Baisers langoureux... Caresses perfides Alfredo Angeli 1976

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Superwonderscope
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Baisers langoureux... Caresses perfides Alfredo Angeli 1976

Message par Superwonderscope »

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C'est pas du titre, ça?
Ce mélange de thriller et de comédie sort chez NoShame sous son titre original Languidi baci... perfide carezze

1976
1H48
16/9
1.85:1
Italien 2.0

On y retrouve Giovanna Ralli , dame bourgeoise qui a épousé un riche dentiste, qui accueille un évadé involontaire de prison (Luigi/Gigi Proietti) condamné à 9 ans de prison. Ils s'entichent finalement l'un de l'autre...Jusqu'à ce qu'elle se confesse et décid de l'éliminer avant que son mari ne se rende compte de tout.
Assez peu de souvenirs de cette comédie teintée de satire anticapitaliste et anticléricale...mais que j'avais bien aimé.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
manuma
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Re: Baisers langoureux... Caresses perfides Alfredo Angeli 1976

Message par manuma »

Pas mal du tout effectivement. Je m’attendais à une grosse sexy-farce … c’en est un peu une - teinté de comédie macabre à l’anglaise dans sa seconde partie - mais une farce avec un scénario derrière (signé Bernardino Zapponi, scénariste de Rapt à l’italienne, Les Frissons de l’angoisse, Les Nouveaux monstres et plein d’autres choses hautement recommandables), qui y va franco dans sa charge anti-clérico-capitalo-bourgoise (avec une petite tape au passage sur la police, bonne à rien, et les médias télé, qui mangent dans la main des politiques en orientent les infos en leur faveur). Une satire au canon donc, qui fait en outre preuve d'une appréciable radicalité dans sa conclusion.

Luigi Prioetti et Giovanna Ralli offrent de leur côté 2 très savoureuses prestations, l’un en fausse andouille, l’autre en grande bourgeoise canaille et apprentie meurtrière, la zique des frères De Angelis dépote (bon, après c’est un peu toujours le même thème qui revient, mais ça, on a l’habitude avec eux). Et si la réalisation peut paraître sensiblement en retrait au milieu de tout ça, cela ne gâche rien au plaisir procuré par cette bonne blague bien sarcastique, limite acide.
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