Sex and the Single Girl - Richard Quine (1964)

[Superwonderscope]

En VF / Une Vierge Sur Canapé.

Comédie sexuelle 60's réalisée par Richard Quine (Ladorable voisine, l'inquiétante dame en noir) qui, après un Deux tetes Folles réalisé la même année d'une facture assez médiocre, retrouve ici un ton plutot alerte - sans pour autant donner dans une frénésie à la Un Monde Fou fou fou auquel le final autoroutier fait immanquablement penser.

Un journaliste d'un tabloid à scandale (Tony Curtis) décide faire un papier sur une universitaire thérapiste (N. Wood) qui elle même a écrit un bouquin de conseil matrimoniaux aux femmes. Il décide de lui faire cracher le corceau, à savoir qu'elle n'a aucune expérience avec les hommes. Il endosse la personnalité d'un homme marié propriétaire d'une fabrique de bas (Henry Fonda) et dont les problèmes de couple avec sa femme (Lauren bacall) ne vont que compliquer les relations entre tout ce beau monde... sans compter le psychanayste amoureux de la jeune femme (Mel ferrer, à son plus suave).

Frivolité, virginité, relations sexuelles... toutes les préoccupations des années 60 sous couvert de comédie, gentilment moqueuse des forces de l'ordre et de la psychanalyse. On suit tous ces imbroglios sans déplaisir, souriant de temps à autres... le problème, c'est que Billy Wilder est déjà passé par là. On pense immanquablement à Certains l'aiment chaud ou encore L'appartement... et Embrasse-moi idiot, mêm s'il estfait la même année que ce Sex and the Single Girl, allait beaucoup plus loin dans ces évocations.

L'hypocrisie du couple américain est gentilment tacklé...mais cela n'est jamais méchant. Et même sion voit le plaisir que peuvent avoir les acteurs à s'ébrouer dans tous les sens, se poursuivre en voiture pendant 20 minutes au final et à se gueuler dessus...on ne peut que se peine pour une Lauren bacall jouant les utilités et Henry Fonda en mari trompeur - et peu doué pour a comédie, il faut le dire.

Le rythme faiblit par instants et les dialogues manquent parfois cruellement de punch. Mais Quine est suffisamment habile faiseur pour faire passer la pilule, même si son talent n'égale pas celui de Blake Edwards ou de Billy Wilder.

1.85:1 - 1H49 - vu sur une copie VOST présentée sur Ciné Cinémas en Octobre 1998. Très belle copie par ailleurs.

[manuma]

Vu il y a quelques années et je me rappelle juste d'une Natalie Wood sexy en diable et d'un final burlesque un peu lourd. Je lui préfère nettement How to murder your wife, signé par le même Quine l'année suivante.