Top à ... Jonathan Kaplan

[manuma]

Il me semble qu’il méritait bien un petit top, cet ex-protégé de Corman, de la promotion des Jonathan Demme, Joe Dante, George Armitage et Steve Carver, qui compense généralement son manque de personnalité par un style sobre et efficace et semble être à l’aise dans à peu près tous les genres, du drame urbain au polar en passant par le mélo et le biopic. Ne bosse malheureusement plus que pour la télé depuis près d'une dieaine d'années.


Night call nurses : Pas vu.

The Student teachers : Pas vu.

The Slams 13/20 : Jim Brown + Jonathan Kaplan : pour moi ça sentait la dynamite cette production AIP. Aussi avais-je été un peu déçu par le résultat, tout de même un peu mou par mioment après un bon démarrage.

Truck Turner 14/20 : Très inégal mais à voir, celui-là. On passe de scènes de comédie à des passages d’une violence stupéfiante (la fusillade dans l’hôpital). La fin vaut également le détour.

White line fever : Pas vu.

Mr. Billion : Pas vu.

Over the edge : Pas vu. Apparemment son meilleur film, si j’en crois ce que j’ai lu à droite à gauche.

11th victim (TV) : Pas vu.

The Hustler of muscle beach (TV) 13/20 : L’histoire est très classique, mais le ton, parfois acide, et la réalisation pêchue de Kaplan élève cette variante de Rocky, dans laquelle le culturisme remplace la boxe, nettement au dessus d’un anonyme téléfilm. Dans la lignée du North Dallas Forty de Kotcheff.

The Gentleman bandit (TV) : Pas vu.

Heart like a wheel : Pas vu.

Girls of the white orchid (TV) 14/20 : Jennifer Jason Leigh prisonnière d’un réseau de traite des blanches au Japon. Kaplan signe une authentique curiosité : une espèce de version télé des productions d’exploitation de Corman de la décennie précédente. C’est racoleur, crétin, un peu raciste mais très très fun.

Projet X 14/20 : Intrigue sans surprise mais film bien mené, avec une intéressante distribution. J’aimerai bien le revoir par curiosité pour voir ce que ça donne aujourd’hui.

The Accused 17/20 : Solide film à thèse que j’avais trouvé très fort à l’époque mais qu’il faudrait que je me refasse car c’est le genre de truc qui ne vieillit pas toujours très bien.

Immediate family 8/20 : Autre film à thèse (sur les mères porteuses cette fois), mais presque intégralement loupé celui-là. Une mise en scène sobre et un bon James Woods mais aussi et surtout un scénario lourdement démonstratif.

Unlawful entry 16/20 : Thriller parano glacé avec un beau trio d’acteur. On n’échappe pas à certaines conventions liées à ce sous-genre mais ça reste d’une grande classe et d’une indéniable efficacité.

Love field : Joli petit film, peut-être l’un des plus ambitieux et subtils de son auteur. Son rythme erratique et sa fin un peu loupée n’en font pas une grande réussite mais le film a beaucoup de charme et Michelle Pfeiffer y trouve l’un de ses meilleurs rôles.

Since I don’t have you – épisode de la série Fallen angels (TV) : Vu mais je ne m’en rappelle plus du tout.

Reform school girl (TV) : Pas vu.

Bad girls 14/20 : Gros flop à l'époque. Je ne le trouve pas aussi mauvais que ce je l’ai lu un peu partout. C’est rapide, enlevé, dans une belle ambiance poussiéreuse façon western seventies avec un casting qui assure bien et une musique de Goldsmith pétaradante.

In cold blood (TV) : Pas vu. Pas facile de passer après le Richard Brooks, j'imagine ...

Brokedown palace 15/20 : WIP version nineties. C’est beaucoup moins délire et racoleur que les prod Corman de la grande époque mais Kaplan connaît son métier et on ne s’emmerde pas une minute. Plutôt une bonne surprise au final.

[rusty james]

On ne redira jamais assez que son TRUCK TURNER est vraiment sympa. Moi la scène qui m'a scotché c'est avec la pute qui sort à moitié à poil d'on ne sait où comme une furie, un couteau à la main.

LES ACCUSES... mouai... je suis pas convaincu par ce film de prétoire et sa scène de viole assez dérangeante sur fond de partie de flipper.

PROJET X çà reste quand même assez gentillet, défence des expériences sur les animaux d'une façon insolite. Bof...

OBSESSION FATALE c'est du thriller à papa. Dommage il y avait une distribe qui pouvait coller avec Ray Liotta en psychopathe, mais au final on est bien loin du Les nerfs à vif de Scorsese.