Keys to Tulsa - Leslie Greif (1996)

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manuma
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Keys to Tulsa - Leslie Greif (1996)

Message par manuma »

En rentrant chez lui, Richter Boudreau pensait repartir sur de bonnes bases. Mais sa tranquille routine de critique de films dans un quotidien de Tulsa dérape à vitesse grand V. Sa richissime mère ne veut plus l'avoir à charge tandis que son ex-petite amie lui court encore après. Quant au mari de cette dernière, il lui propose carrément de faire chanter un assassin. Ne parlons pas de son vieil ami fortuné mais complètement excentrique ou encore de ce magna du pétrole, remonté comme une pendule à l'idée qu'il fréquente sa fille. La journée ne va pas être facile

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Petit film noir un peu pulp sur les bords, réalisé par l’un des producteurs de Walker, Texas ranger et écrit par Harley Peyton, scénariste plutôt tourné vers le polar (Heaven’s prisoners de Joanou et le sacrêment loupé Bandits de Levinson), Keys to Tulsa, sommairement baptisé Meurtre à Tulsa chez nous, est un acceptable DTV bénéficiant d’une distribution plutôt fortunée pour un produit de ce type. Et même si, dans le cas de Cameron Diaz et James Coburn, il ne s’agit là que de petites participations se résumant à à peine plus de 5 minutes de présence à l’écran.

L’interprétation est correcte, rehaussée par les prestations colorées de Michael Rooker et James Spader – que je n’avais pas reconnu dans ses premières scènes – et l’intrigue est loin d’être inintéressante, avec son petit sous-texte social et sa galerie de personnages à la dérive, qu’ils soient riche rejeton oisif, journaliste loser, femme fatale aux instincts maternelles, dealer en quête de justice sociale ou strip teaseuse ingénue.

L’ensemble aurait même pu être pas mal s’il avait été filmé de façon un peu plus inspirée. Parce que du côté de la réalisation, cela reste malheureusement extrêmement plat. Dommage, il y avait notamment dans tous ces extérieurs texans moches et déprimants matière à l'instauration d’une belle ambiance d’ennui et de décrépitude morale.

Photographie du frenchie Robert Fraisse (Histoire d’O, Asphalte, Ronin)
rusty james
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Message par rusty james »

L’ensemble aurait même pu être pas mal s’il avait été filmé de façon un peu plus inspirée
je crois que le problème est plus profond que çà malheureusement... :?
manuma
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Message par manuma »

je crois que le problème est plus profond que çà malheureusement...

Peut-être ... en tout cas c'est ce qui m'a le plus dérangé ici. Il me semble qu'avec une réalisation un peu moins planplan portant un regard un peu plus corrosif sur son sujet, on tenait un polar sympa, l'interprétation et le scénario n'étant pas mauvais.
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