Aprés revisionnage du film, voici pour les amateurs de fellations juteuses, cunni gourmands et quadruples viols jouissifs avec penetrations joyeuses:
S'inscrivant dans la lignée du giallo erotique voire du porn-giallo dans sa version integrale, Prostituzione n'a du genre que la trame, lorgnant plus vers le polar façon La lame infernale que les oeuvres de Dario Argento ou de Umberto Lenzi.
La trame est des plus simples: suite au meurtre de plusieurs prostituées, un inspecteur molasson se charge de l'enquête pour découvrir que derrière cela se cache un chantage prenant place dans les milieux aisés de la ville
Ultra simple, ultra classique, si simple et peu creusé que Di Silvestro en oublie presque totalement son enquête devenant presque accessoire pour s'attarder sur de longues séquences de sexe qui raviront l'amateur.
Triolisme, partouzes, saphisme s'étalent ainsi sous nos yeux, certaines scénes étant carrement X puisque sont au programme fellations goulues sur tige luisante de bonheur, pénétrations et autres cunnilingus enragés.
S'il s'agit par moment d'inserts- le viol de la De Sanctis- les autres sont bel et bien de Di Silvestro notamment la longue partouze bougeoise.
Si ces Dossiers roses n'offrent que peu d'interet, le film est pourtant interessant à un autre niveau car il en émane en effet une certaine force voire émotion.
La vision de ce milieu, la detresse de ses pauvres filles décrite par le réalisateur a par instant quelque chose d'authentique voire d'émouvant en particulier le personnage de Primavera interpretée avec force et conviction par Maria Fiore, vieille putain désillusionnée qui voit sa fille partir avec un jeune voyou, son propre amant et qui finira desesperemment folle, hurlant dans la rue.
On retiendra aussi le magnifique et jouissif quadruple viol de la De Sanctis laissée pour morte dans les bois.
Au milieu de tant de banalité en ressortent donc par instant quelques beaux éclats.
La trés belle partition musicale tout à la mandoline ne laissera pas non plus indifférent et vient renforcer ce sentiment de detresse, detresse à laquelle Di Silvestro veut donner hypocritement un coté réel avec son pré-générique où un journaliste interviewe une de ces filles sur son métier et ses risques.
Si chacune des oeuvres du réalisateur a toujours ce petit coté attachant, sincère dans sa démarche et souvent brutal derrière cette sempiternelle complaisance et gratuité, son sexe explicite, Prostituzione ne fait pas exception à la régle.
Il est dommage que Di Silvestro n'ait pas approfondi son scénario le laissant à l'état de brouillon et que la mise en scéne manque singulièrement de poigne y compris dans les scénes de sexe.
Dossiers roses.. aurait pu être non seulement un bon film mais également un bon témoignage sur la brutalité et la detresse de ce milieu.
Pas réellement ennuyant, le film rate son but et demeure un simple metrage anodin visant l'exploitation.. mais on aime ca!
Aux cotés de Maria Fiore et les seins de la De Sanctis, on retrouvera la Nell habituée au role d'ado devergondée et le visage de garce de la Konopka en bourgeoise dépravée.