Entre comédie et fantastique, le film réussit à éviter des écueils sentimentalistes et cibles évidentes. Ce qu'un film à thèse comme Philadelphia, par exemple, ne réussit pas à faire.
Il s'agit plus d'une histoire visant à ce que chacun vienne au bout du deuil d'une personne aimée. Qu'il s'agisse d'un compagnon, d'un ami, d'un fils... et du long cheminement qu'il faut pour accepter la disparition.
To Die For possède un final relativement cliché, à savoir montrer que le passage d' "l'autre côté" s'accompagne invariablement d'un lumière aveuglante, avec montée d'escalier vers la lumière accompagné d'anges ailés au faciès doré (et gaulés comme... des dieux, tiens). A la Ghost, quoi.
Cela tient au film de manière générale, qui offre quelques points int2ressants et tranchés par rapport aux films pour audience de masse (genre "éduquons le public"). Mais des digressions comiques aux pointes dramatiques voire violentes, forment un tout bizarre, parfois bancal. Mais que l'on sent sincère à défaut d'être parfait.
On retrouve Caroline Munro, parfaite, en cameo dans le rôle d'une 40nnaire qui reluque le postérieur du réparateur TV.
A noter : le co-scénariste est Johnny Byrne, l'un des scéanristes de Cosmos 1999 et de Dr Who dans les 80's.
Ian Williams est un guitariste de formation (il fait partie du groupe Battles) qui fit un cameo dans High Fidelity.
Vu sur le VHS PAL de chez Tartan. VO. Stereo. 1.66:1.
Existe en Z1, avec une couverture TRES trompeuse
