
Bon, y une Thora Birch en blonde dans un univers bien "lumineux" qui rêve à une Thora Birch en brune dans un univers quasi post-apo et vice-versa. La blonde est une petite bourgeoise voulant des enfants et elle n'y arrive pas. En plus, elle en a marre de cauchemarder et songe à voir un hypnologue pour régler tout ça. La brune, quant à elle, est l'assistante d'un thanatologue. Sinon, la nuit, elle se fait battre et violer durant son sommeil par on ne sait qui.
Tranquillement, les deux réalités de Thora (blonde et brune) vont se déverser l'une dans l'autre pour qu'inévitablement le spectateur se demande "qu'est qui est vrai et qu'est qui est faux" ?
Y a du Lynch là-dedans, y a du Jacob's Ladder, du Abre Los Ojos, du Dead man, bref, bien des films traitant comme thème les réalités alternatives. Bon, pour Dark Corners, c'est clairement pas inspiré autant pour l'écriture que pour la mise en scène. Filmé comme un téléroman avec une photo très "light" pour l'univers de la Thora blonde et très, très, très dark pour l'univers de la Thora brune...mouais original.
Sinon, on assiste à une performance "honrizontale" de Thora Birch; pendant tout le métrage, soit elle s'évanouit, soit elle est dans son lit entrain de cauchemarder.
Évidemment, la traditionnelle myriade de questions subiste à la fin du film (on se sent le réaliseur qui hurle "Je VEUX que vous vous posiez des questions), mais à t-on réellement envie d'y trouver explication ?
Un film qui tente de réunir un paquet d'influences communes, des thèmes que j'apprécie fortement, mais qui en bout de ligne, m'a procuré un bel ennui.