
Sous ce très beau titre se cache un sublime drame déviant (rien de trash cependant ) venu du froid, de Russie plus exactement.
Vu assez jeune pour ma part



Fin du XIXème siècle en Russie : le cinématographe commence à faire son apparition et l'étrange Ioann vient d'être relâcher de prison. Celui-ci, avec l'aide du grimaçant Victor, organise des séances de photos SM/coquines dans les sous-sols de la ville : les photos sont revendues aux vicelards et parfois même aux personnes les plus insoupçonnables qui soient...
Sur ces photos, de belles demoiselles s'y font flageller le postérieur par une vilaine nanny

Deux familles que tout oppose vont se rattacher - dramatiquement - par ce sombre réseaux de photos cochonnes. D'un côté, les Stasov, plutôt riches (le père est médecin, la femme est une aveugle depressive, la bonne est une perverse et les enfants adoptifs sont des chanteurs siamois !) et de l'autre, les Radlov, plus modestes (le père est un honnête ingenieur, la fille est à marier et la bonne est en fait la soeur de Ioann).

Tourné dans des teintes sépia à tomber, Des monstres et ddes hommes nous fait assister à la déchéance et à la rencontre explosive de deux familles, non sans un certain malaise et une pincée d'humour noir.
Une galerie de personnages plus ou moins branques, révélant alors leur vraie nature au fil de l'histoire : amour impossible, masochisme, cruauté...même les enfants siamois, les "monstres", ne seront pas epargnés.
Derrière la beauté rétro, les dentelles et le raffinement, il y a quelque chose de bien plus sale, de bien plus démentiel...
Belle musique, belles images (ces éternelles rues vides et sans vies), quelques plans un peu trop comtemplatifs (on est au pays de Tarkovsky en même temps



