
Un jeu d'enfants ( Laurent Tuel , 2001 )
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Une autre vision s'impose je pense . Moi j'ai pas aimé les premieres fois , je l'ai regardé neuf fois pour l'apprecier correctement . Maintenant je suis tranquille je peux passer a autre chose 

Ceci est un P.38, le flingue le moins puissant du monde. Si je te touche avec, c'est même pas dit que je te fasse un troisième téton.


Manolito a écrit :Quelqu'un semble traverser une certaine phase de solitude dans ce thread...![]()
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Mais non , on est avec lui , il finira par l'aimer ce film . allez Kero ! On est tous avec toi !

Ceci est un P.38, le flingue le moins puissant du monde. Si je te touche avec, c'est même pas dit que je te fasse un troisième téton.


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Re: Un jeu d'enfants ( Laurent Tuel , 2001 )
Bibi continue sa retrospective de Gothique Gaulois
avec le present Un Jeu d'Enfants. Toujours en loc' physique.
Bilan, bien aime et pour beaucoup de raisons, notamment des raisons que je n'ai malheureusement pas eu l'occasion de gouter avec les autres titres que je me suis farci ces dernieres semaines
!
Soyons clairs, le film en lui-lui-même ne reinvest pas la poudre entre The Innocent pour les enfants chelous, Rosemary’s Baby pour la névrose maternelle, voire The Omen pour le surnaturelle potentiellement “satanique”(?).
On nage en pleine psychanalyse et mal-mal-être parental (voir la rapidité avec laquelle la mere se tourne vers les gosses comme explication de l’imbroglio dans le magasin) et les allusions a ses “troubles”(?) passes, qui meme sans etre tres tres clairs, laissent assez entrevoir ce qui se passe dans sa caboche. Ajoutons un mari en chute libre professionnelle facon et on tient une famille sur le point d'imploser
Le film se la joue aussi gothique “classique” avec jeux d'enfants dans un parc près d’un chateau en ruine et un appartement labyrinthique.
(En aparte, bibi n’est pas français et n’a jamais habite en France, mais des apparts--je suppose hausmaniens--comme ca, ca existe vraiment?
'Y a vraiment des gens qui peuvent se payer des palais pareils?!?!
Franchement, on a parfois l'impression que le palais de Saddam Hussein fait exigue a cote
)
A noter neanmoins que la scene de la piscine lorgne par contre vers le gothique “moderne” façon Val Lewton (i.e. Cat People), tout comme le jeu des ombres dans la “tente” des gosses. Bien vu et bien exploite, meme si je pense que tout ca est passe au-dessus de la tete d'une tres large partie du publique actuel...
Ca fait peut-etre mechant de dire ca, mais je pense qu'ici on tient un film qui va au-dela des--habituelles--references bissardes ‘80s si communes aux films de genre franchies. Pour bibi, c'est TRES bien venu et ca change agreablement des (mauvaises et TRES vaines) habitudes.
Le film, tout en se voulant “adulte” dans son traitement (bonne direction d’acteurs, bonne montée en crescendo, jolie atmosphere sans trop y toucher, le tout sans se la jouer “oooootheur” comme certains (voire Saint-Ange), meme si certains details sont bien utilises comme la tres bonne utilisation de certaines couleurs (baignoires et gants de toilette) ou elements de decors (un feu de chemin soudain et assez incongru, mais qui loin de degager de la chaleur degage comme une tension alors que les evenements vont de crescendo).
Bref, moins du “cinema de genre” que du “cinema fantastique”. ENFIN, bibi a-t'il envie de dire.
C'est aussi un film qui...tient la route, un film qui a un debut, un milieu et une fin et que le tout tient la route. E N F I N, bibi a-t'il envie de dire.
Il y a aussi un petit air de The Sentinel, le cote putassier de Winner en moins, ce qui vaut mieux (a mon sens).
Bon, il y a effectivement un cote “couple/famille qui se déchire dans un F3 (TRES) bien meuble
”, film francais oblige sans doute, mais ca passe comme une lettre a la poste. Un autre truc dont j'aurais pu me passer et cette cinematographie grise et terne qui parait tellement habituelle dans les films (fantastiques francais) que je me tape ces derniers temps. Sur ce point, le seul qui a reussi a offrir un visuel "cinema" (enfin, comme bibi l'entend) reste pour l'instant Laugier avec Saint-Ange.
Un Jeu d’Enfants: 4.0 / 5 (certes, encore un film qui ne n’invente pas le fil a couper l’eau chaude
, mais qui a le loisir de raconter son histoire, pas un histoire neuve certes, mais de BIEN la raconter, et franchement dans ma retrospective films fantastiques francais pas...si...fantastiques (pour l'instant), ca fait un bien fou pour changer!
)

Bilan, bien aime et pour beaucoup de raisons, notamment des raisons que je n'ai malheureusement pas eu l'occasion de gouter avec les autres titres que je me suis farci ces dernieres semaines

Soyons clairs, le film en lui-lui-même ne reinvest pas la poudre entre The Innocent pour les enfants chelous, Rosemary’s Baby pour la névrose maternelle, voire The Omen pour le surnaturelle potentiellement “satanique”(?).
On nage en pleine psychanalyse et mal-mal-être parental (voir la rapidité avec laquelle la mere se tourne vers les gosses comme explication de l’imbroglio dans le magasin) et les allusions a ses “troubles”(?) passes, qui meme sans etre tres tres clairs, laissent assez entrevoir ce qui se passe dans sa caboche. Ajoutons un mari en chute libre professionnelle facon et on tient une famille sur le point d'imploser
Le film se la joue aussi gothique “classique” avec jeux d'enfants dans un parc près d’un chateau en ruine et un appartement labyrinthique.
(En aparte, bibi n’est pas français et n’a jamais habite en France, mais des apparts--je suppose hausmaniens--comme ca, ca existe vraiment?




A noter neanmoins que la scene de la piscine lorgne par contre vers le gothique “moderne” façon Val Lewton (i.e. Cat People), tout comme le jeu des ombres dans la “tente” des gosses. Bien vu et bien exploite, meme si je pense que tout ca est passe au-dessus de la tete d'une tres large partie du publique actuel...

Ca fait peut-etre mechant de dire ca, mais je pense qu'ici on tient un film qui va au-dela des--habituelles--references bissardes ‘80s si communes aux films de genre franchies. Pour bibi, c'est TRES bien venu et ca change agreablement des (mauvaises et TRES vaines) habitudes.
Le film, tout en se voulant “adulte” dans son traitement (bonne direction d’acteurs, bonne montée en crescendo, jolie atmosphere sans trop y toucher, le tout sans se la jouer “oooootheur” comme certains (voire Saint-Ange), meme si certains details sont bien utilises comme la tres bonne utilisation de certaines couleurs (baignoires et gants de toilette) ou elements de decors (un feu de chemin soudain et assez incongru, mais qui loin de degager de la chaleur degage comme une tension alors que les evenements vont de crescendo).
Bref, moins du “cinema de genre” que du “cinema fantastique”. ENFIN, bibi a-t'il envie de dire.
C'est aussi un film qui...tient la route, un film qui a un debut, un milieu et une fin et que le tout tient la route. E N F I N, bibi a-t'il envie de dire.
Il y a aussi un petit air de The Sentinel, le cote putassier de Winner en moins, ce qui vaut mieux (a mon sens).
Bon, il y a effectivement un cote “couple/famille qui se déchire dans un F3 (TRES) bien meuble

Un Jeu d’Enfants: 4.0 / 5 (certes, encore un film qui ne n’invente pas le fil a couper l’eau chaude


En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.