The Minus Man - Hampton Fancher (1999)

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Superwonderscope
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The Minus Man - Hampton Fancher (1999)

Message par Superwonderscope »

Thriller psychologique inhabituel par le scénariste de Blade Runner.

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L'histoire suit les périgrinations d'un vagabond, Vann Siegert, (Owen Wilson) à travers les USA. Il se révèle être un tueur qui base son action sur le choix qui est laissé à ses victimes supposées à être victimes ou non, du fait déjà de se plaindre de leur état. Il tue ainsi une junkie asthmatique (Sheryl Crow) en la laissant boire dans sa fiole d'alcool (qu'il touche jamais) bourrrée d'un certain poison. Avant de se fixer dans la ville de Willard, où il loue une chambre chez un couple (Brian Cox et Mercedes Ruehl). Il se focalise alors sur le champion de football local (Eric Mabius) afin de lui liasser àson tur le choix et se lie avec une jeune femme travaillant avec lui (Janeane Garofalo). Le calme avant la tempete.

Le choix délibéré de l'auteur de se fixer sur le divagations, le discours et les actes du tueur peut sembler déstabilisant. On reste à des lieues d'eouvre genre Thomas Harris ou encore Henry Portait of a serial killer. Le voyage est beaucoup plus introspectif, moins malaisé. Car il en ressort un "minus man" : un homme qui, retiré de l'échiquier de la vie, ne manque en rien à chacun. c'est pour cela qu'il n'est pas remarqué et quo'n lui fait confiance d'emblée. Gentil et discret, Owen Wilson se glisse parfaitement dans la peau du tueur à sang froid. Sans violence, sans hainemais sans pitié. Juste le vide à la place du coeur.

Le film se déroule de manière assez lente, parfois hypnotique. Donc à cent lieues du cinéma policier/thriller actuel. c'est aussi ce qui pourra rebuter chez beaucoup. The Minus Man préfère s'attarder sur la balance que Vann essaye de créér en lui (les conversations imaginaires qu'il a avec deux flics, Dennis haysbert et Dwight Yoakam, tenant de justifier sa position et ses actes) et sur le côté éminnement humain de sa démarche. ce qui peut déranger, aussi, puisqu'il en resulte la mort en série. Ceci dit, le film perd en pression au milieu du gué, et on décroche de l'intéret porté à un parcours aussi désespérement normal -en apparence.

Mais jamais l'ordinaire n'a paru aussi dangereux. C'est de sa duplicité que nait l'inquiétude. Ainsi il ne tue pas directement : il laisse ses victimes choisir leur fin. Vu qu'il les choisi en fonction de leur discours négatif, ne les aide-t-il pas au final? Le côté masochiste de Brian Cox et ce qui lui arrive au final semble aller en ce sens. Mais est-ce bien du fait de Vann?

Beaucoup de pistes, de tentatives d'explication et un final inquiétant mais au diapason du film d'autant plus que

ATTENTION SPOILERS

la femme-flic qui le controle au début du film le suit en voiture à lafin, vient à sa hauteur, le regarde à plusieurs reprises mais ne le reconnait pas vraiment. Elle voit juste un jeune homme peut etre beau, mais pas dangereux. Et leurs routes se séparent, lui vers ses nouvelles victimes.

END SPOILERS


La partition éthérée de Carter Burwell renforce ce sentiment à la fois de désespoir et d'humanité contenu dans le film. Et surtout d'une part d'ombe rendant l'inconnu à la fois attirant et effrayant.

Pour que le film soit une parfaite réussite, il aurarit peut etre fallu un rythme moins alangui et reposant moisn sur la performance des acteurs - qui sont tous formidables et dirigés de manière serrée, sans que chacun se succombe à ses tics habituels.

On pourra faire peut etre un lien avec le tueur de SAW : lui aussi ne tuant jamais directement ses victimes, leur laissant un choix, tout en s'attaquant aux personnes mécontentes de leur sort...

Vus sur le DVD Hongrois Z2. VO anglaise 5.1, avec st anglais, 1H47, 1.85:1 (indique 2.35:1 sur la jaquette) et 16/9e.
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ctiss
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Message par ctiss »

La partition éthérée de Carter Burwell renforce ce sentiment à la fois de désespoir et d'humanité contenu dans le film. Et surtout d'une part d'ombe rendant l'inconnu à la fois attirant et effrayant.

Je n'ai pas encore découvert ce film mais j'avais entendu parler de la bande originale et je crois qu'elle a plutot été composée par Marco Beltrami.
Superwonderscope
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Message par Superwonderscope »

ctiss a écrit :
La partition éthérée de Carter Burwell renforce ce sentiment à la fois de désespoir et d'humanité contenu dans le film. Et surtout d'une part d'ombe rendant l'inconnu à la fois attirant et effrayant.

Je n'ai pas encore découvert ce film mais j'avais entendu parler de la bande originale et je crois qu'elle a plutot été composée par Marco Beltrami.
autant pour moi :D j'ai vu Kinsey juste après et comme c'est Burwell qui a composé celle de Kinsey, grosse confuse :wink:

d'ailleurs Beltrami a composé quelque chose qui tranche complètement avec son univers habituel. très loin des tzings tzings brom brom de chez Craven ou de Hellboy. En voyant the Minus Man, j'ai beaucoup pensé à Psychose III.... et à la partition de Burwell :!:
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Kerozene
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Message par Kerozene »

Chiant, chiant, chiant et chiant.
Insupportable motivateur de rompichation lourde qui parvient sans peine à plomber l'ambiance d'une salle. Peut-être que le fait de l'avoir vu dans le cadre d'un festival ne lui a pas fait justice, mais le film avait dans tous les cas fait l'unanimité: il nous a à tous brisé les burnes de la première à la dernière minute.
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