Carnival of Souls - 1962 - Herk Harvey

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John-Trent
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Message par John-Trent »

Superfly a écrit :Comparatif Criterion vs Le Chat qui Fume pour Carnival of souls par Dorian Gray
http://dorian.gray.free.fr/phpBB2/viewtopic.php?t=149
en faite votre version est suprérieur à la director cut mais me semble tout de même inférieur à la version theatrical cut de criterion.

Enfin en pack avec Hard je me le prendrais surement de toute manière.
Superfly
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Message par Superfly »

Le Criterion est zoomé et il est trop lumineux à mon goût... mais bon c'est Criterion donc c'est de la balle :D :D :D
John-Trent
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Message par John-Trent »

Superfly a écrit :Le Criterion est zoomé et il est trop lumineux à mon goût... mais bon c'est Criterion donc c'est de la balle :D :D :D
Moi j'y connais rien je regarde juste les images :lol: :lol:

Mais si tu nous sort l'esprit de la ruche avec des ST français je me ferais un plaisir de le comparer à mon criterion. :lol: :lol: :lol:

Bon comment on achète toute ces belle choses quand on comprend rien à Paypal?
Superfly
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Message par Superfly »

L'esprit est chez carlotta... je suis un peu dégoutté
Paypal ? Ben tu suis ce qu'il te dit... c'est pas compliqué je trouve :D :D Allons mr Trent !
Prodigy
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Message par Prodigy »

Superfly
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Message par Superfly »

riton
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Message par riton »

Ca y est, l'Alzheimer attaque. :D
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Superfly
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Message par Superfly »

Ah merde je pensais que je ne l'avais pas posté.. putain je suis fatigué :D :D
Jarlow
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Message par Jarlow »

La critique de Christophe Lemaire dans Rock And Folk, pour ceux que ça interesse :

Apres avoir sorti deux bons gros films Z qui tachent ( comme ils disent chez mad movies ) avec Punk Rock Holocaust et The Deadly Spawn, la nouvelle boite dvd Le Chat Qui Fume édite ces temps-ci un petit chef-d'oeuvre méconnu du spetième art : Carnival of Souls, qui peut être considéré comme le Citizen Kane du cinéma fantastique. David Lynch avoue lui-même que ce film a souvent hanté ses rêves. Et on le comprend... Ecrit et realisé en 1962 par un certain Herk Harvey en moins de deux mois et pour 30 000 dollars de budget, Carnival of Souls préfigure, dans son atmosphère cauchemardesque et onirique, beaucoup de films aussi cultes qu'indispensables: ceux de Lynch bien sûr, mais également La nuit des morts-vivants, Le sixième sens, L'echelle de Jacob, ou encore certains épisodes barrés de La quatrième dimension. On suit donc le parcours cotonneux d'une femme qui, après un accident de voiture, erre dans un parc d'attractions hanté par des personnages aux visages blafards. Est elle morte ? Est elle folle ? Est elle en plein rêve ? L'important pour le spectateur n'est pas d'avoir les réponses mais plutot de subir les questions. L'important, pour le réalisateur, n'est pas de faire comprendre son scénario mais de faire ressentir ses images. A cet égard, Carnival of Souls a tout d'une ballade métaphorique au pays des songes éveillés. Ou d'un voyage sans fin dans la vallée des âmes mortes...
Nouveau numéro de Torso, revue de cinéma: JOE DANTE !!!
Pour nous contacter: torsofanzine@hotmail.com
Notre site web : http://torsorevuedecinema.fr/
Zecreep
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Message par Zecreep »

Allez pour faire un peu de promo mouche, c'est vrai qu'il est bien son dvd, pas un collector, mais un ouvrage top pour un film essentiel au noir et blanc irréel fascinant.

XXX

Ma critique sur avoir-alire:
http://www.avoir-alire.com/article.php3?id_article=9302
mercredi
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Message par mercredi »

Spoilers
Enfin vu le dvd de “Carnival of souls”. L’oeuvre m’avait déjà marquée à l’époque et, reconnaissons-le, réitéra cette performance hier. Si beaucoup d’entre vous avouent s’être ennuyés durant le film, personne, en revanche, n’en réfutera les évidentes qualités. D’emblée, le réalisateur instaure une atmosphère d’inquiétante étrangeté, bénéficiant entre autres, du regard “perdu” de l’héroine, d’une chapelle bien mystérieuse et d’un parc d’attractions désaffecté. L’histoire est simple: suite à un accident de la route, une jeune femme perçoit l’insidieuse étrangeté d’un quotidien davantage remis en cause par un séjour au sein d’une ville inconnue. Inéluctablement victime d’une illusion rétrospective, le spectateur contemporain ne sera guère surpris par le twist final (la femme est un fantôme). Pourtant, “Carnival of souls” se distingue largement du “Sixième sens” par ses enjeux mythologiques et thématiques. D’abord mythologiques et religieux: pseudo noyade et traversée du fleuve des Morts, le Styx, caractérisent judicieusement le nouveau cadre référentiel: les Limbes chrétiennes. Réinterprétation moderne de la fameuse barque de Charon, un bus peuplé de zombies consacre l’intertexte. Dès lors, le métrage s’appliquera à définir, voire à dépeindre, l’espace paradoxal car frontalier, délimitant monde des vivants et monde des morts. Fort de ce principe, le réalisateur concentre sa mise en scène sur la notion de PASSAGE. En premier lieu effectif: portes fermées ou béantes, celles que l’on refuse d’ouvrir à un jeune homme, aubergiste ou garagiste et celles que l’on ne peut franchir (le prêtre), celles artificielles (au sein du parc d’attractions) ou simplement bloquées (cabine d’essayage), jusqu’aux sonneries du magasin indiquant l’entrée et la sortie des clients... Adjuvant métaphorique des limbes (espace intermédiaire), la Porte redéfinit le cadre représenté et en cela l’évolution de notre protagoniste. Cette dernière ne cesse en effet de TRAVERSER deux dimensions tout à la fois antinomiques et accolées. Le thème du reflet (vitres de la voiture, des boutiques et fenêtre de la chambre) et quelques profondeurs de champ accentuées (notamment double living du motel) soulignent l’essentielle duplicité du dit décor. Par ailleurs, cette notion de “passage” ordonne un deuxième motif fondamental: le renversement. Réinvestissant la fête carnavalesque de ses préceptes originaux, le cinéaste opère un renversement de valeurs, système d’inversion également de mise en ce qui concerne les dimensions “parallèles”. Conformément à la tradition, les classes sociales se mélangent (fille de bonne famille et magasinier), on se permet l’alcool, la danse et le blasphème. La bipolarité spatiale bénéficie du phénomène. Terre d’accueil des âmes maudites, l’enfer (parc) privilégie le surgissement de l’instinct tandis que le réel, espace logique de l’organique, paraît déshumanisé (désindividualisation des citadins...). En plus de servir le thème classique du refoulement (cf la gouvernante des “Innocents”, la médium de “La Maison du Diable”...; l’héroine névrosée matérialise l’émergence des pulsions refoulées par le fantasme morbide), “Carnival of Souls livre un tableau bien pessimiste de l’occident moderne en pointant du doigt la déshumanisation d’une société sclérosée dans ses principes moraux et sa logique économique. Un dvd à se procurer.
meltingman
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Message par meltingman »

J'hallucine :shock: :shock:

Ce film reprend sans complexe ce qui fait la force des claques que sont "Sixieme Sens" et "Reeker". Et c'est filmé en noir et blanc pour faire plus "Arty"...
Un repompage intolérable à éviter !
Not only does God play dice, but... he sometimes throws them where they cannot be seen - Stephen Hawking
mercredi
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Message par mercredi »

meltingman a écrit :J'hallucine :shock: :shock:

Ce film reprend sans complexe ce qui fait la force des claques que sont "Sixieme Sens" et "Reeker". Et c'est filmé en noir et blanc pour faire plus "Arty"...
Un repompage intolérable à éviter !
Ce qui relève ici d'une blague soutenait certaines réflexions ultra sérieuses entendues dans une boutique dvd...
Manolito
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Message par Manolito »

En même temps, il y avait un épisode de la quatrième dimension racontant la même histoire sorti avant, alors bon... :lol:
mercredi
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Message par mercredi »

Manolito a écrit :En même temps, il y avait un épisode de la quatrième dimension racontant la même histoire sorti avant, alors bon... :lol:
Petit joueur...
Un texte de Petrone raconte l'histoire d'un homme arrivant dans une ville et jouant des tours aux passants. À la fin, il se rend compte qu'il se trouve au sein des enfers...
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