
Boyz n the Hood - John Singleton (1991)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Vu sur le zone 2, et bon, peut être que j'ai raté le coche mais c'est trés trés loin de l'idée que je m'en faisais. Je m'attendais au précurseur de génération sacrifiée, et au final j'ai la grosse impression d'avoir vu un film de ' p'tit minet '
qui n'entretient que trés peu de rapport avec la brutalité des ghettos de South central. Tous les persos sont plus ou moins policés, le traitement ne ménage pas de surprise et la mise en scéne fait plutôt daté, genre prod ricaine lambda des 90. Voila, seul le climax ménage sa petite émotion, mais c'est vraiment trop prévisible et cousu de fil blanc. A mettre au crédit, les acteurs tous excellents avec un trés trés bon Larry fishburne.

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Ilc n'y a pas que des drogués, des tarés et des chômeurs dans les des ghettos noirs américains, mais aussi des personnes de la classe moyenne qui luttent pour s'en sortir et se tenir loin de toute cette violence. Et comme le montre très bien le film de singleton, malgré tout leurs éfforts, la violence finie parfois par les ratrapper.Maxcrom a écrit :Tous les persos sont plus ou moins policés, le traitement ne ménage pas de surprise et la mise en scéne fait plutôt daté, genre prod ricaine lambda des 90.
C'est au contraire très heureux qu'il n'ai pas versé dans la facilité et la caricature en ne nous montrant que des dingues tirant sur tout ce qui bougent sur fond de Gansta rap.
Non mais en fait, je m'étais mis en tête un film bien ancré dans la violence avec des persos évoluants dans un contexte miné par la violence et l'impossibilité de s'en sortir.Un truc dans la droite lignée de génération sacrifiée. Et bien entendu qu'il n'y a pas que des shootés qui déambulent gun en main, mais bon, sur le coup, je m'attendais vraiment pas à des persos aussi "commun"
vu la repu't qu'on m'en avait fait.

Pour l'avoir découvert après avoir vu, dans cette même veine du film "de ghetto", des oeuvres aussi radicales que Menace II society des frères Hughes ou le Stripped de Forest Whitaker, j'avais également trouvé ça un brin soft et consensuel, beaucoup moins fort qu'attendu en tout cas. Maintenant, peut-être m'aurais-je pas eu la même impression si je l'avais découvert à sa sortie en salles ...