
Source : Web.Commandant de l'Afrika Korps, le maréchal Rommel, par son génie tactique et son esprit chevaleresque, a gagné l'admiration de ses hommes et le respect de ses ennemis. A El Alamein, il enfreint pour la première fois les ordres d'Hitler et se replie, évitant à son armée la destruction totale. Souffrant de difficultés respiratoires, il est rapatrié et soigné en Allemagne, où il confie à son ami, le docteur Strolin, maire de Stuttgart ses doutes quant à l'issue de la guerre.
Un film intéréssant sur Rommel, une des seules grandes figures du III Reich a ne pas susciter, à juste titre, un certain dégout.
Le film trace les grandes lignes des derniers mois de Rommel, débutant en Afrique puis se poursuivant en Allemagne, la partie concernant les activitées de Rommel en Normandie n'étant, si mes souvenirs sont bons, très développée dans le film.
Si le film débute par une sympathique séquence d'action ou un commando de soldats anglais tente, sans succes évidement, d'assassiner Rommel, le reste du film s'avère beaucoup moins orienté sur l'action (Les scènes de batailles sur très rares) et s'attache surtout dans sa seconde partie sur les doutes de Rommel par rapport au Fuhrer qu'il avait jusque là servis en soldat loyal sans trop se poser de questions.
On suit les préparatifs de l'attentat contre Hitler, attentat dont Rommel, sans en avoir été l'instigateur ni même y avoir participé directement (Il était seulement au courant) subira, comme de nombreux autres personnes, les terribles conséquences.
C'est probablement la séquence la plus forte du film, ou l'on comprend que Rommel n'a eu alors pas d'autre choix que de se livrer aux SS venu l'arreter dans sa propre maison.
La réalistion est sorbre mais tout a fait satisfaisante et surtout, James Mason campe un Rommel charismatique et nuancé.
A découvrir.