ha bon, en kiosque uniquement, je pensais qu'il était dispo en magasin aujourd'hui, et je n'ai rien trouvé.
La Lupa Manara - Rino di Silvestro (1976)
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Le dvd est bien pour ceux qui aiment le film... mais le film casse vraiment pas des briques.
Erotisme à la petite semaine -incluant des plans de brossards pas appétissants du tout-, chair triste ripolinée, argument de départ complètement con, laideur ambiante, absence de style. Et qu'est ce que c'est que cette fin à la mords-moi-le-noeud ?!
Sinon Dagmar Lassander m'fait délirer, j'sais pas pourquoi.
Bon, cette fois spa pour oam.
Mais le dvd est très bien hein...
Erotisme à la petite semaine -incluant des plans de brossards pas appétissants du tout-, chair triste ripolinée, argument de départ complètement con, laideur ambiante, absence de style. Et qu'est ce que c'est que cette fin à la mords-moi-le-noeud ?!
Sinon Dagmar Lassander m'fait délirer, j'sais pas pourquoi.
Bon, cette fois spa pour oam.
Mais le dvd est très bien hein...
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Attention je vais totalement "spoiler"...
D'abord pendant tout une partie du film j'ai pensé à toi Superwonderscope et je trouvais qu'"excrémentiel" était tout de même un peu fort... Première demi-heure : oh non, ça n'est pas vraiment excrémentiel. Deuxième demi-heure : "ben non je vois pas en quoi c'est excrémentiel" ...et puis à l'arrivée " je n'ai pas trouvé ça excrémentiel"...
Je trouve qu'il est une bonne tentative de variation sur les mythes fantastiques en les mettant à l'épreuve de la réalité. "La louve sanguinaire" c'est un peu "La nuit du loup garou" rencontrant "Répulsion" dans le cinéma bis rital. Et la rencontre donne naissance à un exercice de style vraiment prenant. Comme "Embrasse moi vampire" (Et "Martin" de Romero dans une certaine mesure) présentera plus tard un individu victime du syndrome du vampire, l'héroïne est atteinte d'un mal psychotique, d'un "syndrome du loup garou" et c'est ici que l'aspect dramatique devient fascinant: elle est une meurtrière innocente et chaque meurtre se fait dans un état de souffrance intense et ça c'est assez étonnant. Et oui "La louve sanguinaire" est avant tout un drame. Cette pauvre héroïne (bon, le film est moins bon, mais elle me rappelle vraiment le personnage de Deneuve dans "Répulsion") nous renvoie un peu à aux femmes victimes d'hystéries collectives qui se se retrouvées brulées comme sorcières ... Et je trouve qu'au sein du cinéma de genre, le film prend un chemin plutôt inattendu, d'abord dans une tonalité dramatique étonnante, ensuite par ce choix de mettre en rapport le loup garou et la psychatrie. Oui, le film est parfois bien racoleur, parfois bien surligné et démonstratif, et l'érotisme frappe par son choix de la crudité non esthétique et du cul pas beau (voir carrément un érotisme morbide et une façon régulière de s'attarder sur la pilosité des cadavres !) mais il n'en demeure pas moins particulièrement original et émouvant.
En l'occurence, la photo très réaliste du film est symptomatique de l'ambiance qu'il dégage, en particulier lors de ces très beaux plans réguliers sur les deux yeux d'Annick Borel : amateur de films fantastiques, on y cherche en vain des yeux de louve et l'on y trouve qu'un regard de femme perdue.
D'abord pendant tout une partie du film j'ai pensé à toi Superwonderscope et je trouvais qu'"excrémentiel" était tout de même un peu fort... Première demi-heure : oh non, ça n'est pas vraiment excrémentiel. Deuxième demi-heure : "ben non je vois pas en quoi c'est excrémentiel" ...et puis à l'arrivée " je n'ai pas trouvé ça excrémentiel"...
Je trouve qu'il est une bonne tentative de variation sur les mythes fantastiques en les mettant à l'épreuve de la réalité. "La louve sanguinaire" c'est un peu "La nuit du loup garou" rencontrant "Répulsion" dans le cinéma bis rital. Et la rencontre donne naissance à un exercice de style vraiment prenant. Comme "Embrasse moi vampire" (Et "Martin" de Romero dans une certaine mesure) présentera plus tard un individu victime du syndrome du vampire, l'héroïne est atteinte d'un mal psychotique, d'un "syndrome du loup garou" et c'est ici que l'aspect dramatique devient fascinant: elle est une meurtrière innocente et chaque meurtre se fait dans un état de souffrance intense et ça c'est assez étonnant. Et oui "La louve sanguinaire" est avant tout un drame. Cette pauvre héroïne (bon, le film est moins bon, mais elle me rappelle vraiment le personnage de Deneuve dans "Répulsion") nous renvoie un peu à aux femmes victimes d'hystéries collectives qui se se retrouvées brulées comme sorcières ... Et je trouve qu'au sein du cinéma de genre, le film prend un chemin plutôt inattendu, d'abord dans une tonalité dramatique étonnante, ensuite par ce choix de mettre en rapport le loup garou et la psychatrie. Oui, le film est parfois bien racoleur, parfois bien surligné et démonstratif, et l'érotisme frappe par son choix de la crudité non esthétique et du cul pas beau (voir carrément un érotisme morbide et une façon régulière de s'attarder sur la pilosité des cadavres !) mais il n'en demeure pas moins particulièrement original et émouvant.
En l'occurence, la photo très réaliste du film est symptomatique de l'ambiance qu'il dégage, en particulier lors de ces très beaux plans réguliers sur les deux yeux d'Annick Borel : amateur de films fantastiques, on y cherche en vain des yeux de louve et l'on y trouve qu'un regard de femme perdue.
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Ton point de vue est intéressant. Mais Embrasse-moi vampire et Martin, il y a des cinéastes derrière, quand même! Il y aussi une portée sociale dans chacun de ces films qui ajoute fortement aux qualités des films; Cette notion s'avère totalement absente ici-bas.
Techniquement, le film est quand même une vraie cata, mal éclairé (sous-éclairé parfois). Les acteurs sont en roue libre, reprennant des clichés de bad guys , de nympho, etc.. vue trop de fois auparavant. Pourquoi changer ce qui marche?
J'aurais bien voulu croire à une "bonne" variation sur un mythe fantastique. c'est juste une excuse cinématographique et c'est faussement transgressif.
et je maintiens ce que j'ai dit là :
http://www.media-g.net/detail.php?id=0KWBIAYINB
Je vais le revoir bientôt ceci dit, avec le Z2 et je reviendrai dessus, histoire de voir si je n'ai pas chnagé d'avis.
Techniquement, le film est quand même une vraie cata, mal éclairé (sous-éclairé parfois). Les acteurs sont en roue libre, reprennant des clichés de bad guys , de nympho, etc.. vue trop de fois auparavant. Pourquoi changer ce qui marche?
J'aurais bien voulu croire à une "bonne" variation sur un mythe fantastique. c'est juste une excuse cinématographique et c'est faussement transgressif.
et je maintiens ce que j'ai dit là :
http://www.media-g.net/detail.php?id=0KWBIAYINB
Je vais le revoir bientôt ceci dit, avec le Z2 et je reviendrai dessus, histoire de voir si je n'ai pas chnagé d'avis.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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C'est sans doute un peu grace à toi que j'ai apprécié
car je m'attendais au pire du pire...
Je viens de lire ton article et je suis d'accord sur pas mal de points dont je ne partage cependant pas l'analyse. Par exemple la saleté générale de l'esthétique "erotico-gore noirâtre" est un des aspects les plus étonnants du film, parce justement c'est ce qui casse dès le départ la notion même de climat fantastique (exit le gothique) et qui place le spectateur dans une situation volontairement désagréable. Je pense que le film est loin d'être un chef d'oeuve mais il prend le parti immédiat de faire le choix esthétique du laid, ce qui est pour le moins courageux.
L'homophobie ne m'a pas vraiment frappé, en particulier dans la scène dite "lesbienne", car j'ai surtout perçu l'hôpital comme le lieu dans lequels sont enfermés les individus qui sont censés faire "honte" à la société. A l'instar, de l'héroïne, je l'ai perçu comme une autre victime, un autre personnage malheureux... Elle même a un look très fantastique, très créature comme si elle incarnait un autre mythe ...
Un peu d'accord en revanche sur la scène du viol qui relie très maladroitement et de manière très complaisante le trauma passé de l'héroïne à son statut définitif de victime...

Je viens de lire ton article et je suis d'accord sur pas mal de points dont je ne partage cependant pas l'analyse. Par exemple la saleté générale de l'esthétique "erotico-gore noirâtre" est un des aspects les plus étonnants du film, parce justement c'est ce qui casse dès le départ la notion même de climat fantastique (exit le gothique) et qui place le spectateur dans une situation volontairement désagréable. Je pense que le film est loin d'être un chef d'oeuve mais il prend le parti immédiat de faire le choix esthétique du laid, ce qui est pour le moins courageux.
L'homophobie ne m'a pas vraiment frappé, en particulier dans la scène dite "lesbienne", car j'ai surtout perçu l'hôpital comme le lieu dans lequels sont enfermés les individus qui sont censés faire "honte" à la société. A l'instar, de l'héroïne, je l'ai perçu comme une autre victime, un autre personnage malheureux... Elle même a un look très fantastique, très créature comme si elle incarnait un autre mythe ...
Un peu d'accord en revanche sur la scène du viol qui relie très maladroitement et de manière très complaisante le trauma passé de l'héroïne à son statut définitif de victime...
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C'est bien ce qui me gêneinfernalia a écrit :en particulier dans la scène dite "lesbienne", car j'ai surtout perçu l'hôpital comme le lieu dans lequels sont enfermés les individus qui sont censés faire "honte" à la société. A l'instar, de l'héroïne, je l'ai perçu comme une autre victime, un autre personnage malheureux...


Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Ah moi, c'est les arguments que j'utilisais pour dire ce que je pensais de "La pianiste"Superwonderscope a écrit :Et à destination d'un public bien précis. Portée ici à un paroxysme qui m'a filé la gerbe.

Comme quoi, quand on déteste viscéralement un film....
C'est fou combien l'image peut avoir un impact différent selon les
personnes.
La nana de l'hopital psychiatrique est taxee de representer le symbole de l'homosexualite. Mais je m'interroge sur le fait qu'il ne s'agit pas simplement d'un nymphomane timbrée qui saute sur tout ce qui bouge (ce qui explique surement son internement plutot que son homosexualite, non ?). A défaut d'un docteur et autres representants du corps medical, elle se rabat sur une autre patiente.
C'est comme ca que je le vois en tout cas !
Que le film de Rino Di Silvestro soit un film d'exploitation clairement raccoleur (il bouffe a tous les rateliers), c'est évident. Qu'il essaye de faire passer volontairement ou non un message du type "L'homosexualite, c'est mal !", c'est deja un peu plus dur a avaler a mon avis. Mais si c'est le cas, alors on peut faire les memes reproches a des pans entiers du cinema d'exploitation qui exploite des nanas libineuses qui se brouttent le minou des qu'elles le peuvent. Dans JOY & JOAN, si mes souvenirs sont bons, les deux heroines tombent dans les bras (?) l'une de l'autre alors qu'elles viennent d'echapper a des ravisseurs. Elles auraient quand meme pu attendre ! Mais d'un point de vue cinematographique, ce type de film se doit d'aligner les sequences erotiques a intervalles reguliers donc il n'y a rien d'etonnant. Et Di Silvestro le fait un maximum : auscultation gratuite, Borel a peine vetue sur le lit et qui se debat devoilant regulierement sa pilosité 70s, etc...
C'est comme ca que je le vois en tout cas !
Que le film de Rino Di Silvestro soit un film d'exploitation clairement raccoleur (il bouffe a tous les rateliers), c'est évident. Qu'il essaye de faire passer volontairement ou non un message du type "L'homosexualite, c'est mal !", c'est deja un peu plus dur a avaler a mon avis. Mais si c'est le cas, alors on peut faire les memes reproches a des pans entiers du cinema d'exploitation qui exploite des nanas libineuses qui se brouttent le minou des qu'elles le peuvent. Dans JOY & JOAN, si mes souvenirs sont bons, les deux heroines tombent dans les bras (?) l'une de l'autre alors qu'elles viennent d'echapper a des ravisseurs. Elles auraient quand meme pu attendre ! Mais d'un point de vue cinematographique, ce type de film se doit d'aligner les sequences erotiques a intervalles reguliers donc il n'y a rien d'etonnant. Et Di Silvestro le fait un maximum : auscultation gratuite, Borel a peine vetue sur le lit et qui se debat devoilant regulierement sa pilosité 70s, etc...
preso!Superwonderscope a écrit :povero roderick! Toxie e un ragazzo italianoRoderick Usher a écrit :Los formatos es corectos y es un vercion integralitos
Comprendos?guarda troppo film di castellari, poverino
ciao ancora Toxie![]()
questa edizione e integrale e nel format coretto 1.85:1.
Puoi anche guardare la database approsito di questo film.
L'uscita sara per domani in Francia.

grazie
dico solo una cosa:
vive la france!

"humour is the essence of a democratic society"
- number 6
- number 6
Vu ce week end et plutot agréablement surpris.
Je rejoint complétement l'avis d'Infernalia, le film a "des moments inegaux" (le viol, la vengeance dans la casse
) mais j'ai beaucoup aimé l'ensemble. Borel est vraiment convaincante durant ses crises meme si les meurtres auraient mérités d'etres plus sales.
Speciale dedicace au maquillage au début du film (ouououhh, j'ai les tétons qui pointent).
La qualité de la VF est catastophique (son ultra sourd, on comprend a peine ce qui se dit) mais la VO est nickel.
Seul regret : cette jacquette est hideuse
Je rejoint complétement l'avis d'Infernalia, le film a "des moments inegaux" (le viol, la vengeance dans la casse

Speciale dedicace au maquillage au début du film (ouououhh, j'ai les tétons qui pointent).
La qualité de la VF est catastophique (son ultra sourd, on comprend a peine ce qui se dit) mais la VO est nickel.
Seul regret : cette jacquette est hideuse
