Dans "le jour le plus long" en VO chaque personnage parle dans sa langue d'origine (les français parlent en français, les allemands en allemand et les americains en americain). En vf tout le monde parle français (avec des accents allemands ou anglais pour les non français)
Ce qui donne des dialogues totalement differents de la VO
Dans le film "hamburger film sandwich" de John Landis. Plusieurs gags ou jeux de mots passent à la trappe dans la VF.
Exemple :
VO :Un homme frappe ses souliers rouges en disant "There's no place like home" (en reference au magicien d'oz)
VF : l'homme frappe ses souliers rouges en disant "je veux revoir ma Normandie"
Le doublage qui denature
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
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Dans l'exemple que cite Milton à propos de "Rosemary's Baby", c'est d'autant plus débile qu'il aurait suffi, dans la VF, de demander à l'actrice doublant la voisine de doubler aussi la religieuse du rêve !
Par contre, je me suis souvent demandé ce que pouvait bien donner la VF du film de Terence Fisher & Anthony Darnborough, "So Long at the Fair", devenu chez nous "Si Paris l'avait su". Ici, impossible de situer l'action ailleurs qu'à Paris, la ville étant formellement reconnaissable et identifiée par tout un tas de décors (même s'il s'agit de Paris à la fin du XIXème siècle). Dans la VO, une grande partie du suspense joue sur le fait que la jeune Anglaise (Jean Simmons) venue à Paris avec son frère pour visiter la ville et l'Exposition Universelle ne parle pas un mot de français. Donc, pour le spectateur anglais lambda, un bon tiers des dialogues est incompréhensible et surtout pas sous-titré en anglais, d'où le suspense. Les spectateurs anglais comprenant plus ou moins le français ne sont pas lésés non plus, ils peuvent comprendre l'angoisse montante de l'héroïne après la disparition mystérieuse du frangin.
Idem pour un spectateur français qui voit le film en VO sous-titrée, il peut transposer et comprendre la peur qui envahit peu à peu Jean Simmons.
Mais pour la VF, comment ont-ils bien pu faire ?
Impossible de situer l'action dans une autre ville que Paris... et si tout le monde parle français, le film devient - paradoxalement - totalement incompréhensible... Alors, comme je n'ai jamais vu cette VF, je me demande vraiment ce que çà pouvait bien donner !
A noter que la VO permet de constater que l'inquiétante Cathleen Nesbitt parlait un français absolument parfait...
Par contre, je me suis souvent demandé ce que pouvait bien donner la VF du film de Terence Fisher & Anthony Darnborough, "So Long at the Fair", devenu chez nous "Si Paris l'avait su". Ici, impossible de situer l'action ailleurs qu'à Paris, la ville étant formellement reconnaissable et identifiée par tout un tas de décors (même s'il s'agit de Paris à la fin du XIXème siècle). Dans la VO, une grande partie du suspense joue sur le fait que la jeune Anglaise (Jean Simmons) venue à Paris avec son frère pour visiter la ville et l'Exposition Universelle ne parle pas un mot de français. Donc, pour le spectateur anglais lambda, un bon tiers des dialogues est incompréhensible et surtout pas sous-titré en anglais, d'où le suspense. Les spectateurs anglais comprenant plus ou moins le français ne sont pas lésés non plus, ils peuvent comprendre l'angoisse montante de l'héroïne après la disparition mystérieuse du frangin.
Idem pour un spectateur français qui voit le film en VO sous-titrée, il peut transposer et comprendre la peur qui envahit peu à peu Jean Simmons.
Mais pour la VF, comment ont-ils bien pu faire ?
Impossible de situer l'action dans une autre ville que Paris... et si tout le monde parle français, le film devient - paradoxalement - totalement incompréhensible... Alors, comme je n'ai jamais vu cette VF, je me demande vraiment ce que çà pouvait bien donner !
A noter que la VO permet de constater que l'inquiétante Cathleen Nesbitt parlait un français absolument parfait...
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Dans la japanimation, les différences de doublage entre VJ et VA sont légion, ne serait-ce que pour édulcorer les dialogues. Des fois, c'est même tout simplement des cris, sûrement jugés traumatisants pour les kids, qui passent à la trappe.
Le meilleur exemple, on le trouve avec les films de Kawajiri, que ce soit WICKED CITY, NINJA SCROLL ou VAMPIRE HUNTER D : il y a même des phrases de dialogue enlevées ou rajoutées entre les versions !
Ex. : dans NINJA SCROLL, le héros se repose dans une cabane, dans un coin. Un démon de pierre fait irruption dans la cabane avec une jeune ninja capturée qu'il compte violer.
Dans la VJ, le héros reste dans son coin, et c'est le démon qui remarque sa présence.
Dans la VA, le héros nous sort un "ahem" pour manifester sa présence, plutôt que de laisser le démon de pierre faire des léchouilles sans réagir.
Le meilleur exemple, on le trouve avec les films de Kawajiri, que ce soit WICKED CITY, NINJA SCROLL ou VAMPIRE HUNTER D : il y a même des phrases de dialogue enlevées ou rajoutées entre les versions !
Ex. : dans NINJA SCROLL, le héros se repose dans une cabane, dans un coin. Un démon de pierre fait irruption dans la cabane avec une jeune ninja capturée qu'il compte violer.
Dans la VJ, le héros reste dans son coin, et c'est le démon qui remarque sa présence.
Dans la VA, le héros nous sort un "ahem" pour manifester sa présence, plutôt que de laisser le démon de pierre faire des léchouilles sans réagir.