Giochi carnali- 1983- A. Bianchi (Public averti)

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eric draven
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Giochi carnali- 1983- A. Bianchi (Public averti)

Message par eric draven »

Giochi carnali: Violée, humiliée, elle les castre vivant! 8)

Andrea Bianchi accouche donc de ces Jeux charnels, pure production euro-trash comme l'Italie en produisait alors même si celui ci arrive en fin de parcours alors que le cinéma d'exploitation était moribond.

L'histoire de cette Dravennerie est on ne peut plus simple. Deux hommes dont un aimant se travestir écument les routes passant leur temps à violer à tout-va des jeunes filles jusqu'au jour où ils prennent à leur bord une infirmière tombée en panne de voiture. Violée, elle se vengera en les castrant.

Giochi carnali qui se range dans le Rape and revenge se veut malsain et provoquant mais le film est si maladroit qu'il en devient bien vite inoffensif.
Le principal défaut de Giochi carnali est qu'il oscille constamment entre la sexy comedie et un certain type de cinéma trash sans jamais trouver son juste équilibre.
Ainsi nos deux violeurs en série nous sont présentés comme deux pauvres lurons caricaturaux à souhait: le bon moustachu rondouillard marié à une imposante matronne qui le rebute sexuellement et un jeune éphèbe 8) aimant se travestir aux ordres de son austère mère.

Ne cherchons point une explication à leurs agissements. Entre deux pitreries, ils aiment le sexe... comme Eric :lol:, en usent et abusent et leur principal vice est d'adorer violer tout ce qui passent à porter de leurs mains, voyeurs à leur temps perdu 8). Auto-stoppeuses, jeunes campagnardes en goguette, prostituées, toutes y passent, mais jamais crédibles.
Entre deux viols, on subit les déboires sentimentaux d'une infirmière féministe qui semblent combler le vide du scénario jusqu'à sa capture et sa vengeance finale.

Alourdi par des dialogues clownesques et détruit par l'absence de mise en scéne, enlaidi par une photographie des plus médiocre et une insupportable musique, Giochi.. ennuie vite plus qu'il n'excite.

Restent donc au crédit du film, heureusement pour nous :lol:, ses apetissants viols qui s'enchainent régulièrement souvent crus notamment celui de l'auto-stoppeuse dans des toilettes désaffectées et celui tout aussi brutal de la campagnarde :D
L'amateur d'urophilie aura droit à son petit jet doré de notre travesti. Eric est heureux! 8)

On retiendra bien entendu la castration qui clot le film nous rapellant au bon temps du ciné d'exploitaion 70s, le scalpel tranchant le sexe des deux mécréants qui se réveilleront, leur pénis face à eux flottant dans des bocaux de formol. :lol:

Pensant ajouter à son histoire un coté encore plus malsain, Bianchi insère comme autrefois juste avant les crédits finaux une pancarte nous avertissant que cette histoire est tirée d'un fait réel. :lol:

Dans sa version integrale, le film est truffé d'inserts X. Giochi carnali se transforme donc vite en une farandole merveilleuse de fellations, sodomies, penetrations et autres va-et-vient rejouissants sans oublier l'indispensable et goulu ébat saphique qui alourdit encore plus le film. Amateurs de pénis en fureur et de vulves écarlates dilatées, la goutte ne sera pas seulement au nez! :lol:

On retrouve dans le rôle principal Sirpa Lane, jadis couverte de sperme et penetrée par La bête de Borowczyk, la Lane, un autre destin tragique, plus monolithique que jamais dont ce fut le dernier film, triste chant du cygne aprés une longue descente aux Enfers et sa mort prematurée, la Lane plus bouffie et rougeaude que jamais, le cheveu trés court, ayant perdu tout son charme passé.
A ses cotés, Franco Parisi et mon bel ephebe tout en dentelles travesti Domenico Anastasi! :D

Serie Z, rape and revenge, comedie... l'amateur choisira là où il voudra bien ranger cette bande ratée dont il zappera en avance rapide une bonne partie pour ne garder que le plus croustillant.

Giochi carnali est en quelque sorte le triste chant du cygne d'un certain cinéma d'exploitation mais de Bianchi on n'attendait guère une renaissance du genre!
Le cinéma d'Eric! 8)

Le corbeau qui adore les va-et-vient mais n'aimerait pas voir son kiki dans un bocal! :? :lol:
Modifié en dernier par eric draven le dim. juin 10, 2007 7:56 pm, modifié 1 fois.
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eric draven
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Message par eric draven »

La bave aux levres, trépidant, vous attendez quelques infos sur ce tardif euro-trash :D.

Point de DVD pour ce Giochi carnali mais une belle VHS italienne sortie dans l'excellente collection SEX AND VIOLENCE, tout un programme déjà 8) , dispo pour pas chère sur les sites specialisés.

Deux versions pour ce film: une soft et une hard truffée d'inserts X. La version hard carrement porno dure, O rejouissance, 120mn! :D
La version soft est ramenée à quelques 90mn environ et n'a plus aucun interet.

Andrea Bianchi, tacheron besogneux, est connu pour ses sexy comedies et surtout ses films érotiques toujours osés de bas niveau.
Le grand public le connait surtout pour son sexy giallo Nu pour l'assassin et son irresistible Manoir de la terreur.

Au casting, la moustache de Franco Parisi vu dans le trashoïde Libidine dont je vous ai causé jadis ici où la toute jeune De Carolis, lolita perverse du cinéma trash, se donne à un serpent qui finira par rentrer tout entier dans son vagin. On adore! :D

Seul film de l'ephebe travesti Domenico Anastasi.. Eric pleure! :cry:

En protagoniste principale Sirpa Lane.. la Lane qui restera à jamais celle qui jadis s'offrit à de si humides ébats avec La bête de Borowczyk, impudique, déshinibée, audacieuse, se couvrant de sperme- On s'extasie alors 8)- la Lane, égérie de Vadim, promue nouvelle star de l'erotisme mais qui allait vite connaitre une lente descente aux Enfers à laquelle la mort mettera un terme prematurement, emportée à tout juste la quarantaine par le Sida dans l'indifference totale. :cry: :cry:

Giochi carnali est son triste chant du cygne, plus bouffie que jamais, une horrible coupe garconne, ayant perdu tout sex appeal, avant de sombrer dans le hardcore.
Modifié en dernier par eric draven le lun. nov. 10, 2008 10:35 pm, modifié 1 fois.
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Message par eric draven »

Un zoli visuel... :D

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