Même sentiment mitigé que lorsque je l'avais vu en salles.
Cela part d'un prémice intéressant : un laboratoire semblant s'occuper de génétique agricole subit un accident interne. Toutes les portes se bloquent suivant la procédure de protection et l'ensemble des laborantins & autres ingénieurs se trouvent bloqués à l'intérieur. Sauf que la substance qui s'est répandue est en fait un virus bactériologique destiné à rendre fou furieux ceux qui en sont atteints(salauds de militaires!). Ils commencent donc à mourir les uns après les autres, pour en fait se transformer en monstres pustuleux qui tuent tout sur leur passage.
Dit comme ça, ça peut faire envie. Sauf que le film, dès les premières scènes (voir la manière ridicule dont le virus est laché) ne réussit jamais à décoller du train train certes joliment fait. Mais ne fait ressentir en rien la rage destructrice des humains atteints. Pas de sang, juste de beaux maquillages purulents et autres bubons fluorescents qui ornent les visages et le corps des malades. tous les meurtres à la hache et autres joyeusetés se trouvent hors champ.
Le côté dénonciation du gouvernement qui fait des recherches secrètes sous le syeux des pauvres habitants blablblabla on nous cache tou on nous dit rien blablbablabalbab... tient de la théorie du complot habituelle du cinéma américain. Routine, routine et bonne conscience du peuple quand tu nous tiens.
Le film tente une nouvelle version du Syndrôme Chinois, sans véritablement se donner le smoyens. Le film se passe quasi exclusivement dans le laboratoire Biotek avec Kathleen Quinlan en gardienne apeurée mais qui réagit. Avce son flic de mari joué par un Sam Waterston énergique qui tente de rentrer dans le blockaus pour sauver sa femme. Et un Yaphet Kotto agent du gouvernement qui tente de minimiser l'ensemble tout en gardant le tout sous controle (en gros qu'il se butent tous à l'intérieur sans se préoccuper d'éventuels survivants).
Le final est vite expédié et relativement décévant. Assez typique d'un cinéma des années 80, assez annonciateur sur les thèmes des tripatouillages génétiques & autres études sur les armes bactériologiques. mais très timoré sur la représentation visuelle - comme un coïtus interruptus, somme toute. Et surtout le deux ex machina de la femme enceinte qui sauve le monde. Ah! Que seraient les scénarii dans l'impasse sans la progesterone!
A noter une musique très dzing dzing bontempi de Craig Safan assez horripilante...et que le film ressemble à s'y méprendre (dans son approche) à Resident Evil
Le dvd Z1 est doté d'une jolie copie, un transfert 16/9e honorable (mais avec un grain pas possbile par moments) et un dolby surround 2.0 très timide. Pas écouté le commentaire audio pour l'instant.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?