Le nom de Daisuke Yamanouchi ne vous dira peut-être rien, pourtant le bonhomme a enchaîné entre 1998 et 2003 toute une série de films gentiment trash mélangeant gore, sexe et humour : Red Room 1 et 2, Blood Sisters, Virgin Hell (/Girl Hell 1999, traduction littérale du titre japonais), Dead A Go! Go!, et ce Kyôko Vs. Yuki donc. D'ailleurs Unearthed Films a lancé une collection sur ses films avec Red Room et d'autres titres à venir bientôt.
Kyôko est une tueuse qui travaille pour une organisation dont on ne saura rien. Après avoir fait ses preuves en battant au combat à mains nues un adversaire qu'on lui opposait, on lui confie une mission : localiser un mafieux et récupérer sa malette remplie d'argent et de drogue. Pas de chance pour elle, l'homme en question s'est fait rouler par Yuki qui, après l'avoir assommé puis "obligé" à assister à ses ébats saphiques avec sa copine (le pauvre!
)), s'enfuit avec la valise. Kyôko retrouve l'homme, et après l'avoir torturé se lance à la poursuite de Yuki en dézinguant tout le monde sur son passage. Seulement Yuki aussi sait se battre... 
Voilà un film plutôt sympathique, qui a la bonne idée de ne pas durer trop longtemps (50 minutes), parce qu'on tourne vite en rond quand même. Le film propose donc quelques scènes gores, pas bien méchantes mais de façon relativement régulière, ainsi que quelques scènes coquines entre filles assez sages. Par contre les combats sont très amateurs et font véritablement peine à voir, on n'y croit pas une seconde. Y a également un twist final bien pourri dont le film aurait pu se passer, alors qu'une fin bien plus marrante aurait pu être envisagée. Mais bon le concept de départ est amusant, les héroïnes charmantes, et au final on passe un bon moment.
