Tehilim - Raphael Nadjari (2007)

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Superwonderscope
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Tehilim - Raphael Nadjari (2007)

Message par Superwonderscope »

Une famille juive de Jerusalem fait face à la disparition mystérieuse du père. La mère, laïquet et venant de Tel Aviv, refuse les prières voulues par la fmaille de son mari et tient à mener cette épreuve à sa manière. Son fils ainé, proche du père et de la faille croyante, choisit uen autre voie.

Image

Tehilim ("les psaumes") est un film calme, posé sur un sujet qui, pour une fois pour un film israélien, fait abstraction du conflit irsaelo-palestinien.

De l'influence du dogme judaïque sur la vie quotidienne des Israeliens, aurit-on envie de dire. Les parcours diamétralement opposés entre la mère et son fils ainé ne font que renforcer une certaine incompréhension entre deux pans de la civilisation israelienne. Une nation fondée sur une religion. si bien qu'aujourd'hui un certain désir d'éloignement du dogme et de laïcité semble creuser un fossé certes inquiétant, mais qui ne semble pas insurmontable. Le fils cadet ne fait que suivre les événements, bien qu'il est le détonateur involontaire de la dernière partie du film.

Une caméra mobile, qui suit essentiellement les vertiges d'un jeune homme mal dans sa peau. Une photographie sans fard, aux teintes naturelles.
Entre lectures du Talmud, soutient de son grand-père & oncles croyants et tenant d'une tradition de la memoire et du souvenir, il a du mal à trouver ses repères dans un environnement peu enclin à le comprendre lui. Déchiré entre sa copine (dont il essaie à chauqe fois de toruver du réconfort auprès d'elle) , sa croyance, son désir de respect de la religion et son incapacité à vouloir comprendre le parcours de sa mère, il s'en va asur le chemin de choix certes respectables, mais pris au pied de la lettre, en contradiction avec le dogme qu'il prétend honorer.

Qui croit que le sujet du film est la disparition du père se trompe lourdement. Elle n'est que l'amorce d'une peinture familiale quant à la gestion de l'absence d'un proche et des vrais liens qui unissent une famille, quelle qu'elle soit. A noter la prestatation remarquable de Michael Moshonov dans le role de l'adolescent.

SPOILER

Cette disparition ne sera d'ailleurs pas élucidée et ce n'est à aucun moment génant, puisque le réalisateur a décidé de suivre un tout autre chemin.

END SPOILER

Petit budget, images d'un Jerusalem auquel les medias nous habituent assez peu, il gagne en émotion au profit d'un réalisme parfois documentaire et bienvenu. Pas de parti pris, assez peu démonstratif, si ce n'est d'émotions brutes et parfois brutales. Le film se termine sur un très beau plan, apaisé et attentiste, du plus bel effet.

Le film sort aujourd'hui en salles.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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