Rape & Revenge
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
J'aime beaucoup "Les damnés", mais je ne range pas ça du tout dans la même catégorie de cinéma, si on parle de "mise en scène du mal", que "La dernière maison sur la gauche" ou (la moitié d')"Oeil pour Oeil". Si on veut les rappriocher de "grands" films, ce sera plutôt "Salo" ou "Les chiens de paille", des films qui jouent la carte de l'identification notamment... Impossible de s'identifier à qui que ce soit dans "Les damnés", ou alors à des personnages plutôt secondaires... Mais bon, je crois qu'il y a déjà un thread sur "Les damnés"...
Encore un film que je n'ai pas vu depuis longtemps, mais je ne crois pas que La Dernière maison sur la gauche mette en scène "le Mal". Je veux dire que ce qui les mène à la violence n'est pas quelque chose qui existe en dehors des personnages et qui les saisirait, ni même une entité cachée au plus profond d'eux, mais une direction que peut prendre l'individu si (entre autres) les circonstances se présentent : c'est je crois le sens de la partie "revenge".
D'ailleurs si mes souvenirs sont bons, Sade nie cette notion de Mal au profit de la nature.
D'ailleurs si mes souvenirs sont bons, Sade nie cette notion de Mal au profit de la nature.
Modifié en dernier par riton le mar. avr. 17, 2007 2:53 pm, modifié 1 fois.
Oui, tu as raison. J'évoque "Les Damnés" en raison de mon expérience de cinéphile / age (éprouvante dans ce cas) et, au au regard de tes arguments, comprend que mon exemple n'est pas très pertinentManolito a écrit :J'aime beaucoup "Les damnés", mais je ne range pas ça du tout dans la même catégorie de cinéma, si on parle de "mise en scène du mal", que "La dernière maison sur la gauche" ou (la moitié d')"Oeil pour Oeil". Si on veut les rappriocher de "grands" films, ce sera plutôt "Salo" ou "Les chiens de paille", des films qui jouent la carte de l'identification notamment... Impossible de s'identifier à qui que ce soit dans "Les damnés", ou alors à des personnages plutôt secondaires... Mais bon, je crois qu'il y a déjà un thread sur "Les damnés"...

En réalité, je tente d'expliquer (justifier?) mon goût pour un cinéma qui suscite l'aversion compréhensible de beaucoup. Quant aux "Chiens de paille" ou "Salo", magnifiques films, je les situe ENTRE le Rape/revenge basique et Visconti (non qualitativement mais thématiquement). À la fois métaphysiques (impact intellectuel) et réalistes (impact affectif - identification ), ces oeuvres demeurent en effet incontournables pour qui veut tenter l'expérience du Mal au cinéma.
La RÉACTION des personnages face aux événements dépend tout de même de certains facteurs (pulsions primitives ou conditionnement social,...). Une Chose préside bien au choix (si ce dernier existe) ou simplement à l'acte...riton a écrit :Encore un film que je n'ai pas vu depuis longtemps, mais je ne crois pas que La Dernière maison sur la gauche mette en scène "le Mal". Je veux dire que ce qui les mène à la violence n'est pas quelque chose qui existe en dehors des personnages et qui les saisiraient, ni même une entité cachée au plus profond d'eux, mais une direction que peut prendre l'individu si (entre autres) les circonstances se présentent : c'est je crois le sens de la partie "revenge".
Oui, façon de redéfinir le concept...riton a écrit :D'ailleurs si mes souvenirs sont bons, Sade nie cette notion de Mal au profit de la nature.
mercredi a écrit :]
La RÉACTION des personnages face aux événements dépend tout de même de certains facteurs (pulsions primitives ou conditionnement social,...). Une Chose préside bien au choix (si ce dernier existe) ou simplement à l'acte...
Les sentiments des parents qui ont perdu leurs enfants sont-il le Mal ?
J'ai l'impression que le retournement interroge justement le spectateur sur l'impression qu'il aurait pu avoir lors de la première partie, à savoir un manicheisme assez facile, le Mal comme tu le nommes aisement identifié. Et puis non.
Pour être honnête, Craven n'attaque pas franchement pas l'hypothèse du Mal enfoui en chacun de nous et qui pourrait ressortir. On peut voir le film ainsi. Ou même sous l'angle de la contagion du Mal.
Ou au contraire avec une grille de lecture fondée sur le libre arbitre. Celle que je préfère.

Ou de gommer tout ce qu'on met derrière, donc de lui ôter toute pertinenceOui, façon de redéfinir le concept...

Un des grands débats posés par le genre dont il est ici question... Peut-on justifier la violence? Les parents agissent-ils "librement" ou sont-ils assujétis (on ne peut dire "aveuglés" ici) à une haine d'ailleurs bien compréhensible? La revanche est-elle une "libération" ou une aliénation de plus?riton a écrit : Les sentiments des parents qui ont perdu leurs enfants sont-il le Mal ?
D'accord avec toiriton a écrit :Pour être honnête, Craven n'attaque pas franchement pas l'hypothèse du Mal enfoui en chacun de nous et qui pourrait ressortir. On peut voir le film ainsi. Ou même sous l'angle de la contagion du Mal.
Ou au contraire avec une grille de lecture fondée sur le libre arbitre. Celle que je préfère.![]()
Tu surestimes le bonhomme Ritonriton a écrit :Ou de gommer tout ce qu'on met derrière, donc de lui ôter toute pertinence

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beaucoup parle dans le sujet de films assez extrèmes et donc reservé à un public averti et limité mais dans un style plus (hum comment dire...) grand public, certes extremities a été cité mais le grand oubli c'est la serie des Justiciers dans la ville qui est, idéologiquement, bien plus à vomir dans le fond que d'autres films qui montrent des scènes pourtant plus cru. Viol + vengeance rime quelque fois avec film reac d'extreme droite (citons aussi Schumacher et notamment le droit de tuer qui prone l'auto-défense, il doit exister un intéressant topic sur le sujet qui est d'autant plus d'actualité avec ce qui se passe en ce moment aux etats unis)
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Forum sur les versions longues, director's cut et censure
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Death wish / Un justicer dans la ville c'est pas du Rape & Revenge , c'est du Vigilante , du film d'auto-defense . Ca se ressemble mais c'est pas pareilNICOLAS mag a écrit :beaucoup parle dans le sujet de films assez extrèmes et donc reservé à un public averti et limité mais dans un style plus (hum comment dire...) grand public, certes extremities a été cité mais le grand oubli c'est la serie des Justiciers dans la ville qui est, idéologiquement, bien plus à vomir dans le fond que d'autres films qui montrent des scènes pourtant plus cru. Viol + vengeance rime quelque fois avec film reac d'extreme droite (citons aussi Schumacher et notamment le droit de tuer qui prone l'auto-défense, il doit exister un intéressant topic sur le sujet qui est d'autant plus d'actualité avec ce qui se passe en ce moment aux etats unis)

concernant 8 MM , si on peut pas etre reac avec des types qui massacrent a la machette des filles devant des cameras pour les vendre a des vieux pervers ...
Ceci est un P.38, le flingue le moins puissant du monde. Si je te touche avec, c'est même pas dit que je te fasse un troisième téton.


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Il existait déjà un thread sur le même sujet :
http://www.devildead.com/forum/viewtopi ... t=menottes
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Le rape and revenge
... un genre qu'Eric venere, un genre à part entière du cinéma d'exploitation qui compte une bonne centaine de titres tant US que transalpins, cette micro liste étant fort réduite.
Mes best: I spit on your grave et les quadruples viols de la Keaton, La settima donna et le depucelage au manche à balai de la Buchanan.. gratuit, complaisant, malsain, le ciné comme Eric aime
.
J'aime beaucoup La casa sperduta nel parco et son depucelage au rasoir, tres bon Le train de l'enfer pour son atmosphèrere presque surréaliste et l'image du couteau planté dans le vagin.
Terreur express, sa totale gratuité et ses viols à la chaine dont celui de la Kerowa fait partie de mes favoris également.
Week end sauvage est tres bon pour sa brutalité et violence malgré le soft des viols.
Les pires: Crimes a froid: la plus belle fumisterie / arnaque du genre. Somnifère ou éclats de rires selon l'humeur....
Hard sensations fait partie des catastrophes italiennes ainsi que le decevant Midnight blue.
Last house... de Craven m'endort.
Par contre, ami Drummonde, pourquoi dis tu que Terreur sur la lagune n'en fait pas partie? C'en est, un des precurseurs certes, plutot soft mais c'en est un.
Un gros dossier Rape and revenge, son histoire et les sous genres, la filmo exhaustive du genre.. sera en ligne sur Zonebis d'ici fin 07 pour les amateurs.


Mes best: I spit on your grave et les quadruples viols de la Keaton, La settima donna et le depucelage au manche à balai de la Buchanan.. gratuit, complaisant, malsain, le ciné comme Eric aime

J'aime beaucoup La casa sperduta nel parco et son depucelage au rasoir, tres bon Le train de l'enfer pour son atmosphèrere presque surréaliste et l'image du couteau planté dans le vagin.
Terreur express, sa totale gratuité et ses viols à la chaine dont celui de la Kerowa fait partie de mes favoris également.
Week end sauvage est tres bon pour sa brutalité et violence malgré le soft des viols.
Les pires: Crimes a froid: la plus belle fumisterie / arnaque du genre. Somnifère ou éclats de rires selon l'humeur....

Hard sensations fait partie des catastrophes italiennes ainsi que le decevant Midnight blue.
Last house... de Craven m'endort.

Par contre, ami Drummonde, pourquoi dis tu que Terreur sur la lagune n'en fait pas partie? C'en est, un des precurseurs certes, plutot soft mais c'en est un.
Un gros dossier Rape and revenge, son histoire et les sous genres, la filmo exhaustive du genre.. sera en ligne sur Zonebis d'ici fin 07 pour les amateurs.

Modifié en dernier par eric draven le mer. avr. 18, 2007 2:24 am, modifié 2 fois.
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
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Y faut lire ! Il propose un sondage donc dans le sondage, la liste est composé des titres qui sont communément cité comme les meilleurs films du genre. Du coup, les unanimement considéré comme "moins bon", voire "pas bon" ou même "nul" ne sont pas dans la liste qui n'a pas vocation d'être exhaustive. Neanmoins, cela n'empeche de parler des autres...
"Fuck The World", Rambo
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- Localisation : Dans la beauté du sale, la beauté du mal, sous les croix en feu, violant, déféquant...
parfois à 3H du mat mon esprit n'est plus apte à tout capter.. 

Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
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