Mais coté film et coté opportunités, c'etait quand même le délire!
J'ai vu Dieu : Uwe Boll présentant Seed devant 11 personnes (il faisait d'ialleurs la tete à l'entrée de la salle vu le peu de monde). Un anglais approximatif et un représentant de commerce qui sait franchir la barrière de l'imossible. Seed, c'est un film qui pose la question de savoir si l'homme érite d'etre sur terre. car il commet des horreurs sur les animaux. D'ailleurs, PETA (un organisme de défense des animaux TRES actif aux USA) soutient Seed. Uwe Boll soutient Peta. Et pour chaque entrée faite par Seed, une partie sera reversé au PETA




L'autre Boll que j'ai vu, In the name of the King, est renversant. Chiant, bordélique, assez laid visuellement, avec des acteurs en roue libre... une série B avec un budget qu'on sent conséquent mais sans aucune ame. Monté à la hache, ce n'est pas "à chier", mais on en a rien à secouer de ce qu'l se passe à l'écran. Et ça dure 126mn.
Postal, d'après les divers avis entendus, serait "à chier, tout bonnement". Je ne l'ai pas vu, cependant.
La pire chose vue était quand même Highlander The Source


Côté sélection officielle, c'était beaucoup mieux que ce que la sélection laissait envisager.
Le Kim Ki Duk (Soom) est assez étonnant quoique discret dans son approche. D'une richesse thématique insoupçonnée.
Death proof est une bombe, moi qui ne suis pas un grand fan de Tarantino, je dois admettre avoir été conquis. la salle entière était en délire au final!
Le scaphandre et le papillon s'avère aussi une réussite, malgré un démarrage assez everbeux et littéraire qui me fit peur. Mais l'humourdécalé et l'ambiance parfois onirique fait le reste. Un belle approche filmique qui sait echapper au simple truc visuel qui représente la vision de puis l'oeil valide du malade.
Paranoid Park m'a laissé perplexe, quoique très intéressant; techniquement parlant, c'est très abouti. Un montage intelligent, mettant en perspective la perception que nous avons des images. la photographie de Christopher Doyle est incroyablement belle, fluide. Une très grande réussite technique, d'une beauté indéniable. Cote narration, si on enlève les images de Skate (filmées en Super 8. le filme st d'ailleurs en 1.33:1) et le fait que le film se passe au ralenti la plupart du temps, il doit reste 1 heure de film, mélangeant passé et présent, avec le skate représentant ce quise passe dans la tete du jeune homme malgré son acte. Meme après pusieurs jours, je ne comprend pas ce que Van sant souhaite dire.Mais c'est beaucoup moins chiant et hermétique que last Days, toutefois.
Le film "zoophile" (qui ne l'est pas), Zoo, est assez étonnant et divise pas mal de monde. Visuellement splendide (très belle porjection en numérique), mélange de documentaire et de fiction, sorte de reve/cauchemar éveillé, d'un onirisme parfois fulgurant etdoté d'une musique parfois hypnotique.Le film sera distribué en France par Colifilms.
PVC-1, un machin en un seul plan séquence d'1H25 part d'un bon pitch mais s'écroule mollement après trente minutes, le metteur en scène n'ayant plus rien à filmer, et le tout sabordé par des acteurs médiocrissimes à la fin. Joli pari technique mais sans substance.
De l'avis général (du moins autour de moi, entre fans, collaboratuers de revues-sites de critique, amis et professionnels), le meilleur film du marché étant Stuck de Stuart Gordon.