mercredi au cinéma?

[mercredi]

Alors que s'avance à pas d'ange le jour dédié aux amoureux, faisons fi de tout sarcasme pour nous pencher sur la fonction prêtée au cinéma dans l'épanouissement ou la stimulation du "tendre sentiment".
Premier cliché: un film d'Épouvante provoque l'éffroi d'une spectatrice trouvant alors refuge contre la poitrine virile et rassurante du partenaire machiavélique. Il ne m'a jamais été donné d'assister à une telle scène (ni de l'expérimenter d'ailleurs) sauf... sur un écran (Thriller)
Deuxième cliché peut-être plus réaliste: le cinéma comme lieu de (premier?) rendez-vous. Dans ce cas, le film consciencieusement choisi par l'aspirant s'érige en Déclaration dotée de codes parfois complexes que notre dulcinée s'évertuera à déchiffrer pour y répondre (ou pas) par des oeillades et frémissements fort éloquents. Le stratagème possède le mérite de mesurer le potentiel intellectuel, ou du moins sensible, de la Belle, cette dernière jugeant de même son partenaire en fonction de l'oeuvre choisie: non qualitativement bien entendu, mais comme miroir de l'idéal féminin auquel la dame devra se plier. Ne jamais faire découvrir Salo à l'Innocente, Coup de foudre à Notting Hill à une personne intelligente, ou une fiction porno à une dame "bien" (Taxi driver). En ce qui concerne les intellectuelles, féministes, névrotiques ou désabusées, le film n'a guère d'importance dans la mesure où la parade nuptiale se déroulera de préférence dans la file d'attente au au sortir de la séance (Cf, Woody Allen). Parler de cinéma revient à partager le sentiment et - pourquoi pas?- à l'éprouver véritablement. Ces cas, rares avouons-le, laissent les amis de Cupidon dubitatifs quant aux réels pouvoirs des flèches projetées ici. Nombre de réalisateurs tentent d'ailleurs de réfuter la filiation que le public leur prête avec le petit dieu pour au contraire s'assumer comme compagnons des coeurs solitaires. Berceaux de rêves et de fantasmes (La Rose pourpre du Caire), lieu de séparation (parfois mortelle Scream 3) ou d'assoupissement (Donnie Darko), le cinéma demeure le lieu des rendez-vous manqués (comme l'expérimente entre autres le pauvre soupirant chanté par Brel dans "Les Bonbons" ou le tueur "La cité de la peur"), fatals (L'éventreur de New York - ok, c'est un pip show) ou simplement rêvés.
Alors mercredi soir, méfiez-vous des salles obscures. À moins de préférer la compagnie des non-humains (Loup-garou de Londres, ou le Dracula de Coppola), privilégiez l'option, certes tout aussi convenue, du restaurant, de la ballade ou de la couette.

[Allan Theo]

J'ai cru que tu allais nous annoncer que tu jouais dans un film

[mercredi]

J'ai cru que tu allais nous annoncer que tu jouais dans un film

Je suis pliée en deux. Je ne m'étais pas rendue compte de l'ambiguité du titre

[MadXav]

Je suis pliée en deux. Je ne m'étais pas rendue compte de l'ambiguité du titre

J'ai bien cru que c'était volontaire. Du coup j'ai relu le post 2 fois en me disant "étrange ce choix de titre" !!

[mercredi]

Je suis pliée en deux. Je ne m'étais pas rendue compte de l'ambiguité du titre

J'ai bien cru que c'était volontaire. Du coup j'ai relu le post 2 fois en me disant "étrange ce choix de titre" !!

Génial, les gens vont lire le poste comme une énigme. Et zut

[riton]

Chère mercredi, pour avoir des illustrations de ce qui se passe (passait ? ) dans l'obscurité des salles, je te conseille de jeter un oeil du coté de la série de clichés réalisés "dans le noir" par le grand Weegee au film et flash infra-rouge.

Bien sûr, il faut les voir sur papier et bien reproduites pour profiter de leur rendu particulier, les versions circulant sur le net étant très médiocres, mais bon :

[MadXav]

Génial, les gens vont lire le poste comme une énigme.

Est-ce un mal ?

Si j'ai bien compris, pas de jeu de mot dans le titre ( ) mais une réflexion quant aux émotions induites par le cinéma. Tu réduis par ailleurs le cadre des émotions au seul sentiment amoureux induit avant, pendant et après un visionnage. A cela, bien évidement pas de réponse toute faite mais l'idée de l'appréhension d'un film en 3 temps me plait bien. Un point cependant au sujet duquel j'ai un point de vue qui diverge du tien :

Tu n'émets que l'hypothèse suivante : "oeuvre... comme miroir de l'idéal féminin auquel la dame devra se plier". Hors, pour ma part, si j'avais un "premier" rendez-vous de ce type, je n'irai en aucun cas sélectionner un film comme miroir de mes attentes mais plutôt comme miroir de ce que je suis. Un moyen comme un autre de palier une certaine timidité en en révélant un peu sur moi. Je ne crois pas vraiment qu'on puisse savoir ce que l'on "cherche" avant de l'avoir trouver (et puis l'idée du "je désire ça" me déplait assez). En revanche, on sait (on a une idée du moins) qui l'on est et quel film nous parle ou nous fait vibrer. Proposer un film qui "te parle" personnellement pour un premier RDV, c'est te dévoiler un peu et donc faire un premier pas notable.
En fait, je pense que si je proposais un porno par exemple à mon "élue", ça prouverait pas forcement que j'espère une femme soumise et potiche. En revanche ça serait certainement révélateur de problèmes qui sont liés à moi. (Sauf si je propose "Le sexe qui parle", auquel cas je suis bien entendu un pornophile respectueux doté d'un humour solide ).

Donc voilà, j'ai une vision assez différente du film que je choisirai. Ceci n'impacte cependant pas ta théorie de l'appréhension d'un film en 3 temps... Mais je dois bien reconnaitre que j'aurai beaucoup de mal à trouver un film qui stimule (émotionnellement ou intellectuellement) une partenaire potentielle aussi bien avant, pendant qu'après...

En fait, je crois que je choisirai "Dersou Ouzala". Me demandez pas pourquoi, j'en sais rien !

[milton arbogast]

le cinéma demeure le lieu des rendez-vous manqués (comme l'expérimente entre autres le pauvre soupirant chanté par Brel dans "Les Bonbons"

...ah 'tention! c'est dans MADELEINE qu'il veut aller au cinéma avec la ci-devant nommée donzelle.
Même qu'aprés, ils iront manger des frites chez Eugene, Madelein elle aime tant ça!

[arioch]

En fait, je crois que je choisirai "Dersou Ouzala". Me demandez pas pourquoi, j'en sais rien !

La barbe, surement, encore et toujours ! Ou bien la vision de l'homme rude proche de la nature hostile ?

Je ne sais pas trop quoi penser car j'ai l'impression de n'avoir jamais emmene une "belle" voir un film murement choisi dans l'envie premeditee soit de me "devoiler" soit de "communiquer mes attentes". Qu'on en parle avant et apres, ca me parait par contre quelque peu normal meme si en parler n'a pas forcement un sens puisque l'un des deux ne l'a probablement pas vu. Surtout qu'a priori, lorsque tu fais un deplacement au cinema, tu le fais en fonction de l'actualite. Si tu dois attendre que Dersou Ouzala passe dans un cinema proche de chez toi pour declarer ta flamme, un peu glacee pour le coup, aupres de l'être aimée, c'est mal barrée ! En fait, en general, et je sais que je vais être Terre à Terre, pas Fun, etc... Mais, donc, en général, tu te pointes au cinema et tu dis bêtement "Bon, on va voir BLOODSPORT ou DIRTY DANCING ? Ca m'est egal mais je prefere BLOODSPORT !". Et la nana te repond "Oh, ben, non, j'adore Patrick Swayze en plus ça va danser !". Et puis finalement, on se retrouve a la sortie... En fait, on se retrouve pas !

Cela dit, tu parles de premier rendez vous et tu suggeres de le faire directement sous la couette en fin de message plutot que de se risquer a se faire occire dans un cinema (ANGOISSE, DEMONS... ). Ca parait une option risquée aussi ! Ca revient a dire "Bon, on va au cinema ou on va baiser directement ?".

Les trucs subtils au premier rendez vous, ca marche pas de toutes facons pas plus que la poésie. Je dis a une nana "Ce week-end, je t'emmenes passer l'apres-midi au clair de lune !" et elle m'envoie chier... Ceci est une histoire vraie, vous pouvez la tester, c'est 100% rateau certifié par moi !

[mercredi]

Chère mercredi, pour avoir des illustrations de ce qui se passe (passait ? ) dans l'obscurité des salles, je te conseille de jeter un oeil du coté de la série de clichés réalisés "dans le noir" par le grand Weegee au film et flash infra-rouge.

Bien sûr, il faut les voir sur papier et bien reproduites pour profiter de leur rendu particulier, les versions circulant sur le net étant très médiocres, mais bon :

Malheuseusement riton, je pense que cette très belle photo illustre ce qui se passAIT au sein des salles obscures lorsque la proximité physique constituait encore une expérience si primordiale qu'elle nécessitait un cadre...rêvé pour s'exprimer.

[mercredi]

Génial, les gens vont lire le poste comme une énigme.

Est-ce un mal ?

Si j'ai bien compris, pas de jeu de mot dans le titre ( ) mais une réflexion quant aux émotions induites par le cinéma. Tu réduis par ailleurs le cadre des émotions au seul sentiment amoureux induit avant, pendant et après un visionnage. A cela, bien évidement pas de réponse toute faite mais l'idée de l'appréhension d'un film en 3 temps me plait bien. Un point cependant au sujet duquel j'ai un point de vue qui diverge du tien :

Tu n'émets que l'hypothèse suivante : "oeuvre... comme miroir de l'idéal féminin auquel la dame devra se plier". Hors, pour ma part, si j'avais un "premier" rendez-vous de ce type, je n'irai en aucun cas sélectionner un film comme miroir de mes attentes mais plutôt comme miroir de ce que je suis. Un moyen comme un autre de palier une certaine timidité en en révélant un peu sur moi. Je ne crois pas vraiment qu'on puisse savoir ce que l'on "cherche" avant de l'avoir trouver (et puis l'idée du "je désire ça" me déplait assez). En revanche, on sait (on a une idée du moins) qui l'on est et quel film nous parle ou nous fait vibrer. Proposer un film qui "te parle" personnellement pour un premier RDV, c'est te dévoiler un peu et donc faire un premier pas notable.
En fait, je pense que si je proposais un porno par exemple à mon "élue", ça prouverait pas forcement que j'espère une femme soumise et potiche. En revanche ça serait certainement révélateur de problèmes qui sont liés à moi. (Sauf si je propose "Le sexe qui parle", auquel cas je suis bien entendu un pornophile respectueux doté d'un humour solide ).

Donc voilà, j'ai une vision assez différente du film que je choisirai. Ceci n'impacte cependant pas ta théorie de l'appréhension d'un film en 3 temps... Mais je dois bien reconnaitre que j'aurai beaucoup de mal à trouver un film qui stimule (émotionnellement ou intellectuellement) une partenaire potentielle aussi bien avant, pendant qu'après...

En fait, je crois que je choisirai "Dersou Ouzala". Me demandez pas pourquoi, j'en sais rien !

Madxav le romantique, choisir un film suivant ta personnalité (donc ta propre conception du rapport amoureux, par exemple) implique que tu attends de ta compagne potentielle une vision relativement similaire du dit point de vue (visionner un film à deux revient à le PARTAGER). D'autre part, l'exercice (si délicat ) de séduction admet généralement une volonté de se montrer sous son meilleur jour... Enfin, généreux comme tu sembles être, tu choisirais (comme beaucoup de prédateurs) une oeuvre qui, selon toi, plairait à ton éventuelle conquête, qui lui correspondrait , voire la reflèterait (d'où l'image du miroir).
Moi, je choisirais très certainement Dellamore Dellamorte.

[mercredi]

En fait, je crois que je choisirai "Dersou Ouzala". Me demandez pas pourquoi, j'en sais rien !

La barbe, surement, encore et toujours ! Ou bien la vision de l'homme rude proche de la nature hostile ?

Je ne sais pas trop quoi penser car j'ai l'impression de n'avoir jamais emmene une "belle" voir un film murement choisi dans l'envie premeditee soit de me "devoiler" soit de "communiquer mes attentes". Qu'on en parle avant et apres, ca me parait par contre quelque peu normal meme si en parler n'a pas forcement un sens puisque l'un des deux ne l'a probablement pas vu. Surtout qu'a priori, lorsque tu fais un deplacement au cinema, tu le fais en fonction de l'actualite. Si tu dois attendre que Dersou Ouzala passe dans un cinema proche de chez toi pour declarer ta flamme, un peu glacee pour le coup, aupres de l'être aimée, c'est mal barrée ! En fait, en general, et je sais que je vais être Terre à Terre, pas Fun, etc... Mais, donc, en général, tu te pointes au cinema et tu dis bêtement "Bon, on va voir BLOODSPORT ou DIRTY DANCING ? Ca m'est egal mais je prefere BLOODSPORT !". Et la nana te repond "Oh, ben, non, j'adore Patrick Swayze en plus ça va danser !". Et puis finalement, on se retrouve a la sortie... En fait, on se retrouve pas !

Cela dit, tu parles de premier rendez vous et tu suggeres de le faire directement sous la couette en fin de message plutot que de se risquer a se faire occire dans un cinema (ANGOISSE, DEMONS... ). Ca parait une option risquée aussi ! Ca revient a dire "Bon, on va au cinema ou on va baiser directement ?".

Les trucs subtils au premier rendez vous, ca marche pas de toutes facons pas plus que la poésie. Je dis a une nana "Ce week-end, je t'emmenes passer l'apres-midi au clair de lune !" et elle m'envoie chier... Ceci est une histoire vraie, vous pouvez la tester, c'est 100% rateau certifié par moi !

Arioch, le pragmatique. Ton message pose problème dans la mesure où il ne permet de réfléchir sur la fonction érotique du cinéma mais plutôt sur tes critères de choix quant aux éventuelles compagnes (Dirty Dancing, euh... ) Plus sérieusement, laisser choisir la Belle (pas la nana) semble être une solution afin d'entrevoir la personnalité de la conquète (c'est également fort dangereux!).
Mon allusion à la couette impliquait évidemment que Roméo ait déjà conquis une première fois Juliette, une flamme ayant toujours besoin de souffle pour réchauffer les âmes.
Enfin, le "clair de lune", bien, je reviens sur mon premier constat. Ce n'est guère la proposition qui peche mais plutôt le fait d'avoir choisi une "nana" et non une "dame" (et puis une APRÈS-MIDI au clair de lune, cher Arioch, euh...)

[arioch]

tu choisirais (comme beaucoup de prédateurs)

Je ne suis pas sur que cela soit tres sympathique comme remarque. D'un coté, l'homme est un prédateur et, donc, en face, la femme est la pauvre proie innocente.

Je pense que lorsque tu vas au cinema avec une personne, ton premier reflexe, c'est d'etre sympathique. Si tu veux etre sympathique, le mieux est de laisser le choix à la donzelle. Pas parce que tu es en train de lui tendre un piège machiavélique juste par souci de courtoisie ! Predateur ou pas !

Ton message pose problème dans la mesure où il ne permet de réfléchir sur la fonction érotique du cinéma mais plutôt sur tes critères de choix quant aux éventuelles compagnes (Dirty Dancing, euh... )

C'etait de la caricature. Mais je pense que le sujet va rapidement changer d'optique. Parce que tu nous parles de St Valentin, de trucs fleur bleu et de premier rendez vous. La fonction erotique du cinema est, a mon avis, un peu en decalage avec l'envie premiere... En fait, il faudrait decomposer, sinon et tu l'as remarqué, je ne comprends pas (pragmatisme oblige).

1-Tu vas au cinema avec une personne quel que soit son sexe dans l'optique de terminer sous la couette. Dans ce cas, je veux bien que la dimension erotique du cinema puisse eventuellement avoir une certaine approche. Dans ce cas, evitez quand meme les films à la Derzou Ouzala et preferez des oeuvres qui sont un peu plus sensuel dans un sens purement erotique.

2-Tu vas au cinema pour séduire la personne, quel que soit son sexe, sans avoir deja planifie dans ton sac la brosse a dent et les accessoires de protection. Dans ce cas la, la fonction "Cinema" est surtout une fonction sociale d'approche. Faisons une sortie ensembe, apprenons à mieux nous connaitre car il y a l'estime de ne pas etre en face d'un objet purement sexuel. Rappelons que la fete de la St Valentin, c'est celle des amoureux ce qui implique une dose de sentiment que le predateur pur et dur n'a certainement pas. Mais le fait de se connaitre, ce sera essentiellement avant et apres. L'histoire du Kim Cone (pub glace Gervais) qui fait s'embrasser tous les spectateurs, ça marche pas (a part peut etre dans les cinemas echangistes mais je n'en connais pas, je ne frequente pas, je vous assures ! ). Donc, la decouverte de l'autre, elle ne se fait pas durant la seance en elle meme. Le film ne devient finalement qu'un moyen comme un autre de partager quelque chose. Mais on peut tres bien aller au zoo, aller dans un musée ou à un combat de catch. Toutefois, contrairement au cinema, les exemples cites sont plus a meme d'amener une decouverte de l'autre au fur et a mesure de la visite ou du spectacle. Regarder un film, meme accompagné d'un public, cela reste une experience personnelle. Enfin, c'est l'impression que j'en ai au cinéma sauf quand je me penche vers MadXav pour lui glisser un mot a l'oreille au debut de LA DANSE DU LION qu'il attend anxieux avant de me repondre que je ferais mieux de me taire car je viens de dire une connerie !

(et puis une APRÈS-MIDI au clair de lune, cher Arioch, euh...)

Non, ce n'est pas sexuel !

[mercredi]

tu choisirais (comme beaucoup de prédateurs)

Je ne suis pas sur que cela soit tres sympathique comme remarque. D'un coté, l'homme est un prédateur et, donc, en face, la femme est la pauvre proie innocente.

Je pense que lorsque tu vas au cinema avec une personne, ton premier reflexe, c'est d'etre sympathique. Si tu veux etre sympathique, le mieux est de laisser le choix à la donzelle. Pas parce que tu es en train de lui tendre un piège machiavélique juste par souci de courtoisie ! Predateur ou pas !

Le séduction est un piège machiavélique (cela n'a rien avoir avec la courtoisie). Concevoir le cinéma comme "piège" permet de réfléchir sur l'éventuel partage (ici réflexif) des émotions en salle (dans ce cas amoureuses, Saint-Valentin oblige). Certains partent du principe que visionner un film demeure une activité solitaire (ils ne supportent pas le public et préfèrent rester chez eux devant leur dvd). Une salle de cinéma demeure pour moi un lieu quasi magique car générant la contamination, voire l'enchevêtrement, d'émotions diverses. Que l'on connaisse ou non, notre voisin, le partage s'effectue... avec une peu de bonne volonté.

[arioch]

J'ai allongé mon truc plus haut. J'y disais que, pour moi, que l'on soit dans une salle de cinema ou chez soi, durant la projection d'un film, l'acte est quelque peu solitaire (a moins de palper quelque chose mais pas au premier rendez vous ! ). J'irais meme jusqu'a dire qu'il y a une plus grande probabilité que l'experience soit solitaire dans une salle de cinema plutot que chez soi en compagnie d'une autre personne. A la maison, il est permis de faire plus facilement un commentaire negatif ou positif. En salles, il y a quand meme une evidente reserve (mais tout le monde ne l'a pas compris) par simple politesse envers ceux qui n'ont pas forcement envie d'entendre ce que j'ai a dire. Donc, le ressenti du film, tu l'as seul. Tu peux ressentir les emotions des autres a priori essentiellement le rire, le stress... Mais d'une maniere generale, tu restes seul, moi en tout cas, face au film. Mais on devie completement de "La parade amoureuse cinematographique, un mythe ou une réalité !". La, on change de débat.