
Las du monde civilisé alors en pleine seconde guerre mondiale, un soldat, échoué sur une île suite à une tempête, déserte son bataillon pour s'aventurer en pleine jungle et devient au fil des années Roi d'une tribu d'autochtone.Son passé de guerrier ne va pas tarder à refaire surface.........
Milius est grand amateur des histoires comptants les exploits héroiques d'hommes qui transcendent leur destiné. Grand amateur de Kipling, de Conrad, il adapte avec L'adieu au roi, le récit de Schoendoerffer, sur la grande toile. Avec un tel matériau de base et connaissant la nature béliqueuse et franche du bonhomme, tous s'annonçait trés bien.
Le résultat est malheureusement en dessous des attentes. Ca commence pourtant plutôt bien, avec un beau déploiement des décors dans une jungle superbement photographiée. Mais le récit au résonnance lyrique et romanesque et immédiatement désarmorcé par un "flash-back" ridicule comptant l'adoubement passé de Nick Nolte en roi. Le scénario poutant riche en enjeux, reste bassement mis en scéne par une réalisation trop étriquée, trop convenue pour une telle histoire, ça manque clairement d'ampleur, de souffle et ça se ressent tout le film !!! heureusement Milius arrive de tant en tant à imposer sa patte lors de batailles bien nerveuses ou les contingence en lutte font parler la poudre. Nick Nolte est aussi trés à son aise en "homme libre" souverain d'un peuple pris malgrés lui dans le chaos du monde. Mais ça reste tout de même beaucoup trop étriqué!!!
A noter aussi, la B.O, atout indéniable du film qui réhausse la plupart des séquences. Le regretté Basil Poledouris compose un bel hymne puissant et romanesque qui atteint le lyrisme et l'ampleur que la mise en scène se refuse.
Voila, un film somme toute sympathique qui vaut principalement pour sa superbe BO et son Nick Nolte en homme de la jungle.