Apres la mort aussi atroce que mystérieuse du Professeur Harrington, le docteur Holden, éminent psychologue américain venu rendre visite à son collègue, enquête à la demande de la fille de la victime. Joanna est persuadée qu'un certain Dr Karswell, spécialiste de l'occultisme, que son père avait publiquement accusé de charlatanisme, est impliqué d'une manière ou d'une autre dans le décès de son père. Holden se rend chez Karswell qui entend bien impressionner le visiteur et déclenche sous ses yeux une véritable tempête qui s'abat sur le pays...
Un merveilleux classique de Jacques Tourneur mon préférer , toute une ambiance qui se rapproche d'un village des damnés, ou bien des Innocents de Jack Clayton un Noir et Blanc flamboyant et qui distille une peur crescendo (bon c’est vraie que c’est plus tellement Horrifique a notre époque mais bon l’ambiance y est et surtout le thème de la peur est très bien abordée). Découvert comme souvent lors d'une diffusion tardive dédier au réalisateur dans un cycle cinéma de minuit sur la 3.
Disponible depuis un moment en DVD Zone 1 (2002 si je ne me trompe) dans une très belle copie N&B au contraste de toute beauté.
Le test sur le site de DVDclassique http://www.dvdclassik.com/Critiques/dvd_nightdemon.htm dsl de leurs faire de la pub indirectement, c’est surtout pour donner le goût aux personnes qui ne le connaissent pas (y doit pas y en avoir des masses je sais ) de redécouvrir se chef d’œuvre et un cinéaste qui continue d’influencé d’autres générations de réalisateurs.
En + si certains peuvent développer vus que moi je suis un piètre conteur sa peut donner envie de le revoir
Modifié en dernier par comte vonkrolock le sam. juin 23, 2007 3:55 pm, modifié 1 fois.
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con. Snake Plisken Escape from NY
Vu il y a environ trois ans un beau dimanche soir vers 1h00 du mat sur France 3 dans le cadre d'un cinema de minuit il me semble ... Un film fabuleux !
Tourneur ne voulait pas qu'on filme le monstre , ca lui a été imposé par la production je crois , mais j'ai trouvé au contraire que ca rajoutait au charme de l'ensemble ... Un film fantastique trés reussi malgré le N&B ( je deconne )
Ceci est un P.38, le flingue le moins puissant du monde. Si je te touche avec, c'est même pas dit que je te fasse un troisième téton.
Ouf !! sa s'est ce qui s'appelle de l'investigation Mr Manolito, et avec Drumonde qui y ajoute sa modeste mais complémentaire contribution, si avec sa sa donne pas envie de le revoir ou de le découvrir d'urgence !! Je rentre dans les ordres en tous cas merci pour toutes ces infos
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con. Snake Plisken Escape from NY
Un tres joli film, malin, intelligent, bien realise, bien interprete. Mon prefere chez Tourneur. Le DVD sorti aux USA depuis des plombes contient deux versions du film. Mais j'avoue que je n'ai pas trop creusé et je n'ai pas regarde ce disque depuis longtemps. Etrangement, il reste inedit en dehors des USA, en tout cas en France en DVD. Et pendant ce temps, on nous ressort des versions longue de SPIDER-MAN 2, comme quoi Gaumont/Columbia, le Fantastique, c'est pas trop leur truc ! D'ailleurs, ils ont encore des tas de films en stock mais ils ne les sortent pas. XXX, c'est mieux, faut croire !
comte vonkrolock a écrit :Ouf !! sa s'est ce qui s'appelle de l'investigation Mr Manolito, et avec Drumonde qui y ajoute sa modeste mais complémentaire contribution, si avec sa sa donne pas envie de le revoir ou de le découvrir d'urgence !! Je rentre dans les ordres en tous cas merci pour toutes ces infos
Je suis quelqu'un de modeste
et Drummonde y a deux "m"
Ceci est un P.38, le flingue le moins puissant du monde. Si je te touche avec, c'est même pas dit que je te fasse un troisième téton.
Excellent film de Tourneur découvert à l'époque lors d'un cycle consacré au réalisateur dans le Cinéma de minuit sur France 3, certainement mon préféré à moi aussi, avec Cat People.
J'ai récupéré l'an passé les recueils NéO (Siffle et je viendrai, et le Néomnibus consacré à M. R. James) où l'on retrouve le texte dont s'inspire le film : "Sortilège" (Casting the Runes) de Montague Rhodes James, pour constater que le film est assez fidèle au texte, à quelques péripéties près.
Seul bémol, les sous-titres fr qui ne reprennent pas l'intégralité et oublient bp des dialogues, ce qui se constate dès le départ, à l'arrivée du profeseur Harrington, future victime du monstre, chez le sorcier Karswell.
Du coup, j'étais tombé sur des sous-titres intégraux en VO que je me suis amusé à traduire, histoire de combler les trous. Ils sont dispo sur Frigorifix.
Pour les amateurs de musique indutriel/néofolk, un long extrait des dialogues est placé en introduction de "Black Easter" sur l'album "Lex Talionis" de Sol Invictus...
Enorme film s'il en est, classique du film fantastique (encore un pour Tourneur).
A mon gout, une seule "erreur" ([SPOILER]le fait de devoiler le demon beaucoup trop vite, nuisant au suspense et a l'ambiguite quand a l'aspect fantastique ou pas du film[/SPOILER]), mais il me semble que c'etait impose par les producteurs et non desire par Tourneur lui-meme.
Mais bon, chef d'oeuvre tout de meme.
Chef-d'oeuvre à ranger au côté de LA FELINE dans la filmographie de Tourneur.
J'ai eu la chance de louper les premieres minutes quand je l'ai vu il y a des années au ciné club de france 3, loupant ainsi la premiere apparittion du monstre, ce qui ne lui en donna plus d'impact lors du final.
Trés superieur aux VIERGES DE SATAN de Fisher, avec qui il partage plus d'une similitude.
milton arbogast a écrit :Chef-d'oeuvre à ranger au côté de LA FELINE dans la filmographie de Tourneur.
J'ai eu la chance de louper les premieres minutes quand je l'ai vu il y a des années au ciné club de france 3, loupant ainsi la premiere apparittion du monstre, ce qui ne lui en donna plus d'impact lors du final.
Trés superieur aux VIERGES DE SATAN de Fisher, avec qui il partage plus d'une similitude.
L'opinion de Milton me conforte dans ce que j'ai toujours pensé, ce n'est pas le démon lui-même qui affaiblit un peu le film, je le trouve au contraire assez impressionnant (y compris les gros plans), l'erreur, c'est de le montrer dès le début du film.
fantomas 2 a écrit :L'opinion de Milton me conforte dans ce que j'ai toujours pensé, ce n'est pas le démon lui-même qui affaiblit un peu le film, je le trouve au contraire assez impressionnant (y compris les gros plans), l'erreur, c'est de le montrer dès le début du film.
Sa tête est même plutot impresionnante -d'où l'utilisation qui en est faite pour la publicité du film- mais malheureusement déja plus gaudriolesque quand on le voit (brievement heureusement) en pied, avec ses petites ailes en parapluie.
Ma ça ne suffirait pas a gâcher le plaisir, et si les apparitions finales des VIERGES DE SATAN (excusez si j'en remet une couche) font completement basculer le film de Fisher dans le ridicule, Tourneur à ici tellement bien manipulé le spectateur pendant 1h30 qu'on ne saurait lui tenir rigueur de cet ajout contrain et forcé.
...et puis faite comme moi, loupez le debut!
Le Dr. John Holden, un scientifique en visite en Grande-Bretagne dans le cadre d’une convention pour demystifier le supernatural apprend que son contact britannique est decede dans un etrange accident. Il semblerait que l’enquete que menent les membres de la convention sur les activites du culte satanique du Dr. Julian Karswell leur fait risquer leurs vies...
En 1957, Jacques Tourneur n’est pas un nouveau-venu dans l’univers du fantastique ou quasi-fantastique, car ayant déjà realise des films comme The Leopard Man (1943), I walked with a Zombie (1943) et son chef-d’oeuvre dans le genre; Cat People (1942).
Avec NotD, il revient donc 14 annees plus tard sur les lieux du “crime” et adapte le roman de Montague Rhodes James “Casting the Runes” qui a pour toile de fond la demonologie. James est connu surtout dans son pays—l’Angleterre—pour ses recits de fantomes adapte sous forme de contes de Noel annuels (The Stall of Barchester (1971), A Warning to the Curious (1972), Lost Hearts (1973), Treasure of Abbot Thomas (1974), The Ash Tree (1975) et de multiples adaptation de Casting the Runes.
NotD est a ce titre un exemple eclatant du genie pour l’atmosphere de Tourneur.
Que ce soit dans les dedales du savoir d’une bibliotheque nationale, face a la desolation de ruines anciennes, ou a l’inquietante obscurite d’une route traversant une foret la nuit. Que cela soit dans la vision rendue floue par un malaise ou un empoisonnement ou la peur generee par un son etrange entendu dans un couloir d’hotel sombre, Tourneur s’entend pour creer des sensations parmi ses spectateurs, autant que Niall McGinnis dans le role du sinistre Dr. Julian parmi les autres personnages s'y connait pour faire passer son pesonnage du sympatique bonimenteur a l'inquietant ecrudit, peut-etre meme necromancien...
Si NofD partage avec CP l’idee d’un affrontement entre la “raison” et la “superstition”, CP etait plus un film sur la psychologie, le subconscient et la partie “sexuelle” de la raison humaine, NotD se base sur la raison “pure”, le rationel, ce rassurant rationel qui glissera de plus en plus vers l’inquietude, puis la peur.
Il est interessant de noter que CP qui se passait aux USA—une nation jeune et moderne s’interessait a la frustration sexuelle—un concept definitivement moderne, tandis que NotD se deroule en Angleterre—la vieille Europe—et se tourne vers les racines paiennes de cette derniere.
Indirectement, le metrage se rapproche du film Weird Woman (1944) de la serie des films Inner Sanctum ou—deja—un erudit se trouvait face a l’inexplicable et voyait ses certitudes s’effriter face a l’irrationnel.
La realisation de Tourneur trouvera en Dana Andrews dans le role du scientifique et Niall McGinnis dans le role de son antagoniste sataniste deux interpretes qui habitent parfaitement leurs roles respectifs. Tous deux etant maitres de leurs “savoirs” respectifs, et dont l’erreur que represente leur certitude de pouvoir maitriser leurs univers respectifs va forcement entrainer la chute d'au moins l’un d’entre-eux.
En resulte un film qui manie l’ambiguite, parfois bien sur grace a des effets de cinema, et ce, jusqu’a l’utilisation d’effets speciaux on ne peut plus "parlants"—decision peut-etre plus due aux studios qu’imputables au realisateur. Neanmoins, la realisation et la maitrise de Tourneur parvient a maintenir l’incertitude quant aux evenements se deroulant sur l’ecran--"visions" ou "realite"?
A voir absolument, car un film, qui en ces temps d’incertitudes ou les gourous de tous genres doivent bien “faire leur beurre”, apporte un lot salutaire(!) de questions a se poser de par son approche ambigue et resolument moderne qui depasse de loin l’oeuvre de commande que cela aurait pu etre au final. Un film aussi, qui n'a pas pris une ride en cinquante ans!
, toute une ambiance qui se rapproche d'un village des damnés, ou bien des Innocents de Jack Clayton un Noir et Blanc flamboyant et qui distille une peur crescendo (bon c’est vraie que c’est plus tellement Horrifique a notre époque 
mais bon l’ambiance y est et surtout le thème de la peur est très bien abordée). Découvert comme souvent lors d'une diffusion tardive dédier au réalisateur dans un cycle cinéma de minuit sur la 3.
) de redécouvrir se chef d’œuvre et un cinéaste qui continue d’influencé d’autres générations de réalisateurs. 
sa peut donner envie de le revoir 
