Sade de Benoît Jacquot (2000)

Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team

Répondre
Dragonball
Messages : 13095
Enregistré le : ven. déc. 17, 2004 8:43 pm
Localisation : Dans un Bunker avec Playboy, une Dreamcast et un M16

Sade de Benoît Jacquot (2000)

Message par Dragonball »

"Sade"

Image
En 1794, sous le régime de la Terreur, le marquis de Sade retourne en prison. L'écrivain libertin, considéré comme un homme très immoral et indigne de la société, est enfermé dans la clinique de Picpus, une fausse maison de santé où les aristocrates et les affairistes sauvent leur tête en vidant leurs poches. Alors qu'il est désargenté, Sade doit sa survie à sa maîtresse Marie-Constance Quesnet. Mais dans cet univers rempli d'aimables femmes, Sade ne tarde pas a recréer son théâtre en expérimentant les limites de la liberté
Source : Allociné.

Un film ayant pour sujet le Marquis de Sade ne peut, pour des raisons plus ou moins avouable, qu'attirer l'attention.
Cependant, à la vision de ce film de Benoît Jacquot, les amateurs de perversions raffinées (Et tout simplement de bon film ! :mrgreen:), devront rapidement mettre leur libido en sourdine.
Le film, pas fondamentalement mauvais ni inintéressant dans sa description de la période de la terreur (Notament lorsqu'il nous décris un Robespierre grotesque et totalement déphasé) ou les nobles, parqués dans des prisons qui ne disent pas toujours leurs noms attendent leur mort la peur au ventre, s'avère tout de suite assez pathétique lorsqu'il se concentre sur son sujet principale, à savoir la relation entre Sade et une jeune fille que celui va s'évertuer à devergonder (Pour son bien évidement ! :mrgreen:). Survolée, voir baclée, et traité de façon timoré, cette relation déjà bien peu captivante trouvera de plus son climax dans une séquence ressemblant plus à un passage obligé qu'a l'aboutissement tant thématique que, hum, sensoriel :D, voulu du film.
En effet, après avoir rapidement déshabillé la troublante Isild Le Besco et l'avoir furtivement filmé en compagnie de Sade et de 2 chanceux invités, Benoît Jacquot, réalisant sans doute qu'il tourne un film respectable, mettra rapidement fin au festivité, d'une façon assez lâche et faux cul, à vrai dire à l'image de son film sans saveur, qui aurait dû célébrer les sens et la transgression, mais ne sent finalement que la naphtaline et la frigidité.

Inutile de dire que Quills, dans un registre similaire, s'avère bien plus viscérale que cette merde pour Bobos qui bandent mou ! (ça y est je l'ai dit ! :mrgreen:)
trepanator
Messages : 1029
Enregistré le : dim. mai 02, 2004 3:09 pm
Localisation : le trou du cul du monde (DOM-TOM)

Message par trepanator »

une belle merde que j'ai vu au cinoche pensant voir du cul à gogo. je me suis emmerdé comme c'est pas permis ! fade, plat, baclé, chiant, sans une once de subversion... une grosse caricature de cinéma d'auteur chiant pour bobos. à éviter !
Image
drummonde
Messages : 909
Enregistré le : lun. mars 21, 2005 12:42 am
Localisation : Paris

Message par drummonde »

L'exception culturelle française :lol:
Ceci est un P.38, le flingue le moins puissant du monde. Si je te touche avec, c'est même pas dit que je te fasse un troisième téton.
Image
Répondre