Moi, ce que j'aimerais, c'est qu'Achab, il nous disent clairement avec des mots pesés ce qu'il voulait dire exactement car on ne sait plus trop mais il semble plus interesse par ce que l'on va penser de lui (cela dit en passant, l'anonymat du net devrait pourtant preserver de cela) que de vraiment participer a une discussion.
Mais Arioch, comment veux-tu qu'on ait envie de participer à une discussion qui part d'une déformation totale de tes propos ? C'est ça ta conception de la discussion ? Pas moi.
Mais bon, néanmoins, vu que tu me le demandes, et malgré que je me sois déjà expliqué en long, en large et en travers sur ce que je pense, je veux bien tenter une explication de texte. Et quand je dis "explication de texte", c'est sans ironie aucune, c'est juste que je considère que la réponse à ta question est écrite blanc sur noir dans le message que j'ai laissé sur le topic de La Colline 2. Je remets donc ici ce message :
le problème il est dans la mode actuelle du film gore qui veut que les kilos de barbaque et les hectolitres d'hémoglobine soient une excuse pour s'abtenir de raconter une histoire, de construire des personnages et d'avoir un vrai point de vue de metteur en scène. Alors évidemment, ça marche auprès des fans décérébrés, ce qu'ont d'ailleurs bien compris les exécutifs qui nous débitent du Saw III et du Hills Have Eyes 2 au kilomètre, mais en ce qui me concerne, je préfèrerais toujours le taf d'un Aja ou d'un Rob Zombie, parce que ce sont eux qui tirent le film d'horreur vers le haut.
Donc, déjà, dès ma première phrase, on voit bien que, pour moi, le gore n'est pas un gage de qualité a priori et que je juge avant tout la qualité cinématographique du film (car oui, pour comparer ce qui est comparable, un Maniac est dix fois mieux filmé, interprété et écrit que La Colline a des yeux 2, c'est comme ça, ça s'appelle le talent et tout le monde n'en a pas, bienvenue chez les humains). Ensuite arrive l'expression tant décriée (désolé, la prochaine fois, je tenterai de m'exprimer comme François Bayrou, ça marchera peut-être mieux), où je parle de
CERTAINS fans de films gore, en l'occurence les "décérébrés", c'est-à-dire les idiots, les pas très finauds, les gros bêtas, à qui on peut montrer la plus grosse purge du siècle et qui diront quand même que c'est bien juste parce que dedans y'a une énucléation à la pioche. Je connais des gens comme ça, mon expression ne veut pas dire qu'ils sont dans la vie de tous les jours des connards congénitaux, certains ont même sans doute un QI supérieur au mien mais simplement, dans leur rapport de fan avec les films d'horreur, ils sont "décérébrés", ils mettent leur cerveau de côté et salivent au moindre bout de tripaille qui surgit à l'écran. Alors, je vous vois venir, vous allez dire "ah ouais non mais attends, qu'est-ce qu'il dit là ? Que lui il sait garder son cerveau en place quand il mate un film ? Comme il sa la pète ce gros con !". La vérité, c'est que quand j'aborde une fiction ou un spectacle, quel qu'il soit, je suis totalement ouvert, je me soumet à ce que va m'imposer ledit spectacle, je me met en position de récepteur. Si le film en vaut la peine, que les auteurs tentent de me raconter une histoire avec talent, de me surprendre, de me choquer, de m'émouvoir, de me faire ressentir des émotions, je me laisse porter et je savoure. Par contre, si je me retrouve en face d'un truc comme La Colline 2, c'est-à-dire un bon gros navet bien baveux, un produit calibré et emballé en quatrième vitesse pour ramasser le fric, là ça m'énerve. Et forcément le mec qui me sort "bah c'était bien quand même, c'était gore", je vais lui répondre "ça va pas la tête ! C'est tout ce qu'il te faut pour prendre ton pied ?".
Alors, après Arioch, tu peux lire, relire et rerelire mon message initial, je te met au défi d'y trouver la phrase qu'en a pourtant extraite Manolito pour créer ce topic fumeux. J'ai l'air d'insister comme ça, mais il n'y a rien de pire que la malhonnêté intellectuelle dans un débat.
Ah oui, et pour finir, désolé, on va pas être d'accord, mais pour moi, Vendredi 13, c'est de la merde, c'est pas filmé, pas écrit, pas joué, et quand je tombe là-devant je me dit toujours : "comment t'as pu aimer ça à l'époque ?". C'est marrant, parce que pour prendre d'autres films de la même époque, ça me fait pas ça avec Halloween 1, Evil Dead ou Scanners. C'est grave docteur ?