Panavision 2.35:1 & NB, il fut passé dans une horrible copie pan & scan. Je ne crois pas l'avoir vu disponible dans une quelonque édition au format?
durée : 107 mn.
Avec Connie Stevens qui joue l'assistante (et femme) d'un célèbre Illusioniste (Cesar Romero), qui termine invariablement son numéro thétral grand-guignol par transpercer sa belle. Il la tue accidentellement en utilisant une fausse guillotine qui fonctionne trop bien.
Quelques années après, leur fille (Connie stevens), à la mort du père, se voit obligée de passer 7 nuits dans la maison familiale afin de pouvoir toucher son héritage. Les tours de magies macabres de son père font leur apparition pour la terroriser, d'autant qu'il promit de revenir d'entre les morts... et qui de la ressemblance frappante entre elle et sa mère?
A mi-chemin entre horreur, shocker à la Castle / Aldrich et comédie, le film mérite le détour. un peu trop long (1H47), il cherche à maintenir l'interet malgré la valse hésitation entre les genres. Une jolie séquence générique (ou l'on voit une poupée décapitée par la-dite guillotine) et une explication initiale un peu longuette. La séquence pré-générique montre une mise a mort assez brutale (et un plan un chouia gore pour l'époque!). Meme si le film s'adresse plutot à une audience adolescente.
Quelques plans assez originaux (dont cesar Romero dans un cercueil en verre) mais le film fonctionne un peu comme un House on Haunted Hill revisité. Une notion du macabre un peu désuète mais pour peu que la nostalgie d'un cinéma fonctionnant plus sur la simulation d'effets que sur l'effet puisse prendre le dessus, le film est très fun à regarder. En espérant le voir dans une copie au format, car meme à la revoyure, le cadre est totalement massacré et le plaisir assez gaché!
Cette production Warner semble avoir disparue depuis quelques années et aucun DVD en vue, hélas.
Cela rappelle aussi un machin qui s'appelait du genre "Many ways to sin ", produit dans les memes années. Sauf qu'il s'agissait d'un truc semi-amateur tendance nudie, je crois.
