib' ! je suis passé de l'autre côté, dans le monde noir. Que c'est moche !! Le filmage DV n'apporte aucune dimension supplémentaire au film selon moi, à moins de vouloir figurer dans le catalogue du Dogme ( moi qui ne jure que par le côté esthétique de Lynch d'ordinaire !). Très moche donc... et très chiant !
Me voilà donc comme ceux contre qui j'ai bataillé des nuits entières lors des sorties de Lost highway et Mullholland Drive !
Ben re-crotte !!
Z'avez vu Ben Harper au piano ?
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- Enregistré le : mer. mai 05, 2004 9:34 am
Vu hier. Encore tout retourné.
Un gros pavé, lourd, puissant, monstrueux.
Captivé de bout en bout je fus.
Je sais pas encore exactement quoi dire sur le film. Difficile de trouver des mots pour le raconter, dire ce que j'ai ressenti ... un peu comme pour 2001 de Kubrick, qui m'avait fait le même effet.
En tout cas, j'éi été envouté de bout en bout.
Un gros et grand film
Un gros pavé, lourd, puissant, monstrueux.
Captivé de bout en bout je fus.
Je sais pas encore exactement quoi dire sur le film. Difficile de trouver des mots pour le raconter, dire ce que j'ai ressenti ... un peu comme pour 2001 de Kubrick, qui m'avait fait le même effet.
En tout cas, j'éi été envouté de bout en bout.
Un gros et grand film
Qui vote pour une cuite ?


Personnellement l'utilisation du DV, puisque cela semble un probleme pour certains, ne m'a pas du tout géné, ce serait même le contraire : comme toute oeuvre filmée devrait le faire, INLAND EMPIRE m'a enormement donné envie de me remettre à tourner des images, à peaufiner mes montages, etc... et c'est certainement en partie due à l'utilisation de ce médium auquel j'ai accés, mais aussi à la grande liberté du film.
Apres il me semble que le film fonctionne plus ou moins selon les passages, la premiere partie est d'une tres grande qualité meme si on reconnait tres rapidement les motifs basiques du cinéma de Lynch... On espere, en vain, jusqu'a la fin du film, qu'il les reinterprete ou les fassent avancer et ce n'est helas vraiment pas le cas, sur le plan du scenario INLAND EMPIRE sent quand meme nettement la redite. Ce n'est pas rédhibitoire, mais enfin...
Apres le gros problème c'est le milieu du film, ou plutot le ventre mou, qui ressemble à une enfilade de courts metrages vite faits sans reelle coherence, coherence que Lynch essaie de simuler de façon tres artificielle et grossiere avec des sequences reccurentes pseudo-derageantes du plus mauvais effet. La conclusion est un peu difficile aussi, exactement les memes defauts, l'impression que tout n'est pas maitrisé... Parfois ça ressemble à un fan hardcore de Lynch qui aurait kidnappé Laura Dern pour lui faire jouer un quintuple role dans son film sous la menace d'un flingue et d'un camescope. Hum.
Apres il me semble que le film fonctionne plus ou moins selon les passages, la premiere partie est d'une tres grande qualité meme si on reconnait tres rapidement les motifs basiques du cinéma de Lynch... On espere, en vain, jusqu'a la fin du film, qu'il les reinterprete ou les fassent avancer et ce n'est helas vraiment pas le cas, sur le plan du scenario INLAND EMPIRE sent quand meme nettement la redite. Ce n'est pas rédhibitoire, mais enfin...
Apres le gros problème c'est le milieu du film, ou plutot le ventre mou, qui ressemble à une enfilade de courts metrages vite faits sans reelle coherence, coherence que Lynch essaie de simuler de façon tres artificielle et grossiere avec des sequences reccurentes pseudo-derageantes du plus mauvais effet. La conclusion est un peu difficile aussi, exactement les memes defauts, l'impression que tout n'est pas maitrisé... Parfois ça ressemble à un fan hardcore de Lynch qui aurait kidnappé Laura Dern pour lui faire jouer un quintuple role dans son film sous la menace d'un flingue et d'un camescope. Hum.
Nouveau numéro de Torso, revue de cinéma: JOE DANTE !!!
Pour nous contacter: torsofanzine@hotmail.com
Notre site web : http://torsorevuedecinema.fr/
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- Enregistré le : ven. déc. 17, 2004 8:43 pm
- Localisation : Dans un Bunker avec Playboy, une Dreamcast et un M16
Re: INLAND EMPIRE [David Lynch, 2005]
Découvert récement la bête, te pas franchement envie de m'étendre dessus tant le film semble être, plus que jamais, un trip échappant à toute tentative de rationalisation.
Une fois admis le fait qu'il n'y a peut être pas grand chose à comprendre dans tout ce bordel, reste à se laisser bercer par le film, qui, dans sa forme, est plutôt sympa.
J'avais très peur de l'utilisation de la DV mais finalement Lynch s'en sort plutôt bien, composant des plans joliment éclairés et qui sur grand écran devaient probablement rendre encore mieux.
Cependant, le "trip" n'est pas exenmpt de défauts, loin de là. Le jeu de Laura Dern n'est pas toujours d'une grande subtilité, et devant certains de ses expréssions ahurie, on croirais parfois se trouver devant Anna Farris version "Smiley face" !
Et puis, quand même, 3 heures pour un tel film, était ce vraiment nécéssaire ?
J'imagine aisément la torture que celà a dû être au bout des quelques temsp pour certains spectateurs et je me demande bien dans quel but Lynch a opter pour une telle durée et si à ce niveau, il n'a pas un peu confondu quantité et qualité.
Une fois admis le fait qu'il n'y a peut être pas grand chose à comprendre dans tout ce bordel, reste à se laisser bercer par le film, qui, dans sa forme, est plutôt sympa.
J'avais très peur de l'utilisation de la DV mais finalement Lynch s'en sort plutôt bien, composant des plans joliment éclairés et qui sur grand écran devaient probablement rendre encore mieux.
Cependant, le "trip" n'est pas exenmpt de défauts, loin de là. Le jeu de Laura Dern n'est pas toujours d'une grande subtilité, et devant certains de ses expréssions ahurie, on croirais parfois se trouver devant Anna Farris version "Smiley face" !

Et puis, quand même, 3 heures pour un tel film, était ce vraiment nécéssaire ?
J'imagine aisément la torture que celà a dû être au bout des quelques temsp pour certains spectateurs et je me demande bien dans quel but Lynch a opter pour une telle durée et si à ce niveau, il n'a pas un peu confondu quantité et qualité.