Sunshine sera dans 10 ans considéré comme un classique de la science fiction.
Et pour tous ceux qui ne savent pas ce qu'est un très mauvais film de science fiction (sans vaisseau spatial cette fois) allez jeter un coup d'oeil à Next! Vous verrez la différence. Sachant que Next a coûté environ 70 millions de dollars, un peu plus que Sunshine qu'on situe entre 40 et 60 M.
C'est marrant, car moi je trouve que les persos du film sont plutôt "conditionnés". Ils se sacrifient facilement, prennent les décisions rapidement, dans l'intérêt de la mission. Le commandant a un réflexe humain en voulant prendre la combi à la place du scientifique qui peut tout faire péter, pendant... 10 secondes ! Son second lui rappelle les enjeux et il se résigne, sans combat ou connerie de ce genre. Je trouve au contraire les persos très déterminés dans tous ces choix de "sacrifices" et de "priorité". Aussi le débat des ces derniers post m'étonne un peu...
Par contre, si quelqu'un peut m'expliquer la fin... parce que lorsque le physicien -SPIOLER- SPOILER - part avec la bombe, je me suis dit "bon, quelques belles étincelles au ralenti avec envolée musicale et c'est fini", pis non ! J'ai rien capté !
Totalement conquis pour ma part, comme ça a déjà été dit, c'est un vrai film de SF dans la veine la plus noble qu'il soit ( c'est pas du The Island , n'y du Armageddon, même si j'adore ce dernier ). Je n'aurais jamais cru Boyle capable de faire un film sans effets de styles foireux, sans montage syncopé ou autres afféterie à la con. Là, c'est intelligement contemplatif, on sent constament l'immensité de l'espace et c'est pauvre terrien perdu dans le néant sidéral. Les plans sont magnifiques, le vaisseau en impose. Il y a une réelle économie de moyen dans la direction d'acteur, pas de cacophonie, les acteurs sont sobres , ils répondent tous à des codes mais ont suffisament de densité pour qu'on s'intéresse à eux. L'histoire est aussi toujours passionante, même si le genre est ultra balisé , on ne s'ennuie jamais. Sinon , reste à déplorer les derniéres vingt minutes plûtot foireuses et abscons, ou là, ça laisse tomber le signifiant pour plonger carrement dans l'abstraction pesante genre "the fountain" en beaucoup mieux quand même.
Voià, pour moi, le meilleur film de Boyle sans peine, même si j'aime bien 28 jours plus tard.
Cosmodog a écrit :
Par contre, si quelqu'un peut m'expliquer la fin... parce que lorsque le physicien -SPIOLER- SPOILER - part avec la bombe, je me suis dit "bon, quelques belles étincelles au ralenti avec envolée musicale et c'est fini", pis non ! J'ai rien capté !
Au début, on entend le physicien dire qu'en s'approchant du soleil, les champs électromagnétiques seront tellement puissant qu'ils pourront courber l'espace et le temps, et donc tout se déformera. D'ou me semble t'il cette abstraction ou le scope est écrasé et les décors et montage mis s'en dessus dessous.
Après The Fountain, un nouveau trip qui pose tout un tas de questions profondes. Sauf que là, Spoiler il n'y a personne qui se transforme en chevrefeuille,. Danny Boyle évite donc le ridicule dans lequel se vautrait parfois Aronoksky, ce qui est appréciale.
Au dela du plaisir de revoir un vrai film de SF, Sunshine n'est tout de même pas très original : en gros, c'est Event Horizon. Cela dit, le film est très prenant et agréable à suivre. Sauf la fin, moment où Garland se décide à faire de la grosse série B. Spoiler ouéééé, Freddy dans l'Espace tout en tombant dans la metaphysique. J'avoue que j'ai pas compris grand chose.
boooo mais booooordélique (surtout la fin nawak) . on se croirait dans un tel meltingpot d'autres oeuvres (et ô combien d'épisodes d'outerlimits encore une fois). au début et en fait tout le long, j'ai eu l'impression d'un film de junkies , entre shoots variés au soleil/chlorophyle/stimulations, dépressions, suicides, hallucinations, ..
il est chié le réal de dire des autres films qu'il a copieusement pompés qu'ils étaient ratés (serais-je des dernieres défenseurs de Red planet & Mission to mars ? ). (en fait se prend t'il comme son compatriote d'oasis gallhager pour le nombril du monde ? )
Vu aujourd'hui au Max Linder (belle image, mais copie bien rayée??... de plus le son saturait dans les graves, très en dessous du potentiel réel de qualité du Max: copie ou salle?)
Pour ma part, j'ai trouvé, malgré des plans superbes, le film un peu froid (mais pas autant que la clim qui a brusquement augmenté vers la fin du film!! séance de 16h): On n'arrive pas bien à s'identifier aux personnages: on nous plonge direct dans le bain.
Un peu fouillis, aussi: on s'y perd (pour ma part en tous cas, ainsi que ma femme) par moments dans l'action, on ne sait plus trop où on en est.
Au final et pour faire court (sic), un film qui doit etre vu (et revu, sans doute), mais qui à première vue ne m'a pas enthousiasmé plus que ça.
Par contre on a revu Mission to Mars ce soir avec ma femme. Wahou...
ouais, c'est pas mal... mais ça ne m'a pas passioné non plus ! assez long à demarrer mais c'est pas bien grave. on pense à 2001, Alien, Event Horizon... tout celà n'est pas franchement original ! en revanche la mise en scène de Boyle est solide, rien à redire sur l'interprétation, la musique est superbe et les décors/FX sont très réussis, surtout vu le budget pas énorme pour ce type de production. y'a de beaux moments de bravoure comme je les aime, certaines scènes sont à la limite de l'orgasmique -SPOILERS- le soleil qui arrive sur Kaneda ! et d'autres assez foireuses comme le saut d'un vaisseau à l'autre que j'ai trouvé pas très crédible, qui aurait plus sa place dans une comédie sf ! dommage également pour la fin un peu nawak et bordélique avec ses effets clippesques foireux digne d'un Saw, qui vire au slasher intergalactique.
bon, je suis tout de meme ressorti de la salle nettement moins mitigé que devant 28 jours plus tard et dans l'ensemble ça reste un bon film. ce qui est déjà franchement pas mal !
Un superbe trip visuel, des plans parfois à tomber par terre, tous les passages avec le soleil m'ont scotchés, sur ce plan là c'est réussi. Reste qu'entre un scenar pas franchement passionant, bouffant à gauche à droite, molasson et une fin qui n'en finit plus de finir, j'ai qd meme bien senti le temps passer, et les seuls points positifs que je retire du film sont des trucs plus "sensoriels" qu'autre chose (c'est déjà ça vous me direz !). Je l'aurai découvert sur un écran de télé, je pense que je me serais taillé les veines à la moitié du film environ. Pas fondamentalement mauvais, mais j'en attendais plus (et je ne suis definitivement pas fan de SF, je le concède).
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
En dépit d’évidentes qualités, “Sunshine” laisse un goût d’inachevé. Les personnages ne suscitent guère une sympathie pourtant fondamentale ici. Et pour cause! Dotés d’une psychologie somme toute assez basique, les protagonistes se trouvent cantonnés à une existence métaphorique qui, ordonnant chaque niveau de lecture, laisse finalement peu de place à l’arbitraire des émotions et par élargissement des actions. Les personnages REPRÉSENTENT les sauveurs de l’Humanité; réels (thème du Devoir), symboliques (thème de l’Ange explicite) et référentiels (intertexte dense). Évidemment, le spectateur aura le droit à quelques larmes, un “j’ai peur!”, une petite altercation pas bien méchante, voire à une “erreur humaine”, signes extérieurs et seulement extérieurs d’individualité. Point d’introspection ni de véritable communion entre les membres du groupe. Ce parti pris ne poserait pas de problème majeur si le cinéaste n’avait choisi d’inscrire son métrage sous le signe d’Icare. À trop vouloir approcher le soleil, le fils de Dédale fit fondre ses ailes de cire pour chuter dans la mer. Si les Grecs voyaient en Icare un symbole d’Orgueil humain, ce dernier péchait non en tant que tel (nous ne sommes pas dans une logique judéo-chrétienne) mais en raison de l’incapacité de l’être à s’élever au delà de sa condition “terrestre”. Trop “lourd” pour atteindre la Lumière, l’Homme reste esclave de sa chair. Éludant cette dernière (personnages allégoriques), “Sunshine” reformule maladroitement les enjeux métaphoriques de l’histoire. Comment éprouver la chute d’un homme d’emblée asubstantiel? À moins de faire de cette chute le ressort métaphysique d’une trame narrative spécifique (cf “2001, L’Odyssée”), le postulat ne pouvait fonctionner. De Brueghel à Verneuil (I... comme Icare), l’art s’est toujours évertué à transcrire le rapport de l’Esprit au Soleil (Vrai) en suggérant l’énorme et terrifiante distance qui sépare l’Idée du simple intellect: petitesse de l’homme face à l’Idéal, petitesse d’un vaisseau dans l’infini spatial, petitesse de nos rêves, cauchemars et désirs d’INDIVIDUS par rapport au Vrai. Le Nous, l’Humanité, la collectivité n’ont pas leur place au sein de cette dialectique, heureusement! Seul le “Je” donne sens à un Cosmos dont le “meilleur Icare” demeure encore la très belle Replay (Alien 3 et 4).
Vu hier soir, bon moment, impression d'avoir vu 5 films différents (5 films que j'aurai déjà vu avant ceci dit...). Le réalisation tient la route, le propos est intéressant mais franchement j'aurai encore préféré que ça se termine sur une note plus abstraite et/ou métaphysique que le final un peu croquignol qu'ils nous ont collé (mouais, c'est pas pour faire l'intello mais c'est clair que des mecs qui partent dans l'espace pour faire péter une météorite c'est une bonne raison pour faire un actionner, mais quand il s'agit de faire péter le soleil, pas trop de place pour la rigolade, plutôt l'introspection...)
Je précise que je n'ai rien contre une option horreur dans l'espace, je suis très fan de Event Horizon par exemple.
Bref, je ne rechignerai pas à le revoir.
Maintenant pour un débat pas constructif du tout, une remarque qu'on s'est faite avec un pote en sortant de la séance :
SPOILERS UN PETIT PEU
quand on voit à la fin les seules images de la terre, avec les gamins qui font un bonhomme de neige... franchement, après des années de froid intense et de neige toute l'année, est-ce que les gamins s'amusent encore à faire des bonhommes de neige, hein, je vous le demande ??? Est-ce qu'ils feraient pas mieux de creuser ladite neige pour chercher des racines à macher, ou encore mieux, à macérer pour faire de la vodka, hein ???
/ FIN DES SPOILERS UN PETIT PEU
pas terrible... je n'ai pas accroché dès le début, et plus l'action se déroulait plus je sombrais dans l'apathie. Seul le "design" purement fonctionnel du vaisseau m'a intéressé, j'imagine que c'est là que la Nasa est intervenue. Sinon, pour tout le reste, ça ne vaut pas tripette. Un peu de 2001, un peu de Event horizon, manquait un trou noir au fond à gauche, des personnages pas du tout crédibles en astronautes sauveurs de l'humanité, le dérapage dans la série B avec cette quête du vaisseau fantôme, et la série Z avec le méchant micro-ondé.
Le tout servi dans cette soupe sonore qui fait regretter amèrement la BO de 2001.
Bref non, franchement, non.
Totalement conquis pour ma part. De très nombreuses séquences sont dors et déjà entrées au panthéon de mes scènes cultes, comme par exemple la première sortie des deux astronautes pour aller réparer l'écran de protection. Les images sont tout simplement sublimes, la musique planante est d'une beauté incroyable et le sujet est loin d'être idiot. Entre le film de SF et le film d'horreur, le coeur de Boyle balance, mais, au final, c'est surtout une jolie réflexion sur l'homme confronté à l'infiniment grand que l'on retiendra, de même que l'opposition entre la science et la foi. La force du film tient dans la liberté laissée au spectateur dans l'interprétation des événements. Un must.
. on se croirait dans un tel meltingpot d'autres oeuvres (et ô combien d'épisodes d'outerlimits encore une fois). au début et en fait tout le long, j'ai eu l'impression d'un film de junkies , entre shoots variés au soleil/chlorophyle/stimulations, dépressions, suicides, hallucinations, ..
). (en fait se prend t'il comme son compatriote d'oasis gallhager pour le nombril du monde ? )
dommage également pour la fin un peu nawak et bordélique avec ses effets clippesques foireux digne d'un Saw, qui vire au slasher intergalactique. 
