
SPOILERS
Bien curieuse découverte que ce STREETS OF FIRE... Alléché par l'affiche, le réalisateur et par le pitch (attention, ça va aller très vite : dans une ville étrange tout droit sortie d'un comic-book, une starlette du rock se fait enlever en plein concert par un gang de motards. La jeune patronne d'un café fait alors appel à son frère, l'ancien mec de la chanteuse, pour venir la sauver), je me lance, et là...

Pur vigilante movie typique des années 80, le film fait immédiatement penser à une adaptation en live des jeux de baston de l'époque ! L'esthétique de la ville, la nuit (Walter Hill film les milieux urbains et la nuit comme peu de réalisateurs), l'iconisation du héros en bretelles qui bastonne tout le monde dès son arrivée et qui roule en décapotable

D'ailleurs, ça démarre très fort. Hill annonce la couleur en annonçant une "fable rock", avant de nous plonger dans un concert auquel reverait d'assister tout fan des 80's. Montage ultra-découpé, une musique qui donne la pêche, pas de doute : Hill a le sens du rythme

La VF est E-NOR-ME, les répliques argotiques fusent dans tous les sens, toutes les 5 secondes, et Rick Moranis avec la voix de Bruce Willis, ça vaut le coup d'oeil...
Curieusement, dans son interview accordée à Mad, il n'est fait mention nulle part de ce film, et j'ignorais jusqu'à son existence... Pourtant, le film est clairement 2nd degré (duel au marteau à la fin !), et par moment sa façon incroyable de mettre en scène la nuit (la photo est superbe) fait furieusement penser au chef d'oeuvre de Hill : THE WARRIORS.
Il existe un Z2, mais 15 euros sans bonus

