Snakes On a Plane / Des serpents dans l'avion - David R Ellis (2005)

[Kyun]

Et le SEUL exemple qu'ils arrivent a donner est le film Elle est trop bien (She's all that en V.O.), célébre pour recycler des gros clichés des histoires d'ado, et presque toutes les critiques que j'avais lues le remarquaient (de Phosphore jusqu'a Micro Dingo).

Ouais, ouais, c'est bon, on a compris le truc nous-memes.

[fatquick]

Ben je me suis salement fait chier.
Peut-être que j'en attendais trop, mais excepté quelques trop rares moments fun, j'ai trouvé le film long, chiant et surtout mal foutu.
C'est filmé comme un téléfilm, sans aucune inspiration, beaucoup trop statique à mon goût. A ce niveau, Destination Finale 2 était bien mieux shooté (pas encore vu Cellular).
Je m'attendais à un déferlement de folie, et on se retrouve avec un petit film mollasson qui ne va pas au bout de son concept.

[Kyun]

Pour une fois, le titre québécois est moins mot-a-mot que le titre francais:

Des serpents dans l'avion < Serpents à bord

[Prodigy]

Le 11 avril, 2.35 16/9, pistes françaises en 5.1 et DTS, anglais 5.1, sous-titres français, même suppléments que le zone 1 (commentaire audio, scènes coupées, making-of, bêtisier...)

[Prodigy]

[Manolito]

Le test du disque Metropolitan sur le site !

http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=1409

[Haribo]

Pour ceux qui aiment les situations de surenchère, c'est vraiment le bonheur.
En plus, je trouve qu'il s'inscrit dans une vraie veine du cinéma catastrophe des années 70, ce n'est pas juste un film ricaneur qui se joue des clichés. On voit que le monsieur sait faire et connait le dispositif sur le bout des doigts, et ce qui fonctionne dans ces films là en dépit des lieux communs qui font forcement sourire.
Son film c'est du vrai temps de cerveau disponible, délectable, franchement répugnant par moments, ca fait mouche à tous les coups avec une belle énergie communicative.
Je craignais que le film ne se résume à un tapage dans le dos du geek ciblé par le projet, crainte évaporée !
Impossible de bouder un plaisir si évident.

[antropophagus]

Ce qui frappe avant tout c'est le rythme effréné et le dynamisme des d'action Je ne sais pas si c'est lié à son expérience dans les cascades mais Ellis confirme son savoir faire évident en la matière (la scène de l'autoroute de Destination finale 2 va rester inégalée encore longtemps). En tout cas il est difficile de ne pas prendre du plaisir tant le film s'avère généreux : les serpents font leur apparition très vite, le mélange des genres est réussi (mieux que celui de Severance par exemple), les FX numériques sont pour une fois impeccables... Rien à redire à part ça si ce n'est la scène de l'atterrissage bâclée - pourtant primordiale dans les films catastrophes - et l'apologie bizarre de la Playstation (Sony a participé à la production ?).

[rusty james]

Je craignais que le film ne se résume à un tapage dans le dos du geek ciblé par le projet, crainte évaporée !

A lire certains, les geek, eux, ont justement du coup été déçus

[Superwonderscope]

revisitation sur le DVD anglais Entertainment in Video.
Scope 2.35:1, 1H46, sta, et une piste DTS 6.1 des plus efficaces, musiques, effets, bruitages, sssssssssssssss dans tous les canaux. bien.

Rétrospectivement, le film tient plutôt bien la route. Entre satire des films catastrophes, film d'horreur pleine puissance (pas mal d'effets quand même assez ragoûtants aux détails craspecs), on a à l'arrivée une série B en endroit clos menée tambour battant. C'est certes grossier par instants, mais compte tenu du pitch de départ assez casse-gueule et des développements grotesques, c'est franchement sympa. Un plaisir coupable, certes, mais pourquoi le dénigrer?
Amusant de voir comment le projet s'est transformé, devenant un film R-rated et rajout de plans gore et d'attaques au final. Pas pour me déplaire, car de voir un film se complaire dans des débauches d'attaques de serpents (j'oserais dire "enfin des vraies" compte tenu des patouilles passées) venimeux, assez violentes... le film joue avec le second degré, les acteurs jouent le jeu. Non, franchement, une revoyure très sympa.

[Superwonderscope]

pour les anglophones, un article sur le scénariste John Hefferman (qui du témoignage des autres co-scénaristes, est l'auteur à part entière du scénario) , qui est mort en 2017 dans l'indifférence générale.

Ou comment même un succès (nonobstant la déception critique) et des portes ouvertes peuvent entrainer vers une spirale sans fin, où même sa famille enterra le sujet (pas de tombe, pas d'info dans le journal, rien).


https://www.hollywoodreporter.com/movie ... 236041141/