Coincé entre son trés beau Tuareg et son Striker, ce Colpi di luce alias Lightblast en video est une petite distraction qui mélange de façon amusante l'action et le film policier.
Le moins qu'on puisse dire c'est que Castellari semble s'amuser autant que ses acteurs et par conséquent le public et que jamais Lightblast ne se prend au sérieux. On ne croit pas une seule minute à cette histoire de terroristes avoisinant le 3eme age se promenant avec un rayon laser dont la propriété première est de faire fondre tout ce qu'il touche y compris les humains.
Cette base d'intrigue est propos à quelques effets speciaux assez réussis de victimes fondant sous l'effet de la puissante arme dont un jeune couple de tourtereaux venus s'aimer dans un entrepot. Les fous!
Hormis cela, Lightblast ressemble à un épisode de série policière croisement entre un Starsky et Hutch et Chip's.
La mise en scéne égale celle d'un télèfilm où on aligne une galerie de personnages tous plus saugrenus les uns que les autres donnant un air Bis plutot agréable au tout. Et on s'amuse tout autant qu'on rit face aux peripéties d'un Eric Estrada qui se rapelle au bon vieux temps de Chip's.
Et il lui en arrive au pauvre Eric. Il se fait malmener par une furie déchainée, on lui écrase sa voiture, on lui tue sa femme et on le transforme même en serveur devant apporter une dinde-frite en tenue d'Adam ce qui nous donne l'occasion d'admirer Eric en petit slip noir.
Regard noir, machoire crispée, air résolu, trois mimiques qu'Eric nous sert et ressert durant 86m jusqu'au mot Fin qui arrive comme un cheveu sur la soupe, Castellari n'ayant guère eu l'envie de s'eterniser sur son final semble t'il.
On y retrouve par contre sa marque de fabrique, ses eternels ralentis où les morts n'arretent plus de tomber sous l'impact des balles ou transformés en torche vivante.
Sans autre ambition que de distraire, Lightblast atteint son but et satisfera l'amateur de série policière bis et mouvementée, sans temps mort, lui servant quelues bons moments de rire ou simple sourire.