Ancien avocat, Frank Hopper est un éternel rêveur en quête de l’idée qui lui apportera richesse et reconnaissance. Le jour où il reçoit par la poste une nouvelle carte de crédit, il décide de concrétiser son dernier projet en date : la création d’une équipe féminine de hockey sur glace.

Petite comédie pas très futée mais pas méchante non plus, signée du vétéran Arthur Hiller (83 balais tout de même ...), qui revient ici à la réalisation 8 ans après son An Alan Smithee Film: Burn Hollywood Burn, gros fiasco critique et public si j'ai bonne mémoire.
Ca démarre dans la bonne humeur, sur un générique animé gentiment ringard et ça se poursuit tout pareil, dans la décontraction. Le film alterne grosses plaisanteries inoffensives plutôt typées eighties avec un humour plus actuel, plus "Farrellien", censé jouer la carte du politiquement incorrect. La trame narrative est maigrelette. Le film semble partir un moment dans la direction de la comédie sportive – j’ai cru que j’allais avoir droit à un remake féminin de La Castagne – pour atterrir dans une sorte de parodie de film de procès. Ca reste très planplan au niveau de la réalisation et il n’y pas grand-chose à dire sur l’interprétation. Jon Bon Jovi et Estella Warren sont transparents, et on retrouve en guest stars Curtis Armstrong, sympathique comique adolescent des années 80, et Cary Elwes, dans ce qui reste à mon goût la prestation la plus amusante du film.
Pas désagréable à suivre mais ultra mineur et tout de même pas franchement ambitieux pour son réalisateur, si l’on compare ce film à The Americanization of Emily ou L’Hôpital.